Je parlais dans l'article précédent de la sémantique et de la lutte des idées/:
Voilà ce que j'ai pris en peu de temps sur BFM, la chaîne de "l'information", je dirais de la désinformation ou de la propagande libérale.
RMC/BFM Bourdin le matin
"J'ai été agressé par 3 hommes de race noire." Aucune réaction de la part de personne. Et pourtant, Bourdin aurait reprendre cet homme.
"Noire" n'est pas une race mais une couleur.
Dans les informations de cette chaîne le 12 septembre au matin, seule la CGT appelait à manifester ce jour. En fait, l'image que l'on se fabrique c'est la CGT, les manifestants contre Macron, seul à l'autre bout du défilé.
Quelle est l'image que l'on voit? Un homme seule face à la rage des "rouges"
BFM à 11h05:
"Tour de chauffe des anti-Macron"
Ils ne sont pas contre Macron, contre l'homme Macron mais contre son projet de société. Ce n'est pas la haine contre une personne mais contre le projet de société qu'il veut voir se développer.
Nous sommes contre la casse de la protection des salariés face à des patrons de plus en plus voraces et inhumains.
Vouloir nous faire qu'il existe un dialogue social équilibré", honnête dans l'entreprise, c'est se foutre carrèment de la gueule de ceux qui se battent tous les jours contre leurs patrons. C'est ce qu'on appelle du mépris, du cynisme.
"Mélenchon fait une OPA sur le mouvement social"
Voilà comment on casse la solidarité: on prête aux uns et aux autres des idées qui ne sont pas forcément les leurs.
De la solidarité on passe à un calcul politicien. Nous ne devons pas entrer dans ce genre de calcul et ne pas prendre pour argent comptant les dires des "journalistes" qui n'ont été que des VRP de Macron.
J'en reviens à Martinez: je trouve que c'est de la mauvaise foi de sa part d'être aller dire à Mélenchon qu'il ne défilera pas avec lui le 23 par volonté de garder le mouvement syndical indépendant des partis politiques. On ne l'a pas entendu après sa visite aux membres du parti communiste.
Ensuite, on ne lui demandait pas de voter pour Mélenchon mais de participer à un défilé contre la casse social. Le social c'est le pré carré des syndicats donc il n'aurait pas du refuser de si mauvaise grâce.
Et enfin, nous sommes devant une charge sans précédent sur le modèle de société que l'on veut nous imposer comme une évidence, comme une chose inéluctable, donc ce que nous devons faire, au nom de la survie de la solidarité, de l'entraide, d'une vie humaine en commun, c'est l'union de masse, sans faille, sans calcul et je le répète encore une fois, ce n'est pas parce que les élites syndicales et politiques peuvent être calculatrices que nous, la base, ceux qui se rencontrent dans les défilés, dans les grèves et dans les meetings, sommes obligés de les suivre.
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