dimanche 15 juillet 2018

Lignes N° 56




Catherine Chalier : La rafale de vent qui a poussé Miguel Abensour dans le dos

« Le philosophe (Lévinas) y décrit en effet l'âme tyrannisée comme une âme qui ne sent même plus le commandement, car c'est une âme qui obéit par penchant. »

Miguel Abensour :

« L'amour du maître remplit l'âme à tel point que l'âme ne prend plus de distance. »

La Boétie tirée de «Discours de la servitude volontaire » :

« Comment se fait-il que les hommes combattent pour leur servitude comme s'il s'agissait de leur salut ? »

« En effet si l’État a pour origine et fonction de canaliser la violence, au nom de quoi pourra-t-on juger sa propre violence censée assurer ordre et sécurité ?

« Pour penser autrement la politique, il convient de penser la métapolitique, ce qu'on ne peut faire en partant du conatus, de l'effort de chacun pour persévérer dans l'être. »

« Cependant, préviennent les prophètes, cette fin ne sera ni heureuse ni pacifique, mais très certainement consternantes et désastreuse, si l'injustice, la haine gratuite et le mépris des sans-droits – la veuve, l'orphelin et l'étranger – continuent comme s'ils constituaient des dtails insignifiants dans la grande histoire. »

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