Le
citoyen URBAIN, qui arrive de Neuilly, assure qu’il manque des
canons et des munitions…
Le
citoyen MEILLET donne lecture d’un lettre, au sujet d’un nouvel
empiétement du Comité central, qui prétend se réserver le droit
de viser les passeports. Un citoyen, ayant un passeport en règle de
la Commune, n’a pu passer aux portes de Paris, parce que son
passeport ne portait pas les cachets de la douzième légion.
Le citoyen GÉRESME dit que, dès demain, la municipalité du douzième mettra fin à ce nouveau conflit des pouvoirs; si on veut le charger de ce soin, dès demain le Comité central n’existera plus.
Le citoyen THEISZ s’élève contre des empiétements de tous genres que commettent des gardes nationaux.
Le citoyen VERMOREL demande qu’on fasse arrêter le chef de poste, qui a empêché un citoyen de sortir de Paris, malgré un passeport de la Commune.
Après quelques observations des citoyens V. CLÉMENT, PARISEL, OSTYN, J.-B. CLÉMENT, AVRIAL, CHAMPY, BILLIORAY, LEFRANÇAIS, MEILLET et GÉRARDIN, la Commune accepte l’ordre du jour suivant, présenté par les citoyens THEISZ et MALON:
«La Commune, considérant que l’unique pouvoir actuellement existant réside dans la Commune, que c’est aux municipalités, émanations directes de la Commune, qu’il appartient de maintenir l’ordre et de faire cesser dans leurs arrondissements respectifs […], que le délégué à la Guerre doit leur fournir son concours pour établir leur suprématie dans l’arrondissement, passe à l’ordre du jour.»
On donne lecture du rapport militaire. Le rapport a déjà paru le matin; la Commune se plaint de n’avoir pas les nouvelles les plus fraîches. Le rapport militaire ne parle pas d’une attaque des Versaillais du côté sud; cependant, il est certain qu’une forte canonnade et le grelottement des mitrailleuses ont été entendus de ce côté une partie de la nuit.
Le citoyen URBAIN, qui arrive de Neuilly, assure qu’il manque des canons et des munitions; si les gardes nationaux en avaient eu hier en quantité suffisante, ils terminaient la lutte sur ce point, et le combat d’aujourd’hui n’aurait pas eu lieu.
Le citoyen J.-B. CLÉMENT donne des renseignements dans ce genre; il croit que la Guerre ne fait pas tout le possible.
Après quelques observations des citoyens FORTUNÉ HENRY, AVRIAL, THEISZ, LEFRANÇAIS, VALLÈS et CHAMPY, il est décidé que le citoyen CLUSERET devra, à chaque séance, se présenter à la Commune de 3 à 6 heures.
Une communication, autre que le rapport officiel, fait mention de deux drapeaux pris aux Versaillais à Neuilly, et apportés à l’Hôtel de Ville; un de ces drapeaux est reconnu pour un drapeau de Charette.
Le citoyen GÉRESME dit que, dès demain, la municipalité du douzième mettra fin à ce nouveau conflit des pouvoirs; si on veut le charger de ce soin, dès demain le Comité central n’existera plus.
Le citoyen THEISZ s’élève contre des empiétements de tous genres que commettent des gardes nationaux.
Le citoyen VERMOREL demande qu’on fasse arrêter le chef de poste, qui a empêché un citoyen de sortir de Paris, malgré un passeport de la Commune.
Après quelques observations des citoyens V. CLÉMENT, PARISEL, OSTYN, J.-B. CLÉMENT, AVRIAL, CHAMPY, BILLIORAY, LEFRANÇAIS, MEILLET et GÉRARDIN, la Commune accepte l’ordre du jour suivant, présenté par les citoyens THEISZ et MALON:
«La Commune, considérant que l’unique pouvoir actuellement existant réside dans la Commune, que c’est aux municipalités, émanations directes de la Commune, qu’il appartient de maintenir l’ordre et de faire cesser dans leurs arrondissements respectifs […], que le délégué à la Guerre doit leur fournir son concours pour établir leur suprématie dans l’arrondissement, passe à l’ordre du jour.»
On donne lecture du rapport militaire. Le rapport a déjà paru le matin; la Commune se plaint de n’avoir pas les nouvelles les plus fraîches. Le rapport militaire ne parle pas d’une attaque des Versaillais du côté sud; cependant, il est certain qu’une forte canonnade et le grelottement des mitrailleuses ont été entendus de ce côté une partie de la nuit.
Le citoyen URBAIN, qui arrive de Neuilly, assure qu’il manque des canons et des munitions; si les gardes nationaux en avaient eu hier en quantité suffisante, ils terminaient la lutte sur ce point, et le combat d’aujourd’hui n’aurait pas eu lieu.
Le citoyen J.-B. CLÉMENT donne des renseignements dans ce genre; il croit que la Guerre ne fait pas tout le possible.
Après quelques observations des citoyens FORTUNÉ HENRY, AVRIAL, THEISZ, LEFRANÇAIS, VALLÈS et CHAMPY, il est décidé que le citoyen CLUSERET devra, à chaque séance, se présenter à la Commune de 3 à 6 heures.
Une communication, autre que le rapport officiel, fait mention de deux drapeaux pris aux Versaillais à Neuilly, et apportés à l’Hôtel de Ville; un de ces drapeaux est reconnu pour un drapeau de Charette.
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