-Le
506 datant du 14 septembre, annonce : « Sommet de la
gauche : L’entente forcée ».
La rubrique « Politique » des pages 6-7-
contient principalement deux articles : Sommet de la gauche «
Socialisme à la Soarès ou « socialisme » à la Gierek. Un sommet
contre les travailleurs » -page 6- et « Convergences et
divergences » -page 7-. L’article de la page 6
(Un
sommet contre les travailleurs) explique que le PCF et le PS –et
les radicaux de gauche- sont condamnés à s’entendre et critique
l’idée que
«
Le PCF aux portes du gouvernement refuserait de son plein gré de
ramasser les fruits de la politique d’alliance avec
le PS développée depuis 5 ans » car « Le PCF, qui depuis
15 ans développe comme seule et unique perspective pour les
travailleurs la victoire électorale de l’union de la gauche,
prendrait le risque de faire ainsi volte-face, décourageant
du même coup nombre de ses électeurs qui déjà se posent multiples
questions sur la nature de l’union de la gauche. ». Il
apparaît dans ces conditions « peu vraisemblable que le PCF
prenne l’initiative de la rupture compte-tenu du
préjudice électoral qu’il subirait, et surtout de
l’impossibilité qui en résulterait pour lui de pénétrer
enfin dans les ministères, dans les rangs de la haute
administration, dans la direction des entreprises nationalisées. »
la querelle depuis 4 mois c’est pour « se démarquer du PS mais
non de rompre. » et que « le PS de son côté ne peut pas
non plus remettre en cause, sans dommage, l’accord électoral de
72.
» alors qu’il a « déjà tiré de son alliance un profit
important puisqu’il est maintenant grâce à la nouvelle
virginité que lui a donné le PCF en 72, le premier parti de gauche
sur la plan électoral devançant nettement le PCF alors qu’on
s’en souvient, la vieille SFIO vermoulue était à la fin des
années 60 en chute libre. ». C’est pourquoi « la rupture
de l’union de la gauche au terme de ce sommet paraît être
l’hypothèse la plus invraisemblable. ».
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