jeudi 28 septembre 2017

Citations d'écrivains Dossier N°2




Jean Anouilh : Ardèle ou la marguerite

« Vous nous enterrerez tous
-Je l'espère mais dans quel état ? J'aurais préféré vous enterrer jeune homme ? »

« Je crois que la comtesse aime encore son mari.
-Liliane est capable de tout. »

Le comte se rend au chevet de sa maîtresse. La comtesse est présente.

« Mon pauvre ami, vous êtes lamentable. Allez donc vite le faire vomir, votre tendron. J'ai pitié de vous.
-Moi aussi Liliane, j'ai pitié de nous. Heureusement que nous sommes ridicules, sans quoi cela serait vraiment trop triste, cette histoire. »

Ovide : « L'art d'aimer »

«Chez elles le plaisir naît sans provocation irritante : ce plaisir le plus doux, celui que partagent à la fois et l’amante et l’amant. Je hais des embrassements dont l’effet n’est pas réciproque : aussi les caresses d’un adolescent ont-elles pour moi peu d’attrait. Je hais cette femme qui se livre parce qu’elle doit se livrer, et qui, froide au sein du plaisir, songe encore à ses fuseaux. Le plaisir qu’on m’accorde par devoir cesse pour moi d’être un plaisir, et je dispense ma maîtresse de tout devoir envers moi. Qu’il m’est doux d’entendre sa voix émue
exprimer la joie qu’elle éprouve, et me prier de ralentir ma course pour prolonger son bonheur ! J’aime à la voir, ivre de volupté, fixer sur moi ses yeux mourants, ou, languissante d’amour, se refuser longtemps à mes caresses ! »

Jean Anouilh : Ornifle ou le courant d'air

« Je n'aime pas les sous-entendus. Je les comprends assez pour qu'ils m'inquiètent et pas assez pour les comprendre ».

Paul Morand 1888-1976 : Je brûle Moscou

« ...la bouche comme un marécage insalubre, les cheveux comme une chaise dépaillée... »

« Les femmes, c'est le triomphe du mou. »

« Je me regarde dans la glace d'une devanture. Encore moi ; peut-être me détesterais-je moins si je n'étais forcé de me voir tous les jours ? »

Oscar Wilde 1854-1900 : L'âme humaine sous le régime socialiste

« La dictature de la nécessité empêche les pauvres de s'éduquer et de se révolter »

« Le progrès vient des rebelles et des insoumis ».

« Une classe dans la misère ne peut pas voir à quel point elle est dans la misère, il faut forcément un regard extérieur ».

« atteindre l'individualisme, forme ultime de liberté en passant par le socialisme ».
« La charité crée de la misère et empêche les pauvres de relever la tête et de s'en sortir. Ils sont obligés de dire merci et ont l'impression de devoir toujours quelque chose ».

« L'autoritarisme part des primes, ce sont des appâts pour que les salariés ne lèvent pas la tête et s'aperçoivent qu'ils sont sous une autorité ».

Si il y avait moins de misère, il y aurait moins de crimes. Les crimes de misère sont dus à la jalousie. Un partage équitable des besoins naturels, il n'y aura plus de jalousie ».

« La machine au lieu d'être l'esclave de l'homme et de le libérer des tâches pénibles est une concurrente directe et met à la rue 500 personnes ».

« Le travail n'est pas un état normal. Si les machines font le travail de l’homme, celui ci pourra faire ce pour quoi il est fait : flâner, rêver, réfléchir ,créer et avoir des loisirs ».

«Progresser c'est réaliser des utopies »









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