Se
compromettre, c'est à dire entrer dans une affaire, dans une
organisation, dans un parti ; participer à une action et s'y mêler
de manière à se créer des embarras susceptibles de menacer sa
réputation.
La
compromission est donc l'action de se compromettre. Les
compromissions sont nombreuses, surtout dans le monde politique
étroitement lié au monde financier et industriel, qui trouve dans
les « représentants » du peuple des agents qualifiés pour
soutenir, moyennant salaires, ses intérêts dans les parlements.
Les
compromissions de certains ministres ou hommes d'État, dans
certaines affaires véreuses, ont parfois soulevé des scandales, et
nous ont dévoilé les dessous de la politique. Il est peu de
parlementaires, quelle que soit leur situation de fortune, qui se
refusent à certaines compromissions pour toucher les scandaleux «
pots-devin » que leur offrent les gros spéculateurs et les gros
industriels à la recherche de contrats avantageux et de commandes
importantes.
Mais
les scandales n'ont pas arrêté les exploits de toute cette canaille
qui ne cherche qu'à s'enrichir, pour qui le mandat politique arraché
à la naïveté populaire n'est qu'une source de revenus et qui
considère que la compromission n'est indélicate que dans la mesure
où elle est dévoilée, puisque la fin justifié les moyens.
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