RASTOUL.
Dans l’inspection que je viens de faire à l’ambulance du
Luxembourg, j’ai constaté que les baraquements laissaient beaucoup
à désirer; il pleut dans toutes les baraques sur les blessés.
DUPONT.
Le gardien de la prison devra prendre le nom de celui qui est
venu.
THEISZ. Quant à la question du secret, il y a beaucoup de membres ici qui savent à quoi s’en tenir. Tout membre de la Commune qui entrera dans une prison, en assume toute la responsabilité; mais il faut dire dans l’Officiel que nous sommes des magistrats municipaux et que nous avons quelques droits à être écoutés. Si nous n’arrivons pas à nous faire entendre, je ne·sais pas ce que nous faisons ici.
AMOUROUX. Je ferai remarquer que nous n’avons pas de nouvelles, depuis trois jours, de Lefrançais ni de Gambon. Ils devraient nous avoir fait un rapport.
VERMOREL. Oudet avait été nommé par la Commission exécutive pour aller à Passy; maintenant que Longuet est nommé dans cet arrondissement, il remplacera les citoyens Lefrançais et Gambon.
LE PRÉSIDENT. Il y a un membre à nommer en remplacement du citoyen Beslay, comme inspecteur des prisons.
L’assemblée nomme le citoyen Victor CLÉMENT, comme adjoint aux citoyens GAMBON et J. MIOT.
RANVIER. Il y a là deux questions différentes et qu’il faut bien distinguer.
Nouvelle lecture des deux propositions déjà citées.
DURAND. Je demande à ce que l’on donne à tous les membres de la Commune la faculté de visiter toutes les maisons de détention.
MIOT. Je demande à ce que l’on vote l’ordre du jour pur et simple sur les conclusions du rapport.
Les conclusions sont adoptées. On passe à la nomination d’une Commission de trois membres.
VALLÈS. Je tiens à vous signaler l’importance qu’il y a pour nous à visiter les prisons, car je puis signaler moi-même aux délégués tel cas particulier que j’aurai découvert.
MIOT. Le but de notre proposition avait trait à un cas spécial; maintenant, si vous voulez étendre notre mandat, nous acceptons.
VARLIN demande à ce que l’on nomme un autre membre que Beslay qui est souffrant.
MIOT. Vous pourrez choisir tel membre que vous voudrez.
LE PRÉSIDENT. Je mets aux voix la proposition de Vallès ainsi conçue:
«Tout membre de la Commune pourra visiter les prisons et tous les établissements publics.»
Adopté à l’unanimité.
VERMOREL. Je demande que l’Assemblée décide par un vote la note qui sera insérée à l’Officiel pour la destitution de Pilotell.
L’Assemblée, consultée, décide que la note paraîtra à l’Officiel.
LE PRÉSIDENT. Le citoyen Dereure propose d’ajouter les mots: «et militaires» à la proposition Vallès.
Cette modification est adoptée.
EUDES déclare qu’il a été transmis à la Légion d’honneur 500 kilos d’argent.
RASTOUL. Dans l’inspection que je viens de faire à l’ambulance du Luxembourg, j’ai constaté que les baraquements laissaient beaucoup à désirer; il pleut dans toutes les baraques sur les blessés. Le Directeur de cette ambulance a demandé qu’on lui envoyât d’urgence un architecte pour essayer de remédier à cette situation déplorable.
LONGUET. Avant de lever la séance, je crois qu’il serait nécessaire, non pas de discuter l’ordre du jour, mais au moins de prendre une décision. Je demanderai à ce que, dès ce soir, on nomme un caissier, qui prenne possession de la caisse du Journal Officiel et se fasse rendre des comptes. Il faut absolument que le journal devienne la propriété de la Commune et soit parfaitement entre vos mains. Quant à la situation actuelle, c’est une situation irrégulière qui ne peut subsister. Demain je vous ferai une proposition de nommer un ou deux délégués qui s’entendront et feront un rapport. Quant à votre décision de mettre l’Officiel à cinq centimes, il y a une grande difficulté à cause de l’édition du soir, qui est déjà à 3 centimes; je proposerais qu’on fixât le prix à 10 centimes en changeant le format.
RÉGÈRE. Il faut que l’administration entière soit dans les mains de la Commune.
LONGUET. Le citoyen Régère me semble ne pas avoir très bien compris. Il y a l’administration, et c’est évident qu’elle doit être tout entière dans nos mains; mais il y a aussi la rédaction et la publication.
LANGEVIN. J’avais demandé la parole pour l’ordre du jour.
THEISZ. J’ai demandé la parole pour adresser une interpellation. La Commission chargée de faire une enquête sur la moralité de tous les membres de l’Assemblée a-t-elle terminé son travail? Tous les membres de la Commune sont-ils dignes d’y siéger?
DEMAY. Je crois que je suis le seul membre présent de cette Commission. Je vous dirai que la Commission ne s’est pas réunie du tout et qu’elle n’a pas pris de décision. Le citoyen Protot nous a envoyé deux pièces. J’ai demandé le nom des membres nommés et je n’ai pu obtenir les noms.
LANGEVIN. J’ai à dire à peu près la même chose comme membre de cette Commission; et j’ajouterai qu’il y a des membres qui me semblent prendre leur mandat avec beaucoup de légèreté. ll y a beaucoup de membres qui sortent de la salle avant que la séance soit levée. J’ai prié tous les membres de bien vouloir rester jusqu’à la fin de la séance. Touchant l’enquête, personne ne s’est présenté. Tous les jours, au début de la séance, on vient faire des propositions. Il y a quinze jours, on a déposé un projet, touchant le Mont-De-Piété. Eh! bien, il n’est pas encore à l’ordre du jour.
La séance est levée à 7 heures 1/2.
THEISZ. Quant à la question du secret, il y a beaucoup de membres ici qui savent à quoi s’en tenir. Tout membre de la Commune qui entrera dans une prison, en assume toute la responsabilité; mais il faut dire dans l’Officiel que nous sommes des magistrats municipaux et que nous avons quelques droits à être écoutés. Si nous n’arrivons pas à nous faire entendre, je ne·sais pas ce que nous faisons ici.
AMOUROUX. Je ferai remarquer que nous n’avons pas de nouvelles, depuis trois jours, de Lefrançais ni de Gambon. Ils devraient nous avoir fait un rapport.
VERMOREL. Oudet avait été nommé par la Commission exécutive pour aller à Passy; maintenant que Longuet est nommé dans cet arrondissement, il remplacera les citoyens Lefrançais et Gambon.
LE PRÉSIDENT. Il y a un membre à nommer en remplacement du citoyen Beslay, comme inspecteur des prisons.
L’assemblée nomme le citoyen Victor CLÉMENT, comme adjoint aux citoyens GAMBON et J. MIOT.
RANVIER. Il y a là deux questions différentes et qu’il faut bien distinguer.
Nouvelle lecture des deux propositions déjà citées.
DURAND. Je demande à ce que l’on donne à tous les membres de la Commune la faculté de visiter toutes les maisons de détention.
MIOT. Je demande à ce que l’on vote l’ordre du jour pur et simple sur les conclusions du rapport.
Les conclusions sont adoptées. On passe à la nomination d’une Commission de trois membres.
VALLÈS. Je tiens à vous signaler l’importance qu’il y a pour nous à visiter les prisons, car je puis signaler moi-même aux délégués tel cas particulier que j’aurai découvert.
MIOT. Le but de notre proposition avait trait à un cas spécial; maintenant, si vous voulez étendre notre mandat, nous acceptons.
VARLIN demande à ce que l’on nomme un autre membre que Beslay qui est souffrant.
MIOT. Vous pourrez choisir tel membre que vous voudrez.
LE PRÉSIDENT. Je mets aux voix la proposition de Vallès ainsi conçue:
«Tout membre de la Commune pourra visiter les prisons et tous les établissements publics.»
Adopté à l’unanimité.
VERMOREL. Je demande que l’Assemblée décide par un vote la note qui sera insérée à l’Officiel pour la destitution de Pilotell.
L’Assemblée, consultée, décide que la note paraîtra à l’Officiel.
LE PRÉSIDENT. Le citoyen Dereure propose d’ajouter les mots: «et militaires» à la proposition Vallès.
Cette modification est adoptée.
EUDES déclare qu’il a été transmis à la Légion d’honneur 500 kilos d’argent.
RASTOUL. Dans l’inspection que je viens de faire à l’ambulance du Luxembourg, j’ai constaté que les baraquements laissaient beaucoup à désirer; il pleut dans toutes les baraques sur les blessés. Le Directeur de cette ambulance a demandé qu’on lui envoyât d’urgence un architecte pour essayer de remédier à cette situation déplorable.
LONGUET. Avant de lever la séance, je crois qu’il serait nécessaire, non pas de discuter l’ordre du jour, mais au moins de prendre une décision. Je demanderai à ce que, dès ce soir, on nomme un caissier, qui prenne possession de la caisse du Journal Officiel et se fasse rendre des comptes. Il faut absolument que le journal devienne la propriété de la Commune et soit parfaitement entre vos mains. Quant à la situation actuelle, c’est une situation irrégulière qui ne peut subsister. Demain je vous ferai une proposition de nommer un ou deux délégués qui s’entendront et feront un rapport. Quant à votre décision de mettre l’Officiel à cinq centimes, il y a une grande difficulté à cause de l’édition du soir, qui est déjà à 3 centimes; je proposerais qu’on fixât le prix à 10 centimes en changeant le format.
RÉGÈRE. Il faut que l’administration entière soit dans les mains de la Commune.
LONGUET. Le citoyen Régère me semble ne pas avoir très bien compris. Il y a l’administration, et c’est évident qu’elle doit être tout entière dans nos mains; mais il y a aussi la rédaction et la publication.
LANGEVIN. J’avais demandé la parole pour l’ordre du jour.
THEISZ. J’ai demandé la parole pour adresser une interpellation. La Commission chargée de faire une enquête sur la moralité de tous les membres de l’Assemblée a-t-elle terminé son travail? Tous les membres de la Commune sont-ils dignes d’y siéger?
DEMAY. Je crois que je suis le seul membre présent de cette Commission. Je vous dirai que la Commission ne s’est pas réunie du tout et qu’elle n’a pas pris de décision. Le citoyen Protot nous a envoyé deux pièces. J’ai demandé le nom des membres nommés et je n’ai pu obtenir les noms.
LANGEVIN. J’ai à dire à peu près la même chose comme membre de cette Commission; et j’ajouterai qu’il y a des membres qui me semblent prendre leur mandat avec beaucoup de légèreté. ll y a beaucoup de membres qui sortent de la salle avant que la séance soit levée. J’ai prié tous les membres de bien vouloir rester jusqu’à la fin de la séance. Touchant l’enquête, personne ne s’est présenté. Tous les jours, au début de la séance, on vient faire des propositions. Il y a quinze jours, on a déposé un projet, touchant le Mont-De-Piété. Eh! bien, il n’est pas encore à l’ordre du jour.
La séance est levée à 7 heures 1/2.
Les
Secrétaires de la séance:
Ant. ARNAUD, AMOUROUX.
Ant. ARNAUD, AMOUROUX.
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