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J'ai jamais dit papa.

Et j'ai entendu cette voix qui me disait papa.

Et l'absence est ce fantôme qui m'emporte parfois là où je ne devrais pas aller

J'ai failli rejoindre cette absence,

à plusieurs reprises,

Mais je n'ai pas eu le droit,

je ne reverrais sans doute jamais cette absence et ai-je le droit de devenir cette absence en ce 25 juillet 2024 à 10h30 que je vais imposer à mon « septembre rose »?

Cette voix était l'absence qui se contemple dans un miroir,

Qui cristallise le sang dans les veines

E j'ai cette larme qui glisse lorsque je crie « O mon septembre rose, d'amour apothéose » quand je le regarde.

Et lui, ironie de la vie versatile, a failli être ma deuxième absence lorsqu'il resta 3 semaines dans ce service.

3 semaines...

Cet espace temps comme une marque que j'ai dans le dos

Sur mon parcours, sur mes traces,

dans mes espaces...