Voici
le fait auquel nous faisons allusion plus haut, raconté par un
témoin oculaire:
Deux
bataillons de gardes nationaux occupaient le pont de Neuilly,
lorsqu’ils virent arriver une colonne ayant en tête un colonel de
gendarmerie, lequel, pour manifester des intentions pacifiques,
s’avança avec ses hommes la crosse en l’air. Les gardes
nationaux, espérant fraterniser, s’avancèrent à leur tour et
furent reçus par une décharge qui les fusilla presque à bout
portant. Pareil guet-apens n’a pas besoin d’autre commentaire.
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