mercredi 25 juillet 2018

Daniel Poncet Deuxième gauche réformisme et lutte de classes


L’HR n°727 –jeudi 15 septembre 1977- publie en une, un communiqué du Comité central du PCMLF daté du 10 septembre 1977-. Ce communiqué indique notamment, que dans la situation :
« le Parti communiste Marxiste-Léniniste de France est résolu à participer activement à la bataille politique de 1978 afin que la voix des travailleurs en lutte, y compris nos frères immigrés et les jeunes qui n’ont pas le droit de vote, puisse se faire entendre et afin de développer les forces conscientes de la nécessité de la révolution prolétarienne. Cette participation sera un moyen de combattre résolument les forces bourgeoises au pouvoir et les illusions suscitées par les partis du Programme commun. Elle prendra des formes diverses selon les conditions concrètes : dans certaines circonscriptions, notre Parti soutiendra les candidatures révolutionnaires prolétariennes d’ouvriers et de petits paysans, ou encore d’employés et de travailleurs intellectuels lies aux masses. Dans tous les cas, notre Parti appellera à tout mettre en oeuvre pour faire échec aux politiciens bourgeois, y compris aux faux communistes du PCF. »
HR et PCRml après l’éclatement de l’union de la gauche
L’HR –bimensuel n°15 –du 29 septembre au 14 octobre 1977- sous la plume de Henri Jour, pense qu’il faut « Rejetez les vieux partis ! » -page 5-. Il écrit :
« Mais il ne nous suffit pas d’avoir raison. Il est nécessaire que le parti des communistes marxistes-léninistes de France se renforce, qu’il devienne un grand parti connu et apprécié des travailleurs de tout le pays. C’est pour affirmer l’existence de ce parti des ouvriers, indépendant de la bourgeoisie, c’est pour populariser ses positions que nous participerons à la campagne électorale de 1978 en présentant dans certains endroits des candidats ouvriers ou petits paysans. ». Henri Jour rappelle la position de principe des ML concernant les élections dans le
cadre de la dictature de la bourgeoisie, et poursuit par « c’est pourquoi nous ne considérons les élections de mars 1978 que comme un moment de notre bataille politique, un moment de la lutte pour l’éducation et la préparation des masses en vue de la révolution prolétarienne. ».
L’éditorial de l’HR –bimensuel- n°17 -du 27 octobre au 9 novembre 1977- reproduit la déclaration du CC du PCMLF « La rupture de l'Union de la Gauche était prévisible » qui explique notamment que dès septembre le PCMLF « avait indiqué qu’il participerait activement aux luttes politiques de 1978, dans les entreprises, les quartiers et les campagnes, y compris en présentant des candidats ouvriers et petits paysans aux prochaines législatives. Toutes ces questions seront d’ailleurs expliquées au rassemblement national du 6 novembre à Paris, organisé par l’Humanité rouge. » -page 5-
Dans le même n°17 de l’HR (bimensuel) page 29 est proposée l’étude d’un texte de « Lénine sur la position des révolutionnaires face aux élections ».

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