Ce documentaire nous incite à nous poser des questions:
-Est ce que l'histoire d'un pays, d'un peuple, ne doit être racontée que par des professionnels de l'histoire et devons-nous, peuple ayant vécu ou subi cette histoire, nous la transmettre et nous la partager? Cette transmission, faisant parti d'un bien commun, écrit et narré par nos propres ancêtres, nous apprend la solidarité, la collectivité et nous transmet le savoir vivre ensemble.
Nous, les occidentaux, pour les moins feignants de l'esprit d'entre nous, nous nous documentons auprès des historiens mais qui sont-ils? Que veulent-ils raconter? Quel est leur angle de vision? Par exemple, l'autre jour, la révolution française racontée par un commentateur de Gala spécialisé sur les monarchies et un individu soupçonné fortement de soutenir l'Action française, que sont-ils en capacité de nous transmettre de l'histoire de cette révolution qui a embrasée l'Europe? Il me semble n'avoir gardé que le souvenir de la fin "tragique" de Marie-Antoinette, les malheurs du dernier roi de France. La révolution française n'a-t-elle été que cela?
Tout comme en Russie, on ne nous parle en permanence que du massacre du dernier tsar et de sa famille.
L'apprentissage, le sauvetage et la transmission des savoirs, des histoires, font que la civilisation en question ne pourra que survivre au travers des temps. Qu'il n y a que dans la collectivité, le savoir vivre ensemble, que nous sauverons notre civilisation. NOus sommes une civilisation qui court à sa fin dans l'indifférence, dans la concurrence, dans l'égoïsme, la jalousie, l'envie d'avoir plus et mieux que le voisin.
Nous abandonnons à ceux qui ne vivent que de l'argent des riches notre société, nos espaces, notre avenir ( très court). Nous les laissons nous inventer nos désirs, nos envies, nos joies.
Ils nous guident sur notre curiosité, ils nous parlent de leur histoire, de celle qui leur a permis de s'installer, de leur donner le pouvoir, en fait le pouvoir, que chaque jour et à chaque minute, on leur abandonne.
Nous sommes notre propre défaite, nous sommes notre propre désillusion; nous sommes notre propre destruction.
Nous ne voulons pas de ce monde pour nos enfants, nous le disons, nous le crions, et pourtant, on les laisse faire.
Ou alors, ils nous envoient les gens d'armes, nos propres enfants, pour nous estropier, nous asphyxier voir même nous tuer.
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