samedi 14 juillet 2018

Journal de la Commune


Voici le fait auquel nous faisons allusion plus haut, raconté par un témoin oculaire:

Deux bataillons de gardes nationaux occupaient le pont de Neuilly, lorsqu’ils virent arriver une colonne ayant en tête un colonel de gendarmerie, lequel, pour manifester des intentions pacifiques, s’avança avec ses hommes la crosse en l’air. Les gardes nationaux, espérant fraterniser, s’avancèrent à leur tour et furent reçus par une décharge qui les fusilla presque à bout portant. Pareil guet-apens n’a pas besoin d’autre commentaire.


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