Quand je
l'ai aperçue marcher devant moi, j'ai immédiatement compris que nous
possédions les mêmes matins.
Elle
marchait devant moi sans se retourner ; et elle savait que nous
allions sans doute finir notre vie ensemble.
J'aurais
beau lui dire que le 25 juillet 2024 à 10 h 30, je mettrai un terme
à ma vie ; elle ne pourra envisager un avenir à ce jour
funeste.
Je lui ai
demandé sa main alors qu'elle n'attendait plus rien du genre
« masculin » si ce n'est une nouvelle souffrance, une
nouvelle balafre, ou un nouvel handicap.
« Tu
as souri lorsque tu as vu mon désarroi.
-je souris à
chaque fois que je te surprends car, dans ces moments là, je ne
cesse de te dire « je t'aime ». Et un nouveau désarroi
s'ajoute au premier lorsque tu ne comprends pas ce qui se passe. Et
l'amour se nourrit de l'amour.
-Ne peux-tu
pas simplement me dire « je t'aime » ?
-Non, je ne
peux pas. Tu ne survivrais pas à la banalité. »
Je l'ai
regardé venir à moi dans cette église.
Dans sa robe blanche...
et
l'éternité à jamais a eu cette saveur si particulière
Si particulière
que je
retrouve à chacun de ses baisers.
M.A.
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