Jean
Anouilh : Ardèle ou la marguerite
« Vous nous enterrerez
tous
-Je l'espère mais dans quel
état ? J'aurais préféré vous enterrer jeune homme ? »
« Je crois que la comtesse
aime encore son mari.
-Liliane est capable de tout. »
Le comte se rend au chevet de sa
maîtresse. La comtesse est présente.
« Mon pauvre ami, vous
êtes lamentable. Allez donc vite le faire vomir, votre tendron. J'ai
pitié de vous.
-Moi aussi Liliane, j'ai pitié
de nous. Heureusement que nous sommes ridicules, sans quoi cela
serait vraiment trop triste, cette histoire. »
Ovide :
« L'art d'aimer »
«Chez
elles le plaisir naît sans provocation irritante : ce plaisir le
plus doux, celui que partagent à la fois et l’amante et l’amant.
Je hais des embrassements dont l’effet n’est pas réciproque :
aussi les caresses d’un adolescent ont-elles pour moi peu
d’attrait. Je hais cette femme qui se livre parce qu’elle doit se
livrer, et qui, froide au sein du plaisir, songe encore à ses
fuseaux. Le plaisir qu’on m’accorde par devoir cesse pour moi
d’être un plaisir, et je dispense ma maîtresse de tout devoir
envers moi. Qu’il m’est doux d’entendre sa voix émue
exprimer
la joie qu’elle éprouve, et me prier de ralentir ma course pour
prolonger son bonheur ! J’aime à la voir, ivre de volupté, fixer
sur moi ses yeux mourants, ou, languissante d’amour, se refuser
longtemps à mes caresses ! »
Jean
Anouilh : Ornifle ou le courant d'air
« Je
n'aime pas les sous-entendus. Je les comprends assez pour qu'ils
m'inquiètent et pas assez pour les comprendre ».
Paul
Morand 1888-1976 : Je brûle Moscou
« ...la bouche comme un
marécage insalubre, les cheveux comme une chaise dépaillée... »
« Les femmes, c'est le
triomphe du mou. »
« Je
me regarde dans la glace d'une devanture. Encore moi ; peut-être
me détesterais-je moins si je n'étais forcé de me voir tous les
jours ? »
Oscar
Wilde 1854-1900 : L'âme humaine sous le régime socialiste
« La dictature de la
nécessité empêche les pauvres de s'éduquer et de se révolter »
« Le progrès vient des
rebelles et des insoumis ».
« Une classe dans la
misère ne peut pas voir à quel point elle est dans la misère, il
faut forcément un regard extérieur ».
« atteindre
l'individualisme, forme ultime de liberté en passant par le
socialisme ».
« La charité crée de la
misère et empêche les pauvres de relever la tête et de s'en
sortir. Ils sont obligés de dire merci et ont l'impression de devoir
toujours quelque chose ».
« L'autoritarisme part des
primes, ce sont des appâts pour que les salariés ne lèvent pas la
tête et s'aperçoivent qu'ils sont sous une autorité ».
Si il y avait moins de misère,
il y aurait moins de crimes. Les crimes de misère sont dus à la
jalousie. Un partage équitable des besoins naturels, il n'y aura
plus de jalousie ».
« La machine au lieu
d'être l'esclave de l'homme et de le libérer des tâches pénibles
est une concurrente directe et met à la rue 500 personnes ».
« Le travail n'est pas un
état normal. Si les machines font le travail de l’homme, celui ci
pourra faire ce pour quoi il est fait : flâner, rêver,
réfléchir ,créer et avoir des loisirs ».
«Progresser c'est réaliser des
utopies »
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