Pour
qu’ils se taisent et laissent la place
C’est
à se taper la tête contre les murs. Les prescripteurs des saignées
et purges qui nous sont administrées depuis des décennies,
s’intronisent médecins attitrés du Royaume et s’autorisent à
continuer de sévir, malgré l’échec cuisant de leurs thérapies.
Ils prétendent même être capables de peaufiner leur savante
pharmacopée.
Le
comble est que presque aucun perroquet journalistique des médias
dominants ne s’aventure à remettre ces Diafoirus de l’économie
à leur place. Il serait pourtant si simple de citer un certain
Nicolas S. qui défendait en 2007 le modèle bancaire anglo-saxon qui
devait permettre à “tous” de devenir propriétaires en adossant
les prêts contractés sur la valeur hypothécaire du bien, lequel ne
pouvait que croître tant l’envolée des prix immobiliers semblait
être un processus irréversible. Le candidat président stigmatisait
alors les banquiers français, frileux et exigeants trop de garanties
de la part de leurs emprunteurs. Bref, en 2007, plus “subprimes”
que Sarko ... tu t’appelais Georges Bush. Depuis ces temps
lointains, l’amnésie médiatique a eu tout le loisir de faire son
oeuvre. Le mari de la chanteuse a eu le temps de changer de costume.
Il va nous tirer du guêpier dans lequel lui et tous ses
prédécesseurs, maîtres à penser, amis économiques et politiques
nous ont fourrés. Aujourd’hui on renfloue et on rase gratis les
copains du sérail, mais on finit de tondre soigneusement et
méthodiquement le peuple, bien au ras du cuir. Intérêts de classe
obligent. Nos dirigeants se sont montrés d’une incompétence
crasse à analyser les signes annonciateurs du désastre actuel.
Certes, il eût fallu qu’ils se livrent à une auto-critique, dont
le moins que l’on puisse dire est que cela ne constitue pas un
domaine d’excellence et de prédilection pour ces champions du
“rien de ce que nous préconisons ne marche et surtout continuons”.
C’est la mise en oeuvre de “la politique” de ces élites
“brillantes”, cornaquées par la finance trans et multi-nationale
qui est la cause de la crise majeure que nous vivons. Le peuple,
pendant ces dernières décennies, endormi par la tisane idéologique
frelatée des défenseurs du capitalisme indépassable a pensé bon
de courber l’échine pour cette ligne droite qui nous a conduit
droit dans le mur. L’heure est sans doute proche pour les classes
populaires de «descendre dans les plaines» et de démolir
l’ensemble des remparts branlants de cette mythologie aliénante.
Dans la perspective de l’avènement de ce projet, il devient
évident qu’ «ils devront tous partir» et laisser la place nette.
«Ça va tarter !». Le temps est certainement venu pour nous de
«solder les comptes» et d’enfin faire changer de camp, la crainte
et l’anxiété.
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