dimanche 1 juillet 2018

Journal de la Commune


Nous avons sous les yeux une lettre d’un officier d’artillerie, prisonnier à Weimar, lequel attribue la suspension du rapatriement de nos malheureux soldats, non aux autorités allemandes, mais… au gouvernement français.
Nous copions textuellement la phrase suivante :
« Je ne puis contenir mon indignation en voyant des hommes qui, pour servir leurs injustifiables rancunes politiques, aggravent systématiquement les souffrances des soldats français, qui endurent depuis six mois la plus douloureuse servitude.»

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