samedi 27 mai 2017

Je n'en peux plus.

Nous sommes tous là à geindre, sans discontinu , sur les réseaux sociaux de la mauvaise foi de la presse, des silences sur des sujets qui nous touchent, de cette portée aux nues de Macron, des "dérapages" largement contrôlés d'un Hanouna à bout de souffle qui, d'ailleurs, ne sont pas sans rappeler les dérapages d'un autre genre d'un certain Jean-Marie Le Pen qui cherchaient à exister dans les médias.

Et regardez aujourd'hui, pas un jour sans entendre la litanie ressassée de la Truie: islamisme, Schengen, émigration, remplacement, mosquées salafistes et j'en passe?

Et pourquoi ça continue? Parce que l'on regarde, parce qu'on leur donne de l'audience pour des espaces de pub.

Ce qu'il faudrait c'est le boycott général de tout ce que l'on ne veut plus regarder.

Hanouna c'est de la merde, on ne regarde plus...Quotidien tient largement le pavé...
BFMerde passe en continu de la merde?  On ne la regarde plus...Pareil pour Cnews,

Pareil pour tout le reste...Arrêtez de geindre, agissez!

Pareil pour les politiques!  Tous pourris?  Bah oui tous pourris, alors pas plus de Fillon que de Macron que de la Truie et de Mélenchon...

De quoi ont-ils le plus peur?  De l'abstention.

L'abstention c'est la fin des élections et donc la fin de leur système de professionnalisation de la politique. La politique n'est pas un métier mais un engagement.

Proudhon a voulu participer à ce jeun. Il s'est fait élire comme député. Mais à peine député, il s'est rendu compte que ce n'était pas forcément ses idées qu'il défendait mais sa place.

Alors, qu'a-t-il fait? Il a rendu son mandat et il a critiqué ce qu'il avait vécu de l'intérieur.

Si les élections nous étaient favorables, il y a bien longtemps, dans l'ére du temps actuel, qu'elles n'existeraient plus. Non, là, c'est plutôt le contraire: élections obligatoires.

Est ce donc cela la démocratie? Obliger les gens à participer à ce qu'ils détestent parce qu'ils savent que ce n'est pas la solution.

La solution c'est nous. La solution elle est multiple parce que c'est le peuple.

Pourquoi tirer sur Mélenchon et ce qu'il a proposé entre les deux tours?

Il a cassé les codes car il a redonné aux  est le vote "pour".

Je vote "pour" un programme et non pour un nouveau messie qui détient tous les savoirs et les pouvoirs.

Je vote "pour" et si mon programme n'est pas au deuxième tour, et bien je m'abstiens.

Quelle est donc cette fausse illusion de voter pour un candidat pour en bloquer un autre?

Tout cela est factice.

D'un côté, le candidat élu n'a aucune légitimité pour mettre en place son projet pour lequel des é"lecteurs n'ont pas voté. Lui, il affirme que l'on a voté pour son programme. Il y a vol, il y a usurpation et ceux qui ont participé à cette mascarade promettent des actions qui n'ont aucune chance de réussir. Tout cela n'est que de l'enfumage.

Et de l'autre côté, le clivage est là. Masqué superficiellement par cette mascarade mais le clivage est là, présent, pesant, Mélenchon ou Le Pen. Il va être où le point de rupture? Qui va nous prévenir quand la guerre civile va commencer? Les hommes ou les femmes politiques? Cette presse lamentables de braves toutous, ou de braves coqs qui grimpent sur leurs ergots dès qu'on leur dit qu'ils sont à la botte de leurs patrons? Ceux qui osent nous dire, sans rire ni frémir, qu'ils ont fait une campagne anti Macron???

Vous n'en avez pas marre qu'ils nous prennent pour des cons? Mais tant qu'on alimentera leur audimat, ils continueront...

Il a cassé les codes et il se rapproche dangereusement pour les bourgeois de ce que fut, à quelques différences près, de la Commune de Paris.

Cette période sur laquelle les bourgeois Versaillais actuels n'ont de cesse de maudire, de dénigrer, de voler la mémoire pour la travestir.

La Commune ce qui fut le plus proche de la volonté du peuple. Pas de la bourgeoisie, du peuple.

Alors quelle violence dans la répression! Ces meurtres de la part des soldats à la solde de Thiers! Ces petits bourgeois qui crachaient sur le peuple quand il le voyait, tout déguenillé, se battre sur les barricades.

"La commune ou mourir" hurlait-il à ceux qui les massacraient.

La bourgeoisie fit de cette répression la mesure exacte de sa peur. Plus jamais il ne fallait que ce pouilleux de peuple ne recommence. Alors, il a fallu marquer le coup une bonne fois pour toute.

Le paradoxe. Se dresse sur la butte Montmartre le symbole de la supercherie des Versaillais; le sacré cœur qui a été construit soi disant pour expier le sang versé par le peuple parisien. Mais celui qui a coulé le plus, celui qui a rougi les égouts de Paris, ou les arrières cours, c'est celui du peuple.

Alors quand j'entends des grosses pourritures cocainées, sodomisées ou selfiser avec des fachos cracher sur le peuple de Paris qui se rebella tout en sachant que la victoire allait être pour le moins difficile, le peuple de Paris qui devait faire face à l'armée de Bismark et aux tractations de ces gros bourgeois véreux Français qui donnaient le peuple en pâture à Bismark, mon sang de Communard de l'âme, de Communard car c'est l'histoire de mes ancêtres, ne fait qu'un tour et j'ai bien envie de voir de quel couleur est leur sang.

Oui, j'ai le droit d'hurler à mon tour: "La Commune ou mourir!"

jeudi 25 mai 2017

Combien de temps allons nous supporter tout cela?

Le nom de Manchester allonge encore la liste des villes meurtries blessées.

Mais pourquoi viennent-ils tuer nos enfants ou nos amis ou nos parents?

Mais parce que chez eux, nous tuons des enfants, des amis ou des parents....Ils sont les victimes comme nous sommes les leurs.

La guerre que nous faisons chez eux est-elle justifiée?

En effet, le tyran qui tue son peuple doit disparaître et laisser la place à la paix et à la liberté. Mais dans les autres pays qui ont subi le "printemps" arabe, la liberté est-elle une réalité?

Partout, où elle s'est fait avec les peuples concernées, nous n'avons pas eu à subir de retour. Mais lorsque nous sommes allés combattre pour eux, mais nous l'ont-ils demandé?, les choses sont devenues encore pire qu'avant. La Libye, la Syrie  mais avant l'Irak, ces pays sont dans le chaos le plus complet.

Ils se livrent dans ce coin du monde une guerre de religion. Les sunnites contre les chiites. Mais aurions nous du nous en mêler? Sont-ils venus "nous aider" lorsque nous avons eu une guerre entre les protestants ou les catholiques? Non. Bien sûr que non.

Il suffirait de peu pour que tout cela s'arrête. Que nous cessions de nous occuper de ce qui ne nous regardent pas.

Serait-ce lâche de partir de ce bourbier? Non, car nous protégerions les nôtres. Nous garderions pendant quelques temps un œil vigilant mais tout cela redeviendrait normal. Nous ne serions plus les cibles privilégiées.

Nous savons que si des membres du Front National sont des trafiquants d'armes, c'est parce qu'ils veulent alimenter la haine et la division.

C'est comme du côté d’Israël et la Palestine. Seuls les intégristes des deux côtés ont eté ravis de ces élections qui les ont amenés à gouverner leurs peuples. Pourquoi? Parce que la guerre allait perdurer. Encore et encore, alimentant les haines et les rancœurs...

Et puis, continuer à dire que le problème est du côté du moyen orient, que nos dirigeants continuent à nous pointer du doigt ce coin du monde, nous évitent de regarder ce qu'il se passe ici, près de chez nous... Ceux que la haine ordinaire, ou d'état, ou de la police rejettent dans leurs quartiers, leurs banlieues...ceux que l'on provoque à chaque rencontre, ceux que l'on tutoie ou à qui on demande les papiers 10 fois par jour...Ceux à qui on refuse des boulots parce qu'ils sont noirs ou maghrébins...Alors, bien sûr, pourquoi ces jeunes aimeraient la France, cette France qui les humilie quotidiennement?

C'est le terreau sur lequel Daesh se développe. La haine la haine, c'est l'avenir de ces jeunes là...Ils vont semer ce qu'on leur renvoie au visage en permanence...L'idéologie qu'ils annoncent avec leurs actes, n'est qu'un vernis...qu'un prétexte...qu'une raison..qu'un faux prétexte pour s'encourager...

Mais qu'elle est cette société qui amènent ces enfants à faire ces monstruosités? Comprendre n'est pas excuser... Loin de là...Rien ne peut justifier de tuer des innocents mais si nous ne comprenons pas, nous ne les arrêterons pas...Si nous ne faisons pas le nécessaire pour couper à la racine, le racisme, nous ne les arrêterons pas...

Que faire? Comment faire???

La Police doit faire son examen de conscience et nettoyer ses rangs de ces gens qui déshonorent le métier, qui déshonorent la France puisqu'ils la représentent... Oui, je pense que la police de proximité valent mieux que ces "élites" cagoulées" donc protégées qui parcourent les villes et insultent les jeunes qu'ils rencontrent...

La culture pour faire comprendre aux gens que la différence n'est pas une maladie, empêcher le Front National de ne propager que la haine te la division...Arrêter, sous prétexte de l'audience, d'aller sans cesse, lorsqu'il y a du sang, chercher leur opinion, leurs solutions...Nous connaissons leurs discours sans qu'en face, vous les laissiez baser leur haine sur des mensonges....

Arrêtez ces émissions qui tirent les gens vers le bas et attisent les pires mauvais instincts de l'homme...A chaque fois qu'une chaîne programme un documentaire intelligent, elle fait un carton d'audience...Nous ne vous demandons pas de la merde, ne dites pas que vous nous donnez ce que nous voulons, c'est faux...Ces émissions dans lesquelles on élimine les contestataires, ceux qui ne sont pas beaux, les noirs et les arabes...bref...Uniformisons la merde car nous sommes sûrs que cette société va se développer encore...Personne n'osera la contester...Avec cette société, les pauvres ne cherchent pas à renverser le système pourri, ils se jettent sur les plus pauvres, sur ceux qui ont encore moins...

Donc après Manchester, qu'elle est la prochaine cible???

dimanche 7 mai 2017

EN DIRECT - MÉLENCHON : Prise de parole après le second tour - #DirectJLM

Mélenchon : l’Ère du Peuple

Comme un piano mécanique, la présidentielle déroule sa partition écrite de longue main. Le deuxième tour où tout électeur est pris en otage pour faire élire n’importe qui d’autre ou sinon c’est Le Pen, prouve son efficacité. Nous allons en effet tous refuser notre voix à Marine le Pen, quelle qu’en soit la forme et le prix. Nos maîtres chanteurs ont gagné. Leur chantage pervers avait commencé dès le début, il y a plus d’un an et demi. Comment oublier l’épisode «Juppé, seul capable de bloquer Le Pen » ? Et les gogos de la « gôche » cotisant pour voter « Juppé » à la primaire de la droite ? Boudi ! On croirait que c’était il y a cent ans ! Non, c’était juste en novembre dernier !
La farce s’est prolongée au fil des mois. Seule changeait de temps en temps la figure du pion de secours. Il faut dire que la combine avait si bien marché aux élections régionales ! La gauche votant Estrosi ou Xavier Bertrand, quelle apothéose ! Déjà, nous avions dit non. Qui s’en souvient ? Pour ma part je n’ai pensé qu’à cela, à ce qui s’était passé, aux déchirements d’alors tout autour de moi, parmi les gens que j’aime et ceux que je respecte. Les moutons de panurge du « front républicain », de leur côté, ont une mémoire de poisson rouge. Mais il est vrai que leur intérêt est de faire comme si tout cela n’avait pas déjà eu lieu puisqu’il s’agit de tout recommencer.
Cette fois-ci, le final de la comédie a été en apothéose, avec l’explosion finale des unes hebdomadaires et parfois quotidiennes : Macron à l’endroit , Macron à l’envers, Macron bébé, Macron enfant, Macron au ski, à la plage, certes creux et parlant beaucoup pour ne rien dire mais tellement… tellement Maacronnn quoua !
Tout ce dressage rustaud avait pourtant failli dérailler quand il est devenu évident qu’en dépit de tous les barrages de calomnies, citations truquées, sondages en accordéon, je parvenais à me glisser dans le mouchoir de poche des éligibles au deuxième tour. Aussitôt, les orgues de Staline du parti médiatique se sont mises en place. Pendant quinze jours, les indignés de circonstance ont mitraillé sans pause et se sont mobilisés pour « faire barrage à Mélenchon ». Cuba mais pas Qatar, Poutine mais pas Erdogan, Alba mais pas Raka et Lafarge. Sans un mot contre Le Pen, les médiacrates qui n’ont jamais rien fait d’autres que lui servir la soupe et la dédiaboliser au fil des mois et lui donner jusqu’au double de mon temps de parole, se sont dressés sur leurs ergots tout en haut du tas de fumier de la ferme des animaux.
Aucune bassesse ne fut de trop, aucune infamie ne fut négligée. Tout y passa, de la pseudo panique boursière jusqu’au plus viles insinuations dans lesquelles excella, cela va de soi, le plus doué pour cet exercice, le misérable François Hollande me traitant de dictateur. Sans oublier le bon vieux rayon paralysant certes bien démonétisé par l’abus d’usage : l’accusation d’antisémitisme et le pilonnage des sectes communautaristes de tous poils. Ouf ! À 600 000 voix près, le pire fut évité, je fus recalé du second tour. Et ainsi de suite jusqu’à cet accomplissement du néant que fut le calamiteux « débat » du mercredi d’entre deux tours. Quelle tristesse ce soir-là ! Voilà où en est la France poussée dans un enclos de seconde zone par les manipulateurs.
Les mêmes ont donc réembouché leurs trompettes de stigmatisation pour le deuxième tour. Ni la droite, ni les fillonistes qui fournissent le gros des transferts de voix vers le vote Le Pen ne furent interpellés. Ce sort fut réservé en exclusivité à notre équipe sur le mode du chantage à plein régime, et de l’injonction à l’anéantissement de la pensée ! Evidemment, tous les tireurs dans le dos s’y adjoignirent aussitôt comme à chaque étape de notre combat. Des naïfs ont cru que c’était en lien avec les circonstances. Comme si ça concernait vraiment le deuxième tour.
Non, tout tient dans une réalité simple : les élections législatives ont commencé. Ce n’est pas pour rien qu’un premier sondage annonce déjà la majorité pour les candidats de « En Marche! ». Bien sûr, nous sommes sondés en tant que « Front de gauche » quoi que celui-ci n’existe plus depuis deux ans et soit devenu le cache sexe usuel du PCF. Cette nouvelle manipulation est un aveu, elle aussi. Elle signifie que les législatives sont pour la première fois depuis bien longtemps incertaines comme l’a été l’élection présidentielle elle-même. Mais elles concentrent l’enjeu politique du pouvoir depuis que le deuxième tour est une formalité, une partition écrite d’avance. Dès lors, le vieux monde veut surtout se débarrasser du risque qui l’a tant effrayé à l’élection présidentielle. Tous les partis de la tambouille se sont donnés le mot pour dénigrer et tenter de faire chanter les récalcitrants. Les copains de chambrée qu’ils sont se retrouvent avec plaisir.
Demain, bien sûr, sous Macron, chacun d’eux pourra montrer son certificat de baptême républicain à l’heure des subventions, des réserves parlementaires, des dotations, allocations, nominations, promotions, distinctions et tutti quanti. Mais leur but présent est évidemment de disqualifier et de stigmatiser les odieux insoumis et leurs prétentions de renverser le rapport de forces dans les élections législatives !
Mais il y a davantage. L’idéal pour le scénario macroniste, dans le droit fil de la comédie des présidentielles, c’est qu’il n’y ait pas d’autre opposition que celle de l’extrême droite. Et que tout le reste forme au fond une seule et même famille politique que seules des nuances sépareraient. C’est ce scénario que notre position indépendante ruine. En refusant de mettre ma parole au service de ce calcul, nous avons rendu possible l’unité de tous ceux qui refusent l’embrigadement macroniste sous prétexte de Front national. Cette catégorie inclut non seulement les abstentionnistes politiques, les votes blancs et nuls mais aussi les personnes qui ont voté Macron au deuxième tour par sentiment de responsabilité morale.
Car il faut le dire à cet instant : nombre d’entre nous, votants insoumis, auront voté Macron. Et parmi tous ceux qui l’ont fait, insoumis ou pas, nombre sont impatients d’en découdre avec Macron à la première occasion. Tous sont bienvenus dans les files qui vont se fédérer. C’est pourquoi les enragés de la comédie macroniste ne pouvaient se contenter de notre consigne « pas une voix pour le Front national ». Ils ne voulaient  pas relever que l’option « vote Front National » n’était pas proposée dans la consultation des insoumis. Ils se sont empressés de nous attribuer un « ni-ni » qui n’a jamais été notre position. Et de même pour les résultats de la consultation des 450 000 engagés du mouvement. Nous avions clairement annoncé qu’il ne s’agirait pas d’une « consigne » mais de l’expression du point de vue de ceux qui le donneraient.
Certes, la méthode est totalement inhabituelle. Et la paresse est un des problèmes récurrent de l’incurie médiatique. Mais tout de même ! Quelle avidité à faire dire à cette consultation qu’il s’agissait d’un « appel à voter blanc ou a s’abstenir » ! En cela, une fois de plus, ils signaient un aveu : ce n’est pas le résultat électoral qui comptaient à leur yeux. La priorité était de stigmatiser. Car ce qui est attendu de chacun, c’est la capitulation politique, le ralliement exigé comme ticket d’entrée au réfectoire de la bonne société. C’est tellement évident ! On le vérifie quand on voit que pas un de nos détracteurs n’a eu une parole de condamnation comparable à celles qu’ils prononcent contre nous face aux syndicats de salariés, CGT, FO, Solidaires. Pourtant nous avons repris les mots et les arguments de ces derniers.
Bilan. Certes, les manipulations ont encore une fois fonctionné, cela est évident. Certes, la victoire des médiacrates calomniateurs est sous nos yeux. Nous avons été éliminés du second tour à 600 000 voix près. Nous sommes encore sous le feu continu des canons des bien-pensants. Pour autant, ne perdons pas de vue l’essentiel. Rien n’a pu empêcher 7 millions de suffrages de se regrouper en dépit de tout. Le sens profond de ce vote est intact. La société française ne peut être écartée de ses aspirations écologiques et sociales qu’au prix de manipulations de plus en plus en plus hasardeuses. Et la puissance de ce qui couve va se voir une fois de plus dimanche soir. Madame Le Pen battue, monsieur Macron élu, ce sera le devant du tableau.
Les faits qui vont structurer l’avenir proche ont une autre source. À la sortie des urnes dimanche, il y aura davantage d’abstentionnistes et de vote blancs et nuls que de bulletins dans l’urne pour le sauveur suprême désignés par les 9 milliardaires qui contrôlent 90 % des médias de notre brillante démocratie. Certes, les organisateurs de cette comédie n’en auront cure. Ils diront avoir triomphé. Et leur erreur sera de le croire eux-mêmes. On peut compter sur l’arrogance de Macron pour s’en aveugler aussi. Et pour passer à l’offensive sociale aussitôt que possible. Car son programme, sa méthode et son élection n’ont pas d’autre finalité que de mener cette guerre sociale qu’exige la Commission européenne et la droite européenne. Tout le reste n’est qu’apparence.
La France est le pays qui compte le record de millionnaires, qui sert le plus haut niveau de dividendes aux actionnaires, et ainsi de suite. C’est cela dont toute cette comédie électorale est le paravent. Alors, dans ce contexte, quand tout aura changé pour que rien ne change, les feux d’artifice éteints et les joies de commande remisées au vestiaire, il ne restera rien que le goût des cendres amères servies à foison. Les gens simples vont mesurer l’ampleur du racket social qui va leur être infligé. Il ne restera que les lacrymos dans la rue, les saisies sur salaire, les coupures d’eau et d’électricité, et ainsi de suite. La misère va exploser. Macron, ce sera pire que Hollande qui lui-même était pire que Sarkozy.
Comme je connais le nombre de plumes éthiques et indépendantes qui gardent la chiourme, je me fais un devoir de répéter ici : pas une voix pour le Front national, bien sur. Mais notre souffrance pour les gens et pour le pays ne cessera pas de sitôt. Elle durera aussi longtemps que la chaîne ne sera pas rompue quelque part en Europe. Le devoir de résistance commence dès le résultat de l’élection présidentielle. Notre devoir est de saisir toutes les opportunités pour en finir le plus vite possible. Et l’élection législative est la première et la plus formidable de ces occasions ! Car c’est elle qui nous permet de refuser de donner les pleins pouvoirs au gouvernement Macron.

Sébastien Faure: Encyclopédie Anarchiste: Assistance

ASSISTANCE n. f.


Aide, secours de toute nature. Dans toute société où la pauvreté est de rigueur pour le plus grand nombre, parce que la richesse est l’apanage d’une faible partie de la population, l’Assistance est appelée à tenir une place considérable et à jouer un rôle de première importance. Qu’on y réfléchisse un instant : ils sont là, surtout dans les fortes agglomérations urbaines, des milliers et des milliers vivant de privations, angoissés par l’incertitude du lendemain, dénués de tous moyens d’existence. Habitation, vêtement, nourriture, rien ne leur est assuré. Ils vivent, péniblement, au jour le jour, incessamment menacés de manquer du strict nécessaire. Ils errent dans la rue, coudoyant le luxe insolent des privilégiés, ce qui leur rend plus douloureux encore et plus intolérable leur dénuement injustifié. Telle est leur détresse matérielle et morale, qu’ils sont enclins - ô ironie ! - à bénir, avec reconnaissance et humilité, toute main secourable qui se tend vers eux, cette main appartînt-elle à celui qui constamment les dépouille et n’est riche que dans la mesure où ces miséreux sont indigents.

Du jour où il y eut des distinctions de situation et de fortune, du jour surtout où ces distinctions amenèrent la graduelle formation des classes opposées, l’Assistance s’imposa comme une institution réclamée par les possédants eux-mêmes, parce que, seule, elle était de nature à garantir leur tranquillité et à protéger leurs biens et leurs personnes. Menacés par le perpétuel danger que la misère fait courir à leurs richesses et à la sécurité de leur existence, les possesseurs de la fortune ont toujours considéré la pratique de l’Assistance comme le moyen le plus élégant, le plus sûr et le moins onéreux de mettre leur peau et leurs trésors à l’abri des entreprises dont le dénuement peut être l’instigateur.

Privée ou publique, individuelle ou collective, l’Assistance leur apparut comme le calcul le plus adroit. Ils discernèrent, dans l’organisation méthodique de l’Assistance, une soupape de dégagement, destinée à éviter l’explosion de la machine. Naïfs, et d’une impardonnable naïveté, seraient ceux qui attribueraient à une idée d’équité, à un sentiment de solidarité ou d’humanité, les secours et l’aide accordés à ceux qui sont frappés de pauvreté, ou victimes de 1a maladie, de la vieillesse ou de l’infirmité.
II se peut que, dans la classe riche, il y ait quelques natures généreuses dont le cœur demeure sensible aux souffrances des pauvres. Mais c’est l’exception : l’exception qui confirme la règle.

La règle, c’est que : la fortune étant la récompense du travail et le fruit de l’épargne, ceux qui en sont privés ne le doivent qu’à leur paresse et à leur prodigalité. Je connais, par centaines, des gens qui se disent convaincus - et peut-être le sont-ils ! - que 1e paupérisme a pour origines la débauche, l’ivrognerie, la paresse, toutes choses que, d’un mot synthétique, ils appellent « le vice ».

J’ai tenté maintes fois de détruire cette conviction ; mes arguments, les innombrables exemples dont j’illustrais ma démonstration, se heurtaient à un mur de préjugés et d’incompréhension. La famille, l’éducation, l’opinion publique portent les privilégiés à se croire de race supérieure au vulgum pecus. Les délicatesses et raffinements au sein desquels ils naissent et vivent suscitent et développent graduellement chez eux le dégoût instinctif, le mépris irraisonné et une inconsciente répulsion qui va, parfois, jusqu’à la haine, de la pauvreté en haillons, du taudis qui pue et de la main sale qui sollicite un secours.

Le temps n’est plus - a-t-il véritablement existé ? - où l’opulente châtelaine, payant de sa personne, apportait au chevet du malade la grâce de son sourire, passait ses doigts fuselés dans les cheveux embroussaillés de la marmaille, s’inclinait avec respect devant le fauteuil où le vieillard indigent reposait ses membres rendus infirmes par un demi-siècle de travail opiniâtre et ne quittait pas l’humble chaumière ou le modeste logis, sans y oublier discrètement sa bourse. Le temps n’est plus où ces générosités matérielles s’accompagnaient d’un geste affectueux, d’une parole sortie du cœur, d’un regard compatissant et tendre qui faisaient aux secourus autant de bien que l’aide elle-même.

De nos jours, l’Assistance a revêtu d’autres formes ; le cœur des enrichis s’est lentement pétrifié : il y a trop de distance entre ceux qui ont tout pris et ceux qui se sont laissé tout prendre, pour qu’un contact s’établisse entre les uns et les autres.

L’Assistance est devenue un service public ; son fonctionnement exige des rouages de plus en plus nombreux et compliqués. Enfants abandonnés, vieillards sans ressources, malades sans soins, femmes en couche, justiciables sans défense, que sais-je encore ? Dans tous ces cas, c’est l’Administration qui intervient. Rigide, sévère, officielle, réglementée, parcimonieuse, méfiante, hautaine, sournoise, paperassière, hiérarchique, chicanière, exigeante, rapace, inquisitoriale, tatillonne, encombrante, l’Assistance a tous les défauts de la bureaucratie ( voir ce mot ). Suit une étude technique et d’ensemble sur l’Assistance. Les mots enfants assistés, femmes en couches, hôpitaux, hospices, orphelinats, soins médicaux gratuits, vieillards assistés à domicile ( voir ces mots ), nous fourniront l’occasion d’initier le lecteur au fonctionnement pratique de ces divers services qui, tous, relèvent de l’Assistance. (Voir aussi les mots Bienfaisance, Charité, Philanthropie. »)

Pour mettre fin à ces quelques considérations qui servent d’introduction aux exposés documentaires qui, chacun à sa place, se suivront, je crois utile d’insister sur le caractère véritable de l’Assistance : un observateur superficiel pourrait croire que l’organisation de l’Assistance part d’un généreux esprit de solidarité, d’un sentiment élevé de bonté et d’une conception exacte de la morale. Il n’en est rien, et celui qui se laisserait prendre à ce point aux apparences, serait la victime d’un bluff grossier. L’organisation sociale de l’Assistance est tout simplement le fait d’un milieu social inhumain, dont elle a pour but de réparer, dans une faible et insuffisante mesure, les cruelles et injustes inégalités. L’idée même de faire assister - et combien mal et si froidement ! - les déshérités par les privilégiés, ne peut être que la conséquence d’une société comme la société capitaliste où les uns regorgent de superflu, tandis que d’autres sont privés de l’indispensable.Bien plus :l’Assistance est un moyen incomparable de tenir en servitude et en résignation, les infortunés qui, s’ils étaient inexorablement abandonnés à leur sort lamentable, ne tarderaient pas à se réfugier dans la révolte. Grâce à des secours illusoires et dérisoires, secours qui ne transforment pas leur situation et ne font que la perpétuer, les malheureux supportent passivement l’injustice de leur condition.

L’Assistance est une aumône que la Société abandonne à ses victimes pour éviter la restitution qui leur est due.

C’est l’os qu’elle jette aux loups affamés dont les crocs pourraient se montrer par trop menaçants.


Sébastien FAURE.

mardi 2 mai 2017

Ras le cul!!!

Oui ras le cul de tous ces sacs à merde qui accusent les autres de ce qu'ils ont crée. Jamais le FHaine n'a autant passé en radio en télé tout en pleurnichant sans cesse de ne jamais passé.

Personne ne leur répond qu'ils font partis d'un système auquel ils adhèrent. Chacun y trouve son compte.

Eux les enculés de fachos grimpent parce qu'ils essaiment leurs idées nauséabondes et les autres qui savent qui ne peuvent plus être élus avec leurs "idées néolibérales" utilisent les fachos pour faire peur et passer encore et encore.

Alors chiche...Allons jusqu'au bout de ce système merdique et mettons les au pouvoir.

Qui en paieraient le prix?? Ceux par qui le drame sera arrivé: les journalistes. Comme chez Poutine. Les journalistes assassinés chez eux.

Et les sans boulot qui ont voté la Truie, en camp car improductifs.

Plus de syndicats, pour ce qu'ils servent pour certains ce ne serait pas un mal.

Et puis cette police haineuse pourrait enfin s'exprimer sans risquer, au fait sans risquer quoi? rien ils sont déjà couverts. Droit à la légitime défense. On tire on pose les questions ensuite.

Et ces éditorialistes qui parlent qui parlent qui brassent du vent, qui hurlent que la Truie est là proche avec ses dents longues, mais ils continuent à parler.

Et puis ils hurlent parce qu'il y en a un qui ne joue plus ce jeu mortifère. 7 millions ne jouent plus le jeu plus les abstentionnistes, vous savez ces hideux personnages qui seraient la cause de tout.

Tous ces gens ne veulent plus jouer. Ils sont quoi? "Insoumis"?  Mais merde il ne faut pas, pas en ce moment, ce modèle s'effondre, on a besoin de tout le monde. Vite!

Alors, ce système s'effondre et il entraîne avec lui tous les innocents, parce qu'il faut aller jusqu'au bout, jusqu'à l'horreur...

Et si nous n'arrivions pas à revenir? Nous sommes revenu une fois de l'abominable, de l'innommable pourquoi pas encore cette fois ci?

Vous vous rendez compte des Auschwitz en journée continue sur BFMerde avec Rachline devant la grille "Arbeit macht frei" .

Nicolas Bay qui nous parlerait de la grandeur de la Truie sur la seule chaîne officielle.

Des colloques internationaux avec la Tchétchénie sur le problème de homosexualité.