L’HR
n°727 –jeudi 15 septembre 1977- publie en une, un communiqué du
Comité central du PCMLF daté du 10 septembre 1977-. Ce communiqué
indique notamment, que dans la situation :
«
le Parti communiste Marxiste-Léniniste de France est résolu à
participer activement à la bataille politique de 1978 afin que
la voix des travailleurs en lutte, y compris nos frères immigrés et
les jeunes qui n’ont pas le droit de vote, puisse se faire
entendre et afin de développer les forces conscientes de la
nécessité de la révolution prolétarienne. Cette participation
sera un moyen de combattre résolument les forces bourgeoises au
pouvoir et les illusions suscitées par les partis du Programme
commun. Elle prendra des formes diverses selon les conditions
concrètes : dans certaines circonscriptions, notre Parti soutiendra
les candidatures révolutionnaires prolétariennes d’ouvriers
et de petits paysans, ou encore d’employés et de travailleurs
intellectuels lies aux masses. Dans tous les cas, notre Parti
appellera à tout mettre en oeuvre pour faire échec aux
politiciens bourgeois, y compris aux faux communistes du PCF.
»
HR
et PCRml après l’éclatement de l’union de la gauche
L’HR
–bimensuel n°15 –du 29 septembre au 14 octobre 1977- sous la
plume de Henri Jour, pense qu’il faut « Rejetez les
vieux partis ! » -page 5-. Il écrit :
«
Mais il ne nous suffit pas d’avoir raison. Il est nécessaire
que le parti des communistes marxistes-léninistes de France
se renforce, qu’il devienne un grand parti connu et apprécié des
travailleurs de tout le pays. C’est pour affirmer l’existence de
ce parti des ouvriers, indépendant de la bourgeoisie, c’est pour
populariser ses positions que nous participerons à la
campagne électorale de 1978 en présentant dans certains endroits
des candidats ouvriers ou petits paysans. ». Henri Jour rappelle la
position de principe des ML concernant les élections dans le
cadre
de la dictature de la bourgeoisie, et poursuit par « c’est
pourquoi nous ne considérons les élections de mars 1978
que comme un moment de notre bataille politique, un moment de la
lutte pour l’éducation et la préparation des masses en vue
de la révolution prolétarienne. ».
L’éditorial
de l’HR –bimensuel- n°17 -du 27 octobre au 9 novembre 1977-
reproduit la déclaration du CC du PCMLF « La rupture de
l'Union de la Gauche était prévisible » qui explique
notamment que dès septembre le PCMLF « avait indiqué qu’il
participerait activement aux luttes politiques de 1978, dans les
entreprises, les quartiers et les campagnes, y compris en
présentant des candidats ouvriers et petits paysans aux prochaines
législatives. Toutes ces questions seront d’ailleurs
expliquées au rassemblement national du 6 novembre à Paris,
organisé par l’Humanité rouge. » -page 5-
Dans
le même n°17 de l’HR (bimensuel) page 29 est proposée l’étude
d’un texte de « Lénine sur la position des révolutionnaires
face aux élections ».
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