Texte anonyme. Sans être d'accord avec le titre, et pour cause, quand on me connait on comprend, il n'en reste pas moins que les citations extraits de ce texte peuvent nous permettre der réfléchir.
Pour pratiquer le syndicalisme depuis quelques années maintenant, pour avoir participer à un certain nombre de réunions, je constate que l'appareil est bien huilé. Nous sommes, nous salariés détachés de notre travail pour participer à ces réunions, devant des personnes qui passent leu temps en réunion, brieffing, et brainstorming de toutes sortes.
Je pense que, à partir du moment où l'on s'assoit devant eux, que l'on accepte de se mettre autour d'une table, nous avons déjà accepter notre future défaite. et au vu de de nos défaites violentes successives, les choses doivent changer. Notre syndicalisme doit changer.
Les "discussions/négociations" dans les salons du Médef me font gerber. Me font hurler et m'attriste.
Nous devons repenser notre syndicalisme. Je vous conseille la lecture de Fernand Pelloutier, le fondateur des bourses du travail dans un texte qui s'appelle "Syndicalisme révolutionnaire". Nous avons des pistes à suivre; à se réapproprier.
Puisque l'entreprise ne négocie plus rien, je pense que nous devons nous présenter avec une liste de revendications. Puis, nous imposons la méthode questions/réponses. Et nous ressortons. Puis aux salariés, nous leur donnons les réponses de l'entreprise et nous leur demandons ce qu'ils comptent faire. Fin de la délégation et des professionnels de la négociation, nous les investissons, nous les intégrons en amont dans la construction de la lutte. Si nous n'avions pas abandonné cette méthode, nous ne serions plus que les militants en grève.
Comme disent les IWW: "Nous ne nous asseyons pas à la table que l'on renverse"
Une anecdote des IWW, syndicat ouvrier américain qui a payé très cher la lutte contre le capitalisme dans l'antre même de la bête. Vous connaissez l'agence Pinkerton? Cette agence que l'on voit dans les Lucky Luke. Eh bien cette agence était une agence de détectives et de gros bras que les patrons payaient pour casser les piquets de grèves, pour casser la gueule aux syndicalistes et même de tuer les plus virulents.
Les IWW, quand ils avaient pris une résolution, l'appliquaient de cette manière: Un jour, dans une usine, ils décident de finir à 16h. Une délégation montent dans le bureau du chef, les délégués mettent un coup de masse sur le bureau et disent: "à 16h on met bas les marteaux." et ils repartent. Le soir, à 16h, l'usine est vidée de ses ouvriers sans que le patron puisse faire quoique ce soit.
Pour pratiquer le syndicalisme depuis quelques années maintenant, pour avoir participer à un certain nombre de réunions, je constate que l'appareil est bien huilé. Nous sommes, nous salariés détachés de notre travail pour participer à ces réunions, devant des personnes qui passent leu temps en réunion, brieffing, et brainstorming de toutes sortes.
Je pense que, à partir du moment où l'on s'assoit devant eux, que l'on accepte de se mettre autour d'une table, nous avons déjà accepter notre future défaite. et au vu de de nos défaites violentes successives, les choses doivent changer. Notre syndicalisme doit changer.
Les "discussions/négociations" dans les salons du Médef me font gerber. Me font hurler et m'attriste.
Nous devons repenser notre syndicalisme. Je vous conseille la lecture de Fernand Pelloutier, le fondateur des bourses du travail dans un texte qui s'appelle "Syndicalisme révolutionnaire". Nous avons des pistes à suivre; à se réapproprier.
Puisque l'entreprise ne négocie plus rien, je pense que nous devons nous présenter avec une liste de revendications. Puis, nous imposons la méthode questions/réponses. Et nous ressortons. Puis aux salariés, nous leur donnons les réponses de l'entreprise et nous leur demandons ce qu'ils comptent faire. Fin de la délégation et des professionnels de la négociation, nous les investissons, nous les intégrons en amont dans la construction de la lutte. Si nous n'avions pas abandonné cette méthode, nous ne serions plus que les militants en grève.
Comme disent les IWW: "Nous ne nous asseyons pas à la table que l'on renverse"
Une anecdote des IWW, syndicat ouvrier américain qui a payé très cher la lutte contre le capitalisme dans l'antre même de la bête. Vous connaissez l'agence Pinkerton? Cette agence que l'on voit dans les Lucky Luke. Eh bien cette agence était une agence de détectives et de gros bras que les patrons payaient pour casser les piquets de grèves, pour casser la gueule aux syndicalistes et même de tuer les plus virulents.
Les IWW, quand ils avaient pris une résolution, l'appliquaient de cette manière: Un jour, dans une usine, ils décident de finir à 16h. Une délégation montent dans le bureau du chef, les délégués mettent un coup de masse sur le bureau et disent: "à 16h on met bas les marteaux." et ils repartent. Le soir, à 16h, l'usine est vidée de ses ouvriers sans que le patron puisse faire quoique ce soit.
Les
Anarchistes contre la classe ouvrière
« Pour
nos anarchistes, en accord avec les sociologues
bourgeois de tout poil, un mouvement social est un regroupement
d’individus provenant des couches populaires de la société (ils
n’utiliseront évidemment jamais utiliser le mot prolétariat,
terme soi-disant dépassé du 19e siècle…) qui essaie de
transformer la société selon ses intérêts. Bref, les mouvements
sociaux sont le syndicalisme, le mouvement communautaire, le
mouvement du droit au logement, le mouvement des chômeurs-euses, le
mouvement altermondialiste, etc. Il y en a une multitude. Et
justement, pour nous, il n’y a qu’un seul mouvement
révolutionnaire contre le capital : le mouvement prolétarien
révolutionnaire. En créant divers mouvements superficiels, nos
anarchistes évacuent complètement la notion du prolétariat compris
comme seul sujet révolutionnaire de l’histoire du capitalisme pour
la remplacer par la notion très floue de couches populaires ayant
plein d’intérêts à défendre… Sauf renverser le capitalisme! »
« Le
syndicat est aujourd’hui, et ce depuis longtemps,
l’outil que la bourgeoisie et son État utilisent pour assurer la
paix sociale en d’autres mots prévenir une révolution
prolétarienne. »
« La
conséquence de la pratique de l’anarchisme aujourd’hui est de
rabattre des prolétaires en recherche de voie révolutionnaire (en
ayant une phrase plutôt révolutionnaire) vers le réformisme et la
contre-révolution (en développant la pratique de la radicalisation
des mouvements sociaux, lire radicalisation du réformisme). »
« Les
staliniens, en fait, les véritables fossoyeurs de la révolution
russe, seraient des communistes? Oui, mais communistes autoritaires,
nous diraient les anarchistes. Or, les staliniens, pour nous, ne sont
en rien des communistes (même si on ajoute le qualificatif
autoritaire). Ils constituaient la bourgeoisie collective22
qui
exploitait le prolétariat de l’Europe orientale. Les anarchistes
ont donc participé à la campagne anti-communiste de la bourgeoisie
en proclamant les staliniens « communistes autoritaires », mais
tout de même communiste. Ils pouvaient ainsi proclamer sans remords
que le communisme autoritaire avait fait faillite (comme la
bourgeoisie) pour mettre de l’avant leur projet « communiste
libertaire ». Or, nous croyons qu’il a déjà été démontré au
long de ce texte que l’anarchisme, et même le courant communiste
libertaire, ne peut pas être communiste ni révolutionnaire. »
« Par
exemple, ils vont vouloir radicaliser un syndicat local, mais vont se
garder une petite gêne à s’affirmer comme anarchiste, à faire de
la propagande pour ne pas « brusquer » leurs interlocuteurs
ouvriers. À quoi cela sert-il d’être organisé alors? Cela reste
une tendance, mais quand même une tendance à « suivre le cul des
ouvriers » pour ne pas se les « aliéner », donc à se faire
réformiste pour s’adapter... à quoi au juste, à l’ordre
établi? »
« Vouloir
lutter contre la mondialisation sans lutter contre le capitalisme est
absurde puisque la mondialisation est une tendance obligée du
capital s’il veut se maintenir. Il faut donc que notre classe
renonce aux voies de garage telles que l’altermondialisme,
l’antilibéralisme et les campagnes de protectionnisme économique
nationaliste en ce que ce genre de voies de garage offert par la
bourgeoisie exige du prolétariat sa collaboration (de classe) avec
elle pour « redresser l’économie » nationale (lire redresser
l’exploitation!). »
« Pour
nous, sur la question du parti, il n’y a pas d’opposition entre
les masses et les chefs ou encore entre la spontanéité et la
conscience. Ce sont là de fausses oppositions qui apportent de
fausses solutions. »
« Le
rôle du parti est donc d’assurer la généralisation de la
conscience de classe à travers l’élaboration d’une orientation
politique révolutionnaire et prolétarienne. Le parti est un outil
indispensable. Nier son rôle, c’est nier la nécessité de
l’activité politique de notre classe. »
« Rôle
des conseils ouvriers
Les
conseils ouvriers sont ressortis de la pratique prolétarienne, lors
de la période des années 1905 à 1923 comme l’organisme unitaire
de la classe ouvrière, et ce, internationalement. Unitaire
signifie qu’ils regroupent l’ensemble de la classe ouvrière sur
tels ou tels lieux (usines, autres lieux de travail, territoire,
etc.). Ils sont à la fois totalement antidémocratiques en ce qu’ils
excluent du pouvoir la bourgeoisie et sont aussi complètement
démocratiques en ce qu’ils sont l’expression démocratique
(votes, révocabilité, débats, etc.) du pouvoir politique
prolétarien. C’est donc la dictature sur la bourgeoisie et la
démocratie du prolétariat. »
« En
effet, toutes les alliances, fronts communs, fronts antifascistes,
avec la gauche ou la droite du capital – et ipso facto avec des
fractions de la bourgeoisie – ne peuvent aboutir, en dernier lieu,
qu’au désarmement du prolétariat devant son adversaire en lui
faisant quitter le seul terrain où il puise sa conscience et ses
forces, c'est-à-dire son terrain de classe ! »
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