Le
Larousse nous donne une définition plutôt brève de ce qu'est la «
concurrence » ; qu'on en juge : Rivalité entre commerçants,
marchands, etc., etc., et c'est tout. En réalité, la concurrence
est autre chose qu'une rivalité entre commerçants ; si elle n'était
que cela, et si ses conséquences n'exerçaient pas une influence
dans tous les milieux, nous laisserions purement et simplement les
rivaux se déchirer entre eux, assistant en spectateurs à la lutte,
en nous gardant de prendre part au conflit. Mais puisqu'elle est une
branche de l'arbre capitaliste et qu'elle marque une période
d'évolution du commerce et de l'industrie, elle mérite une étude
assez sérieuse et peut-être n'est-il pas inutile de la suivre dans
ses diverses manifestations pour essayer, par son présent, de
déterminer son avenir.
La
concurrence est née en Europe à l'époque de l'affranchissement des
communes, mais ce n'est réellement que depuis un siècle que,
favorisée par intensification de la grosse industrie, due aux
applications de la science, elle a envahi le domaine commercial et
s'est, avec une rapidité inouïe, introduite sur tous les marchés
nationaux et internationaux.
Les
facilités avec lesquelles on se déplace, l'utilisation du téléphone
et du télégraphe, et, plus récemment encore, les progrès de la T.
S. F., qui permettent de transmettre, en quelques minutes, un ordre à
l'autre bout du monde, ont transformé le commerce du tout au tout
et, de nos jours, la concurrence n'est pas une lutte entre petits
boutiquiers qui cherchent à vendre à un prix faiblement inférieur
un produit de même nature, mais une guerre entre diverses fractions
de puissants capitalistes, dont le but est de monopoliser à leur
profit tout le commerce et l'industrie mondiaux.
Durant
une période assez longue, on a accepté comme un axiome que la
concurrence était un avantage pour le consommateur, en provoquant
une baisse de prix sur les marchés ; nous verrons, par la suite, que
cette affirmation ne reposait sur aucune base solide, et qu'au
contraire, elle détermine une hausse constante du prix de la vie.
Le
commerce est un vol autorisé puisqu'il consiste simplement à
acheter un produit au plus bas prix pour le revendre au plus haut. Un
bon commerçant doit donc posséder l'art d'acheter 10 francs ce qui
en vaut 20 et de revendre 20 francs ce qui en vaut 10. Nous laissons
aux économistes bourgeois le soin de démontrer la moralité d'une
telle pratique ; mais, quels que soient les arguments invoqués, ils
seront obligés de reconnaître que c'est là le principe élémentaire
qui sert de base au commerce.
Dans
le domaine de l'industrie, le problème se complique, car il entre en
jeu un autre facteur : la fabrication, et le manufacturier est obligé
non seulement de se procurer au plus bas prix les matières premières
nécessaires au fonctionnement de son entreprise, mais encore de
déterminer le prix du produit manufacturé en tenant compte de la
main-d'oeuvre utilisée pour la fabrication de ce produit. Bien que
le commerce et l'industrie soient étroitement liés, la lutte sur le
terrain industriel, est donc plus ardue que celle menée sur le
terrain purement commercial. D'autre part, le commerce n'est qu'une
dérivation de l'industrie et de la manufacture, et c'est
particulièrement à la base que se livre la grande bataille de la
concurrence. C'est donc la concurrence industrielle que nous allons
étudier tout d'abord.
La
concurrence, nous dit Lachatre, est « l'acte par lequel plusieurs
personnes cherchent à participer aux profits résultant de
l'exploitation d'une même industrie ». Nous avons dit, plus haut,
que c'est en raison directe des possibilités et des facultés du
commerçant ou de l'industriel à se procurer à bas prix les
produits indispensables à son entreprise, qu'il pourra concurrencer
avantageusement un adversaire. Or, si la définition de Lachatre est
exacte, la concurrence repose, à son origine, sur une inégalité,
car les chances sont loin d'être égales pour tous les concurrents
et, de toute évidence, celui qui possède une grosse fortune est
sensiblement avantagé. La loi défend, nous dit-on, la concurrence
déloyale ; il est pourtant difficile de concevoir la loyauté d'un
commerçant ou d'un industriel qui oppose à son concurrent ne
possédant que dix mille francs une fortune de un million. Sa loyauté
nous paraît semblable à celle d'une troupe de guerriers qui, armée
de fusils et de mitrailleuses, s'attaquerait à une autre troupe,
armée simplement des lance-pierres préhistoriques utilisés par
David contre Goliath. En conséquence, nous nous trouvons, en raison
même de l'évolution de la concurrence, en présence de quelques
groupes ou syndicats qui détiennent toute la richesse sociale et qui
se combattent pour écouler leurs produits, rester les maîtres du
marché et imposer leurs prix. Étudions, premièrement, les
résultats de la concurrence nationale et nous envisagerons plus loin
ceux consécutifs à la concurrence internationale.
«
La guerre de la concurrence se fait à coups de bas prix », nous dit
Karl Marx ; cela ne veut pas dire que la concurrence détermine les
prix les plus bas. Évidemment, c'est celui qui vendra le meilleur
marché qui aura le plus de chance d'attirer la clientèle ; mais les
procédés employés pour obtenir ce résultat sont tels que, loin
d'abaisser les prix possibles de vente, la concurrence les augmente.
Du reste, s'il en était autrement, la vie diminuerait chaque jour,
le phénomène qui se produit est tout à fait contraire.
Pour
plus de clarté dans la démonstration qui va suivre, nous
simplifierons le problème, en ne présentant le marché que
concurrencé par deux adversaires. Supposons deux industriels
possédant une fortune d'égale valeur, disposant du même outillage
et fabriquant le même produit. En se procurant les matières
premières aux mêmes conditions, le prix de revient du produit
manufacturé sera inévitablement le même. L'industriel n'a donc
d'autres moyens à sa portée, s'il veut lutter contre son
concurrent, que de spéculer sur la main-d'oeuvre de ses ouvriers en
abaissant leurs salaires ; ou d'exiger d'eux une production
supérieure durant un même nombre d'heures de travail. L'abaissement
des salaires a une limite, car il faut que le producteur ait, tout de
même, la possibilité de satisfaire ses besoins les plus
élémentaires et ceux de sa famille. C'est donc sur la production
intensive que le manufacturier peut espérer obtenir des résultats.
Cette production intensive est le premier inconvénient de la
concurrence, et la première victime en est le travailleur. Si la
surproduction réduit le prix de revient d'un produit manufacturé,
par contre, lorsque le capitaliste considère que son accumulation de
marchandises est momentanément suffisante, il arrête sa production.
Marx nous enseigne que : « Le système tout entier de la production
capitaliste repose sur le fait que l'ouvrier vend sa force de travail
comme marchandise et que, comme du papier plus cours, l'ouvrier
devient invendable sitôt que la surproduction permet au capitaliste
de se passer de ses services. L'inondation du marché par la
main-d'oeuvre inoccupée provoque donc fatalement une offre
supérieure à celle de la demande et fait baisser le prix des
salaires. » La main-d'oeuvre est peut-être la seule marchandise sur
laquelle peuvent jouer l'offre et la demande. Dans le commerce, le
capitalisme provoque la demande lorsqu'il veut faire hausser les prix
; sur le terrain du travail, cette possibilité n'est pas permise au
prolétaire puisque ce dernier, s'il veut vivre, est obligé de
vendre sa marchandise travail au jour le jour. Nous voyons donc que
la surproduction est nuisible à tous les points de vue, et,
cependant, elle n'est que la première des conséquences de la
concurrence. Il arrive que les circonstances ne se prêtent pas aux
exigences de la concurrence et que les travailleurs se refusent ou de
surproduire ou d'accepter une diminution de salaires, et l'industriel
doit avoir recours à un autre procédé : la fraude, qui consiste à
employer dans la fabrication d'un objet des matières premières de
qualité inférieure ; si, dans le premier cas que nous signalons,
l'industriel vole le producteur, dans le second, il vole le
consommateur. Nous avons dit plus haut que le commerce était le vol
autorisé. Le commerçant n'a donc aucune raison de se gêner et les
divers moyens précités sont par tous ceux qui pratiquent le
commerce ou l'industrie. Aucun scrupule
ne
peut animer celui qui accepte de vendre le plus cher possible une
marchandise et qui ne consent à baisser ses prix que dans la mesure
où il y est contraint par la concurrence. Lorsque l'on a usé du
vol, on peut user du mensonge, et c'est en vertu de cette logique
toute commerciale que, dans le jeu de la concurrence, entre la
publicité. Si, dans sa simplicité, la rivalité entre deux
commerçants ou industriels peut amener une baisse dans le prix de
vente d'une marchandise, la publicité agit dans un sens inverse et
fait hausser, dans une proportion plus grande le prix des
marchandises. On se demande avec stupeur, en lisant son journal et en
constatant la place qui y est réservée à la publicité, en
contemplant les murs des villes et des villages recouverts d'affiches
multicolores vantant la qualité d'objets les plus divers ; on se
demande, disons-nous, de combien le commerçant ou l'industriel est
obligé de majorer les prix d'origine, pour arriver à récupérer
les sommes fantastiques englouties par les contrats de toutes sortes
et le battage organisé en faveur des produits offerts au
consommateur.
Il
est donc démontré que la concurrence sur le terrain national
produit des effets contraires à ceux que le consommateur pouvait en
espérer, puisqu'elle provoque le chômage, la baisse des salaires,
la cherté de la vie, et la mauvaise qualité des marchandises.
Ainsi,
dit Sébastien Faure : « La concurrence jette les uns contre les
autres les capitalistes de toute taille, de toutes nations, de toutes
races. Dans se choc violent sans cesse répété et qui, chaque jour,
devient plus violent, les vaincus sont de plus en plus nombreux et ce
n'est qu'en piétinant sur des cadavres s'amoncelant sans trêve ni
merci, que les « Fives France, et les « Louvre » et les « Bon
Marché » pour le commerce parisien et même français, peuvent
donner à leurs propriétaires ou actionnaires les bénéfices qu'ils
attendent.
Le
champ de bataille jonché de morts et de mourants reste donc à ceux
qui disposent des bataillons les plus nombreux, des engins les plus
terribles, des moyens de transport les plus expéditifs, des
munitions les plus abondantes ; or, sur le champ de bataille de la
concurrence, les munitions, les moyens de transport, les engins
destructeurs et les bataillons, c'est l'agglomération ouvrière,
c'est la condensation industrielle et commerciale, c'est enfin la
concentration des capitaux de toutes natures. Et, maintenant, est-il
besoin de se demander quels seront fatalement les vaincus de cette
lutte à outrance ». (Sébastien Faure, La Douleur Universelle,
page 178.) Certains esprits naïfs s'imaginent, malgré tout, que la
concurrence pourrait être une source de profits et d'avantages pour
le consommateur si des mesures étaient prises pour éviter la
spéculation et soutenir le commerçant « honnête ». On a
préconisé l'intervention de l'État, l'imposition de certains prix
pour des matières de première nécessité, etc. Toutes les
tentatives ont échoué lors de leur application et il n'y a pas lieu
de s'en étonner. L'erreur consiste à vouloir considérer la
concurrence comme une cause, alors qu'elle n'est qu'un effet. Quant
au commerçant « honnête », si, toutefois, nous voulons accepter
cet euphémisme, nous allons étudier sur le vif quelle peut être
son influence, en si tout aussi bien pu se produire ailleurs ― vers
la fin de 1918. Le gouvernement anglais avait fait une commande de
plusieurs centaines de milliers de mètres de toile, à divers
tisseurs de la Grande-Bretagne. L'ordre avait été passé, mais le
travail n'avait pas été commencé lorsque la guerre prit fin. Cette
toile, destinée à l'aviation de guerre, devenait inutilisable pour
le gouvernement, et ce
dernier
demanda aux tisseurs de bien vouloir annuler la commande ; les
tisseurs refusèrent, déclarant que l'ordre avait été
régulièrement passé et accepté et qu'en conséquence, il serait
exécuté. En passant, quoique ce soit hors de la question,
soulignons le patriotisme de ces gros industriels. Le travail fut
donc exécuté et, quelques mois plus tard, les tisseurs proposèrent
au gouvernement de lui vendre, avant sa livraison, la toile qu'ils
venaient de fabriquer, au huitième de sa valeur. C'était une
opération fructueuse de racheter un franc ce que l'on venait de
vendre huit, alors que les marchandises n'étaient même pas sorties
des magasins. Le gouvernement refusa et les toiles furent livrées.
Un an environ s'écoula, et, un matin, la presse annonça à ses
lecteurs qu'un richissime Anglais, récemment débarqué d'Amérique,
venait d'acheter comptant, au gouvernement, près d'un million de
mètres de toile provenant des stocks de guerre, et que cette toile
allait être offerte au public à moitié prix de sa valeur
marchande. Cette toile, qui souleva de l'autre côté de la Manche,
un flot d'indignation lorsqu'on apprit sa provenance et le marché
odieux qui avait été précédemment proposé au gouvernement par
les fabricants, ne fut jamais mise en vente aux conditions indiquées
ci-dessus. Elle fut vendue au prix du cours et en voici les raisons :
Tous
les tisseurs anglais s'associèrent contre la « brebis galeuse »
qui voulait ignorer les lois de la solidarité commerciale, et la
menacèrent, « dussent tous les bénéfices réalisés durant la
guerre, et qui s'élevaient à plusieurs centaines de milliers de
livres », de jeter sur le marché de la toile de qualité supérieure
et à un prix plus avantageux, toile qui aurait été vendue à perte
par les fabricants, mais qui aurait empêché l'écoulement de celle
fournie par le gouvernement. Et devant cette menace que les gros
industriels britanniques n'auraient certainement pas hésité à
mettre à exécution, le commerçant « honnête » se courba pour ne
pas être écrasé. Tels sont les effets de la concurrence. Et aucune
force politique ne peut empêcher ces faits de se produire. La
concurrence est une force économique et c'est sur le terrain
économique qu'il faut la combattre. Nous avons dit, en traitant du «
capital » que l'unité du capitalisme n'était qu'apparente (Voir
Capitalisme), et que la division régnait au sein de cette classe. En
effet, lorsque tous les terrains nationaux ont été explorés par
les capitalistes, ceux-ci vont chercher à l'étranger d'autres
filons à exploiter. Il se crée alors de nouvelles compétitions et
de nouvelles concurrences. Nous savons que pour se garantir de la
concurrence étrangère, le capitalisme national exige des
gouvernants qui ne sont au pouvoir que pour défendre ses intérêts,
l'imposition de droits de douane sur les marchandises ou objets
manufacturés qu'ils ne peuvent pas fournir à prix égal ou
inférieur. D'autre part, il est indispensable à certaines nations
d'exporter leurs produits en surabondance, si elles ne veulent pas
être acculées à la misère et à la faillite. Or, les deux actions
ne s'accordent pas et lorsque des droits de douane prohibitifs
viennent protéger des marchandises de source nationale, ces
marchandises ne peuvent pas être concurrencées par les produits de
provenance étrangère et l'on peut dire que le marché national est
fermé aux articles frappés par la douane. Exemple ; Supposons que
la fabrication d'une paire de chaussures revienne, en France, à 50
francs ; et que l'Angleterre, en raison de divers facteurs, puisse
fabriquer ces chaussures pour 30 francs. Immédiatement, elle inonde
le marché et l'industrie française de la chaussure n'arrive plus à
écouler ses produits. Pour empêcher ce fait de se produire et
assurer au capitalisme national les bénéfices qu'il réclame, les
chaussures de provenance anglaise seront donc imposées d'un droit de
douane d'au moins 20 francs, et si le capitalisme est satisfait de
cette mesure, le plus clair de l'histoire c'est que les chaussures
seront vendues au moins 20 francs de plus qu'elles devraient l'être
en réalité. Cela ne se passe pas cependant aussi simplement qu'on
pourrait le croire, et il est des pays pour qui l'exportation est
l'unique source de vie et qui n'accepte pas de se courber devant les
exigences d'un capitalisme national. Chaque fraction du capitalisme
en lutte, se défend par l'intermédiaire de son gouvernement et la
concurrence de nation à nation est l'unique cause des négociations
interminables qui se poursuivent depuis des années et des années.
Le Capitalisme international cherche un terrain d'entente, et lorsque
les intérêts particuliers n'ont pu se concilier autour du tapis
vert de la diplomatie, alors on donne la parole au canon et c'est la
guerre fratricide, criminelle, monstrueuse qui est chargé de régler
le différend. Voilà à quoi aboutit la concurrence. Les guerres
coloniales n'ont également pas d'autres origines, et de l'étude de
la Société capitaliste nous avons la ferme conviction qu'il ne peut
en être autrement, tant que tous les rouages n'en auront pas été
détruits et que les richesses sociales resteront détenues par une
poignée de privilégiés.
Qui
donc, aujourd'hui, en dehors de celui qui en profite, est assez fou
pour trouver dans la concurrence, un phénomène utile à l'intérêt,
au bien-être collectif ? Personne. Le commerce, la concurrence, le
militarisme, le Capital en un mot, doivent disparaître et ils
disparaîtront « crevant d'obésité ». Par quel facteur nous
remplacerons la concurrence ? Par la solidarité. Le Dantec peut dire
que : « La biologie ne nous apprend que la nécessité de la lutte,
et la noble utopie de justice, pour être ancrée dans la mentalité
de l'homme, n'a pas de fondement scientifique » ; nous pensons que
si la justice est en effet une utopie dans une société reposant sur
l'autorité, que si l'égalité est un rêve lorsque, seule, dispose
de la richesse sociale une minorité de parasites, la justice et
l'égalité peuvent devenir une réalité lorsque les hommes enfin
libérés du joug économique qui les écrase, n'auront plus à
craindre la misère et la famine engendrés par le commerce et la
concurrence.
Pour
terminer, empruntons la conclusion de Pierre Kropotkine à son livre
la Conquête du Pain : « Pouvant désormais concevoir la
solidarité, cette puissance immense qui centuple l'énergie et les
forces créatrices de l'homme, ― la société nouvelle marchera à
la conquête de l'avenir avec toute la vigueur de la jeunesse.
Cessant de produire pour des acheteurs inconnus, et cherchant dans
son sein même des besoins et des goûts à satisfaire, la société
assurera largement la vie et l'aisance à chacun de ses membres en
même temps que la satisfaction morale que donne le travail librement
choisi et librement accompli, et la joie de pouvoir vivre sans
empiéter sur la vie des autres. Inspirés d'une nouvelle audace,
nourris par le sentiment de solidarité, tous marcheront ensemble à
la conquête des hautes jouissances du savoir et de la création
artistique.
Une
société ainsi inspirée n'aura à craindre ni les dissensions de
l'intérieur, ni les ennemis du dehors. Aux coalitions du passé elle
opposera son amour pour l'ordre nouveau, l'initiative de chacun et de
tous, sa force devenue herculéenne par le réveil de son génie.
Devant
cette force irrésistible, les « rois conjurés » ne pourront rien.
Ils n'auront qu'à s'incliner devant elle, s'atteler au char de
l'humanité, rouler vers des horizons nouveaux, entr'ouverts par la
Révolution sociale ».
―
J. CHAZOFF.
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