Espagne :
Tout
au long de l’année, les droits à la liberté d’expression,
d’information et de réunion ont été restreints de façon indue,
sur la base de modifications de la Loi relative à la sécurité
publique et du Code pénal qui avaient été adoptées en 2015. Le
5 février, Alfonso Lázaro de la Fuente et Raúl García Pérez,
deux marionnettistes professionnels, ont été maintenus en détention
pendant cinq jours après avoir joué un spectacle dans lequel,
notamment, une religieuse était poignardée, un juge était pendu,
et des policiers et des femmes enceintes étaient passés à tabac.
L’une des marionnettes brandissait également une pancarte avec le
slogan « Gora ALKAETA » (« Vive ALKA-ETA »).
Plusieurs personnes s’étant dites offusquées par le spectacle,
les marionnettistes ont été arrêtés et inculpés d’apologie du
terrorisme et d’incitation à la haine. En septembre, l’Audience
nationale a relaxé les deux hommes du chef d’apologie du
terrorisme, mais ils étaient toujours poursuivis pour incitation à
la haine à la fin de l’année.
En
avril, le ministre de l’Intérieur a engagé le Conseil général
du pouvoir judiciaire à prendre des mesures contre José Ricardo de
Prada, qui siège à l’Audience nationale. Lors d’une table ronde
organisée par le conseil municipal de Tolosa (province du
Guipúscoa), ce juge avait dit partager les préoccupations
d’organisations internationales de défense des droits humains, qui
s’inquiétaient des obstacles entravant l’efficacité des
enquêtes sur les affaires de torture en Espagne. En outre, le
ministère public a soutenu une requête introduite par l’Association
des victimes de terrorisme demandant qu’il soit dessaisi de deux
affaires pénales du fait de son manque présumé d’impartialité.
L’Audience nationale a rejeté les deux demandes de mesures à
l’encontre du magistrat en juin. En 2016, l’Audience nationale a
rendu 22 jugements de culpabilité contre 25 personnes
accusées d’apologie du terrorisme. La plupart de ces décisions
faisaient suite à l’opération « Araignée », axée
notamment sur l’interception de messages publiés sur les réseaux
sociaux. Entre avril 2014 et avril 2016, 69 personnes
ont été arrêtées dans le cadre de cette opération. Certaines ont
été détenues au secret, régime de détention dont l’utilisation
par l’Espagne a été critiquée par des organes des droits humains
de l’ONU, car le pays l’appliquait pendant une durée excessive
et en l’absence des garanties adéquates.
TORTURE
ET AUTRES MAUVAIS TRAITEMENTS
Des
cas de torture et d’autres mauvais traitements, notamment de
recours excessif à la force de la part d'agents de la force
publique, ont de nouveau été signalés tout au long de l’année.
Les enquêtes ouvertes sur les allégations de torture et d’autres
mauvais traitements n’étaient pas toujours efficaces ni
approfondies.7
En
janvier, le juge d’instruction chargé du dossier de Juan Antonio
Martínez González, mort à Cadix le 4 avril 2015 des suites
des blessures subies alors que des agents des forces de l’ordre le
maîtrisaient, a rendu sa décision. Il a conclu que rien ne venait
étayer les accusations portées contre les agents, soupçonnés
d’avoir eu recours à des moyens de contrainte interdits ou
outrepassé leurs prérogatives durant l’intervention.
A
la fin de l’année, un appel interjeté contre cette décision
devant le tribunal provincial de Cadix avait été déclaré
recevable. En mai, dans l’affaire Beortegui Martinez, la Cour
européenne des droits de l’homme a une nouvelle fois jugé que
l’Espagne avait enfreint l’interdiction de la torture et des
autres mauvais traitements, parce qu’elle n’avait pas enquêté
de façon efficace et exhaustive sur les allégations de tortures
infligées à des personnes détenues au secret. Il s’agissait du
7e arrêt en ce sens rendu contre l’Espagne. En mai, dans
l’affaire concernant Ester Quintana, qui a perdu un œil en
novembre 2012 après avoir été touchée par une balle en
caoutchouc tirée par la police autonome de Catalogne lors d’une
manifestation à Barcelone, deux policiers ont été jugés par le
tribunal provincial de Barcelone. À l’issue du procès, ils ont
tous les deux été acquittés, le tribunal n’ayant pas réussi à
identifier l’auteur du tir. En juillet, la Cour suprême a
partiellement annulé la déclaration de culpabilité prononcée par
l’Audience nationale contre Saioa Sánchez en décembre 2015.
Saioa Sánchez et deux autres accusés avaient été déclarés
coupables d’infractions terroristes par l’Audience nationale.
Dans le recours qu’elle avait présenté devant la Cour suprême,
Saioa Sánchez affirmait que l’Audience nationale avait refusé
d’enquêter pour savoir si les déclarations l’incriminant faites
par l’un des coaccusés, Iñigo Zapirain, avaient été extorquées
sous la contrainte. La Cour suprême a ordonné la tenue d’un
nouveau procès, demandant que soit respecté le Manuel pour enquêter
efficacement sur la torture et autres peines ou traitements cruels,
inhumains ou dégradants (Protocole d’Istanbul) afin d’évaluer
la véracité du témoignage d’Iñigo Zapirain. Cette décision
tenait compte des préoccupations exprimées par des organes
internationaux de protection des droits humains, qui s’inquiétaient
d’une certaine impunité, de l’inefficacité et du manque de
rigueur des enquêtes, ainsi que des problèmes de qualité et de
fiabilité des expertises médicolégales.
Etats-Unis
RECOURS
EXCESSIF À LA FORCE
Les
autorités ne tenaient toujours pas un décompte exact du nombre de
personnes tuées chaque année par des responsables de l’application
des lois, mais les informations recueillies dans la presse plaçaient
ce chiffre à près d’un millier de morts. Le ministère de la
Justice a proposé la mise en place, à partir de 2017, d’un
système de recensement de ces morts dans le cadre de la Loi sur la
déclaration des décès en détention. Toutefois, ce programme
n’aura pas de caractère obligatoire pour les organes chargés du
maintien de l’ordre. Les données recueillies pourraient ainsi ne
pas correspondre aux chiffres réels. D’après les quelques données
disponibles, les hommes noirs sont surreprésentés parmi les
victimes d’homicides imputables à la police. Au moins
21 personnes, dans 17 États, sont mortes après que des
policiers ont fait usage contre elles d’une arme à décharge
électrique, ce qui porte à au moins 700 le nombre de décès
intervenus dans ces circonstances depuis 2001. La plupart des
victimes n’étaient pas armées et ne représentaient manifestement
pas une menace de mort ou de blessure grave lorsque l’arme a été
utilisée.
DROITS
DES FEMMES
Les
Amérindiennes et les femmes autochtones de l’Alaska étaient
toujours 2,5 fois plus exposées que les autres femmes au risque
de subir un viol ou une autre forme d’agression sexuelle. Les
femmes autochtones demeuraient en butte à de fortes inégalités
dans la prise en charge en cas de viol, notamment en ce qui concerne
l’accès à des examens médicaux, à des « kits postviol »
(qui rassemblent des accessoires permettant au personnel médical de
recueillir des éléments de preuve) et à d’autres services de
santé essentiels. Les inégalités en matière d’accès des femmes
aux soins de santé sexuelle et reproductive, y compris la santé
maternelle, perduraient. Le taux de mortalité maternelle a augmenté
ces six dernières années ; le risque de mourir des suites de
complications liées à la grossesse était toujours quatre fois plus
élevé pour les Afro-Américaines que pour les femmes blanches. La
crainte de faire l’objet de sanctions pénales pour usage de
stupéfiants pendant la grossesse continuait de dissuader les femmes
appartenant à des groupes marginalisés de s’adresser aux services
de santé, notamment pour les soins prénatals. Toutefois, des
dispositions qui avaient aggravé celles de la loi du Tennessee sur
l’« agression contre le fœtus » sont venues à terme
en juillet, après une mobilisation réussie qui a permis d’éviter
qu’elles ne soient définitivement inscrites dans la législation
CONDITIONS
DE DÉTENTION
À
quelque période que ce soit, plus de 80 000 prisonniers
étaient détenus dans des conditions de privation physique et
d’exclusion sociale dans les prisons fédérales et les prisons
d’État de tout le pays. Le ministère de la Justice a publié en
janvier des principes directeurs et des recommandations visant à
limiter l’utilisation dans les prisons fédérales de la détention
à l’isolement et des régimes restrictifs – encadrés par
des règles différentes de celles appliquées au reste de la
population carcérale. Ces recommandations préconisent de placer les
détenus dans l’environnement le moins restrictif possible, de ne
pas laisser à l’isolement les personnes atteintes de maladie
mentale, et de restreindre fortement le recours à la détention à
l’isolement pour les mineurs.
Dans
ce numéro d'Amnesty International , même si le travail de
cette association est très impressionnant, je trouve dommage que
l'on ne parle pas de certaines choses.
Par
exemple, pour les Etats-Unis, on ne parle pas du racisme de la police
envers les noirs et tous les assassinats de la police. Cet oubli est
bien étrange
FRANCE
L’état
d’urgence a été prolongé quatre fois au cours de l’année à
la suite de plusieurs attaques violentes. Des mesures d’exception
ont restreint les droits fondamentaux de manière disproportionnée.
En octobre, les autorités ont démantelé un campement non autorisé
à Calais, où vivaient plus de 6 500 migrants et
demandeurs d’asile.
LUTTE
CONTRE LE TERRORISME ET SÉCURITÉ
Plusieurs
attaques violentes ont été commises au cours de l’année. Le
13 juin, un policier et sa compagne ont été tués à leur
domicile en région parisienne. Le 14 juillet, 86 personnes
ont trouvé la mort à Nice lorsqu'un homme a délibérément
précipité un camion dans la foule rassemblée pour célébrer la
fête nationale. Le 26 juillet, un prêtre a été assassiné à
l’intérieur de son église dans une ville de la banlieue de Rouen,
dans le nord-ouest de la France. Une semaine après l’attentat de
Nice, le Parlement a approuvé la prorogation jusqu’au 26 janvier
2017 de l’état d’urgence en vigueur depuis les attentats
terroristes coordonnés perpétrés en novembre 2015 à Paris. Le
15 décembre, le Parlement a une nouvelle fois reconduit l’état
d’urgence, jusqu’au 15 juillet 2017. L’état d’urgence
conférait au ministre de l’Intérieur et à la police des pouvoirs
exceptionnels. Il leur permettait de perquisitionner des logements
sans autorisation judiciaire et d’imposer à des personnes des
mesures de contrôle administratif restreignant leur liberté sur la
base d’éléments formulés de manière vague et qui restaient en
deçà du seuil requis pour l’ouverture d’une procédure pénale1.
En vertu de ces pouvoirs, les autorités ont procédé à plus de
4 000 perquisitions domiciliaires sans autorisation
judiciaire et elles ont pris des arrêtés d’assignation à
résidence contre plus de 400 personnes. À la date du
22 novembre, 95 personnes étaient soumises à une telle
mesure. Les mesures d’urgence ont restreint d’une manière
disproportionnée le droit de circuler librement et le droit au
respect de la vie privée. Le 10 juin, le Comité contre la
torture [ONU] a exprimé sa préoccupation à propos d’informations
faisant état d’un usage excessif de la force par la police au
cours de perquisitions administratives effectuées dans le cadre des
pouvoirs conférés par l’état d’urgence, et il a réclamé
l’ouverture d’enquêtes sur ces allégations. Le Parlement a
également adopté des dispositions législatives renforçant les
pouvoirs administratifs et judiciaires en matière de lutte contre le
terrorisme. Le chef de l'État a promulgué le 3 juin une loi
qui accorde au ministre de l’Intérieur le pouvoir de prendre des
mesures de contrôle administratif à l’encontre de personnes
supposées rentrer de zones de conflit et qui sont considérées
comme constituant une menace à la sécurité publique. Cette loi a
étendu le pouvoir des autorités judiciaires d’autoriser des
perquisitions domiciliaires à tout moment dans le cadre des enquêtes
sur des infractions liées au terrorisme. Par ailleurs ce texte a
érigé en infraction pénale la consultation régulière de sites
Internet considérés comme incitant au terrorisme ou faisant
l’apologie de tels actes, à moins qu’ils ne soient consultés de
bonne foi, à des fins de recherche ou pour d’autres raisons
professionnelles en vue d’informer le public. La définition vague
de l’infraction a accru le risque que des personnes fassent l’objet
de poursuites pour un comportement relevant de l’exercice légitime
de la liberté d’expression et d’information.
DROITS
DES RÉFUGIÉS ET DES MIGRANTS
Le
24 octobre, les autorités ont commencé à évacuer plus de
6 500 migrants et demandeurs d’asile qui vivaient à Calais
dans le camp informel connu sous le nom de « La Jungle » ;
cette opération a pris plusieurs jours. Les migrants et les
demandeurs d’asile ont été transférés dans des centres
d’accueil sur tout le territoire, où ils ont reçu des
informations à propos de la procédure de demande d’asile. Les
autorités n’ont pas mené de consultation en bonne et due forme
auprès des migrants et des demandeurs d’asile avant leur expulsion
du camp, et elles ne leur ont pas fourni non plus d’informations
préalables suffisantes. Des organisations de la société civile ont
exprimé leur préoccupation quant à la procédure suivie pour les
quelque 1 600 mineurs isolés qui vivaient dans le
campement. Les autorités françaises et britanniques devaient
examiner conjointement la situation de ces mineurs, en tenant compte
de leur intérêt supérieur, et envisager leur éventuel transfert
au Royaume-Uni afin qu'ils retrouvent des membres de leur famille.
Elles n’ont pas été en mesure d’enregistrer tous les mineurs
etcertains auraient été rejetés en raison de leur âge présumé,
sans être soumis à une évaluation approfondie. Le 2 novembre,
le Comité des droits de l’enfant [ONU] a exprimé sa préoccupation
à propos des mineurs de Calais laissés sans abri adéquat, sans
nourriture ni accès à des services médicaux lors du démantèlement
du camp. Environ 330 mineurs avaient été transférés au
Royaume-Uni à la mi-novembre. En raison du manque de capacités
d’accueil et de moyens pour enregistrer les demandes d’asile dans
la région parisienne, plus de 3 800 demandeurs d’asile
ont vécu dans des conditions dégradantes et dormi dans la rue dans
le 19e arrondissement de Paris jusqu’à ce que les autorités
les transfèrent, le 3 novembre, dans des centres d’accueil.
Le 29 novembre, les autorités ont rejeté la demande d’asile
d’un homme originaire du Kordofan du Sud, une région du Soudan en
proie à la guerre, et elles l’ont renvoyé de force dans son pays,
où il risquait d’être persécuté. Un autre Soudanais, originaire
du Darfour, qui risquait d’être renvoyé dans son pays d'origine
contre son gré, a été libéré le 20 novembre. Le
gouvernement s’est engagé à accepter 6 000 réfugiés
en vertu de l’accord sur le contrôle des migrations conclu entre
l’Union européenne et la Turquie, et à réinstaller
3 000 réfugiés en provenance du Liban. Le 9 décembre,
le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, a
annulé le décret signé par le Premier ministre en septembre 2015,
qui autorisait l’extradition vers la Russie du ressortissant kazakh
Moukhtar Abliazov pour des infractions financières, au motif que
l’extradition de cet homme avait été demandée dans un but
politique.
LIBERTÉ
DE RÉUNION
Des
manifestations ont eu lieu régulièrement entre mars et septembre
pour protester contre le projet de réforme du Code du travail, qui a
été adopté en juillet. Une minorité de protestataires se sont
livrés à des violences et ont affronté la police.
Depuis
la quatrième prorogation de l’état d’urgence, en juillet 2016,
les autorités étaient expressément autorisées à interdire les
manifestations en arguant qu’elles n'étaient pas en mesure
d’assurer le maintien de l’ordre public. Des dizaines de
manifestations ont été interdites et plusieurs centaines de
personnes ont fait l’objet de mesures administratives restreignant
leur droit de circuler librement et les empêchant de participer à
des manifestations. La police a fait usage à plusieurs reprises
d'une force excessive contre des protestataires, notamment en les
chargeant violemment et en utilisant des grenades lacrymogènes ainsi
que des grenades de désencerclement et des balles en caoutchouc, qui
ont fait des centaines de blessés. DISCRIMINATION Cette année
encore, des Roms ont été expulsés de force de campements
informels, sans véritable consultation ni proposition de relogement.
Selon des organisations de la société civile, 4 615 personnes
ont été expulsées de force au cours des six premiers mois de
l’année. Le 13 juillet, le Comité des droits économiques,
sociaux et culturels [ONU] a appelé les autorités à donner un
délai de préavis suffisant à toutes les personnes concernées par
une décision d’expulsion forcée, et à leur proposer des
solutions de relogement. Le Parlement a adopté, en octobre, une
disposition législative relative à la reconnaissance juridique du
genre pour les personnes transgenres. Elle a mis en place une
procédure permettant aux personnes transgenres de solliciter la
modification de la mention du sexe à l'état civil sans avoir à
remplir aucune condition médicale. Elle imposait toutefois de
répondre à certains critères, par exemple un changement de prénom
ou une apparence physique conforme à leur identité de genre.
Plusieurs maires ont pris des arrêtés réglementant le port de
tenues de plage considérées comme contraires à l’hygiène et au
principe de laïcité et pouvant porter atteinte à l’ordre public.
Les autorités ont notamment pris des mesures pour interdire le port
d'une tenue de plage recouvrant totalement le corps et appelée
« burkini ». Le 26 août, le Conseil d’État a
suspendu l'interdiction du burkini dans la ville de
Villeneuve-Loubet, dans le sud de la France, qu’il n’a pas jugée
nécessaire au maintien de l'ordre public.
RESPONSABILITÉ
DES ENTREPRISES
L'Assemblée
nationale a adopté le 29 novembre une proposition de loi
obligeant certaines grandes entreprises françaises à mettre en
œuvre un « plan de vigilance » en vue de prévenir les
atteintes graves aux droits humains et les dommages environnementaux
résultant de leurs activités et de celles de leurs filiales, ainsi
que d’autres sociétés avec lesquelles elles entretiennent une
relation commerciale établie, et leur imposant des amendes en cas de
manquement à leurs obligations. De plus, toute insuffisance dans le
plan qui entraînerait des atteintes aux droits humains pourrait être
utilisée par les victimes pour réclamer des dommages intérêts à
la société responsable devant un tribunal français. Le texte était
en instance devant le Sénat à la fin de l'année.
COMMERCE
DES ARMES
En
juin, une famille palestinienne a déposé une plainte contre
l’entreprise française Exxelia Technologies pour complicité
d’homicide involontaire et de crimes de guerre dans la bande de
Gaza. Trois des fils de cette famille ont été tués en 2014 par un
tir de missile israélien visant leur maison à Gaza. Des
investigations ultérieures ont révélé qu’un composant de ce
missile avait été fabriqué par Exxelia Technologies. La France
restait le quatrième exportateur d’armes au monde, à destination
notamment de l’Arabie saoudite et de l’Égypte.
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