En
avril sort le premier numéro de Prolétariat
:
revue
théorique et politique du marxisme, du léninisme et de la
pensée-maotsétoung. Cette revue est éditée
par le PCMLF-HR.
L’HR
n°179 du jeudi 8 mars 1973, publie : « Comment organiser les
C.U.P. ? (Comités d’unité prolétarienne et
populaire
–
1ère
contribution) » –page 2-
Dans
cet article daté du 3 mars 1973 il y est indiqué que « Les CUP
ne sont pas « antisyndicalistes ». Ils doivent soutenir activement
toute lutte syndicale conséquente, ils doivent aussi impulser la
formation de comités de grève les plus larges possible. Mais
c’est essentiellement à la politisation des masses qu’ils
doivent tendre leurs efforts. Les sections syndicales engagent
les travailleurs à des luttes revendicatives, en ne soulignant que
leurs aspects économistes ou sociaux. Les CUP doivent de leur côté
mettre en valeur ce qui relie ces luttes revendicatives à la lutte
politique concrète contre le patronat, contre la bourgeoisie,
contre le gouvernement, contre l’Etat. ».
« Prolétariat
et HR contre Libération (1973-1976)
Le
quotidien Libération lancé le 18 avril 1973 a connu une
évolution assez emblématique.
Le
livre de Pierre Rimbert : « Libération de Sartre à
Rothschild » publié en 2005 aux Éditions Raisons d’Agir,
donne des éléments sur cette évolution (lire le chapitre « De mao
à Mitterrand » -pages 13 à 38-). En 1974, Sartre malade abandonne
la direction du journal à Serge July qui veut faire de Libération
« un journal d’opinion, dont les opinions sont celles
de la nouvelle gauche » comme le rappelle Pierre Rimbert
page 33.
Comme
la CFDT, Libération a été un élément important de
la deuxième gauche et a suivi le même cheminement. Ce quotidien a
bénéficié d’un capital de sympathie de la gauche non-communiste,
de toute une frange de l’extrême-gauche anarchisante ou
trotskisante, du PSU, du mouvement écolo, alternatif, antinucléaire,
droits pour les homosexuels, marginalisme, régionaliste, drogues
douces, lutte contre les QHS, féminisme... Pierre Rimbert donne
d’autres éléments dans le sous-chapitre « les professionnels
du recentrage » pages 32 à 38, il indique :
«
L’affaire Soljenitsyne suscite dans les colonnes un
anticommunisme d’autant plus forcené qu’il n’est plus
contrebalancé par le ‘‘cadre idéologique’’ d’inspiration
maoïste. Le quotidien accompagne la remise en cause intellectuelle
du marxisme et devient, selon Jean-Claude Guillebaud, ‘‘le
premier forum français de la dissidence
soviétique
ou est-allemande » -pages 33-34-
En
1977 le journal Libération apparaît déjà de plus en
plus comme un journal soutenant la social-démocratie. Ses positions
lors de l’enlèvement de Hans Martins Scheyer –patrons des
patrons en Allemagne (RFA) et son exécution par la « Bande à
Baader
» - Fraction armée rouge (en allemand : Rote Armee Fraktion ;
également connue sous le sigle RAF), vont faire apparaître une
crise avec une partie de ses lecteurs et montrer une évolution
politique réformiste qui s’était souvent habillée de
radicalisme. Libération s’est construit en fait sur
une supercherie intellectuelle largement influencée par certains
courants de la deuxième gauche.
Dans
les années 80, il devient un journal mitterrandiste et soutient
totalement l’économie capitaliste.
Pierre
Rimbert dans le sous-chapitre « Le syndicalisme chrétien »,
aborde le sujet de la présence dans Libération « des
militants de la CFDT, du Parti socialiste de sensibilités
rocardienne, souvent passés par le Parti Socialiste Unifié (PSU) »
-page 74-.
De
problèmes économiques en licenciements, en passant par des crises
internes, Libération finira dans les bras des groupes
financiers.
Il
soutiendra évidemment le oui à Maastricht en 1995, le oui au TCE en
2005 ou les différentes interventions guerrières de l’impérialisme
US ou français. L’évolution du journal Libération est
bien celle du ralliement complet de la deuxième gauche au
capitalisme sous tous ses aspects. Il est intéressant de noter que
Libération comme la CFDT avec leurs chefs respectifs ont utilisé le
gauchisme et s’en sont débarrassé quand leurs objectifs sont
devenus divergents. Maire et July ont « sonné la fin de la
récréation ».
Depuis
la création du journal Libération
en
avril 73, l’HR n’engage aucune polémique
avec lui. Il faut attendre le 21 février 1974
pour lire dans l’HR n°218 page 8, un article intitulé : «
Jusqu’où ira ‘‘Libération’’ ?
». Cet article montre déjà que sur le sujet de l’URSS et
de la Chine, Philippe Gavi de Libération pratique l’amalgame en
mettant à profit l’affaire Soljenitsyne.
La
sortie du film anti-chinois de Jean Yanne (financé par Dassault) «
Les chinois à Paris » est l’occasion d’un déchaînement
anti-communiste. En réaction le PCMLF organise une riposte contre ce
film.
Une
nouvelle fois Libération du 28 février se lâche, cette fois c’est
sous la plume d’un certain Paul le Silentiaire. L’HR n°220 –7
mars 1974- publie une réponse sur : « Libération » et le
film antichinois –page 5-
L’HR
n°228 –jeudi 2 mai 1974- publie en page 7 un « Communiqué
de l’Humanité Rouge ‘‘Libération’’ et la censure ».
D’autres
articles de l’HR paraîtront sur le sujet de Libération
:
HR
n°229 –jeudi 9 mai 1974- : « ‘‘Libération’’ et les
élections » -page 2-
HR
n°230 –jeudi 16 mai 1974- : « Lettre ouverte à Libération
» -pages 8-9-10-
HR
n°258 –jeudi 17 avril 1975- : « Lettre ouverte d’un
ex-diffuseur de ‘‘Libération’’ »
-page 4-
HR
n°366 –mardi 11 novembre 1975- « Enquêtes, reportage,
documents…
La
nouvelle extrême-gauche (5) Le courant spontanéiste
et ‘‘Libération’’ » -page 4-
HR
n°513 –samedi 19 dimanche 20 juin 1976- « Libération » ou
« aliénation » -page 5-
HR
n°517 –vendredi 25 juin 1976- « A propos de la Chine :
Une lettre censurée par ‘‘Libération’’» page 8
HR
n°527 –vendredi 17 septembre 1976- « Libération et sa
fameuse ‘‘objectivité’’ » -page 7-
HR
n°535 –mercredi 29 septembre 1976- « Lettre ouverte à
‘‘Libération’’ » Signé collectivement par des
lectrices
et
des lecteurs de libé –page 3-
La
revue Prolétariat publie dans son n°6 du 3e
trimestre 1974 un long article d’André Colère : «
Libération une ‘‘certaine objectivité’’ au
service de qui ? » -pages 23 à 33.
André
Colère aborde de nombreux points, dont voici la liste :
«
Au-dessus des partis et des classes » ?
«
Libération » et le mythe de la « gauche »
«
Libération » et Mitterrand
Le
socialisme selon « Libération »
«
Libération » : une idéologie réactionnaire
«
En guise de conclusion »
Libération
a constamment occulté ou déformé les analyses et les actions
des révolutionnaires ML. Les thèses de la deuxième gauche ont été
la colonne vertébrale de ce journal, qui porte également (comme le
Nouvel Observateur) une grande responsabilité dans
l’affaiblissement des forces d’opposition au système dominant et
le ralliement à la gauche.
Comme
l’écrit très justement « Prolétariat n°6 » en page 25
« Il s’agit là de la vieille mystification selon laquelle on
aurait une ‘‘droite’’ représentant le capitalisme et une
‘‘gauche’’ opposée au capitalisme. » Libération à été
un soutien au mythe de l’opposition droite/gauche, sous ses
versions :
●
classiques : PS, P «
C »F ;
●
pseudo-radicales :
PSU, AMR ;
●
extrême-gauche «
révolutionnaire » groupes trotskistes ;
●
alternatives :
écolos, régionalisme, mouvementisme, communautés ;
●
syndicales :
directions CGT, CFDT
Année
1974
Listes
d’articles de l’HR (voir annexe n°9)
HR
(PCMLF) et les Assises du socialisme (1974)
HR
n°244 –jeudi 10 octobre 1974- publie une analyse des relations et
des manoeuvres du PS au sein de la CFDT : Les assises du socialisme :
Tractations dans ‘‘la gauche socialiste’’
–page 14-. Cet article montre que le PCMLF n’est pas impliqué
dans la bataille au sein de la CFDT, alors que dans le même temps le
PCRml organise une structure d’opposition syndicale révolutionnaire
et s’implique dans la bataille contre « les assises du socialisme
» (voir chapitre 6). Cependant l’article d’HR 244 précise
le but des assises et son rôle dans la construction d’un nouveau
et grand parti socialiste :
«
Mitterrand qui a reçu mission de faire du Parti socialiste
le premier parti de France, s’attèle à la tâche. Pour cela,
les notables vont aux usines ! L’implantation du PS –ou
plutôt du nouveau grand Parti socialiste qui sortira des assises-
parmi les masses travailleuses est un objectif clairement défini
dans le document qui sera présenté aux assises. ‘‘La
gauche (socialiste) a besoin d’organisations de masse’’ dit le
document. Et de ce fait, le PS a multiplié
les liens avec certains dirigeants CFDT. A l’origine la CFDT devait
être partie prenante
des assises du socialisme. A notre avis, le
contenu très autogestionnaire du document des assises (signé en
commun par le PS, le PSU et la ‘‘troisième composante’’
dont fait partie la plupart des dirigeants CFDT) est destinée à
rallier à la ‘‘nouvelle gauche socialiste’’ les travailleurs
et les syndicalistes qui rejettent (confusément) le système
révisionniste.
Mais
de ce côté-ci, les choses ne vont pas aussi vite que le souhaitent
Mitterrand et son futur second, Rocard. Des résistances se
manifestent comme le montrent d’une part la mise au point
des dirigeants CFDT qui ont déclaré que le syndicat ne participera
pas en tant que tel aux assises, et d’autre part l’échec de
Rocard-Chapuis au dernier conseil national du PSU. ».
1974
: en mars le PCRml est créé.
Le
n°5 de la revue (trimestrielle) théorique des communistes
(marxistes-léninistes) : « Octobre - les cahiers du
marxisme-léninisme » est consacré à la publication des «
Documents du Congrès Constitutif » en mars 1974 du
PCRml.
Dans
les pages 82-83, des analyses et des présentations des différents
syndicats sont faites. Voici ce qui est dit de la CFDT en page 83 :
«
La CFDT : Les chefs réformistes dans la C.F.D.T. veulent faire de
leur syndicat une organisation véhiculant la politique du Parti «
Socialiste » et du Parti Socialiste Unifié, principalement en
tentant de redonner vie à la vieille théorie utopique de
l’autogestion. Pour les dirigeants réformistes, la CFDT doit être
une autre voie pour amener la classe ouvrière à appuyer «
l’union de la gauche ».
La
CFDT par son allure de « gauche », par ses phrases
révolutionnaires, connaît un certain renforcement. Cela a été
accentué par le fait que la CFDT a su se saisir de certaines
aspirations justes des masses. La CFDT se présente comme un
syndicat hétérogène où se côtoient d’une part les aspects
humanistes, chrétiens et anti-communistes de son
passé, le réformisme et d’autre part les aspirations à la
révolution d’une partie des travailleurs qu’elle organise.
Face à la lutte des classes, la CFDT se trouve prise dans ses
contradictions. Désirant se donner un visage de « gauche », les
dirigeants réformistes dans la CFDT essaient de s’approprier
les justes luttes des travailleurs ; en même temps, ils
cherchent à renforcer leurs positions chez les ingénieurs
techniciens et cadres, par l’abandon du mot d’ordre
d’augmentation uniforme des salaires au 36e Congrès par
exemple. Ils font preuve d’une grande démagogie, mais
restent fondamentalement des réformistes et font tout pour maintenir
les luttes dans le cadre du réformisme.
Le
syndicat CFDT est animé de profondes contradictions entre réformisme
et syndicalisme révolutionnaire. Dans les luttes qu’elle
mène, la classe ouvrière doit écraser des syndicats tels que :
F.O. : syndicat jaune crée par la CIA, FO est un syndicat de la
bourgeoisie française chargé de diffuser ses propositions, de
défendre sa politique.
C.F.T.C.
: syndicat jaune de vieille tradition cléricale et anti-communiste.
C.F.T.
: certains patrons, surtout dans les bagnes capitalistes de
l’automobile, ont mis en place ou essaient de mettre en
place ces syndicats fascistes, organisations d’hommes de
main qui extorquent les adhésions sous la contrainte. La classe
ouvrière s’y opposera. » La CGT est présentée, ainsi
(extraits) : « La C.G.T. : Les révisionnistes se servent de la
CGT pour diffuser et appliquer la ligne du P « C »F par
l’intermédiaire de l’influence qu’elle exerce sur la grande
masse des ouvriers qu’elle organise. Le but de la direction
révisionniste de la CGT est principalement de canaliser les
luttes de la classe ouvrière vers la réalisation du « programme
commun ». »
Ce
n°5 d’Octobre définit en pages 83-84-
l’axe
du PCRml vis-à-vis
du syndicalisme : « Le
travail des communistes dans les syndicats :
«
Les syndicats sont la forme première et massive d’organisation
du prolétariat pour mener le combat contre l’exploitation
capitaliste. La contradiction croissante entre les aspirations
révolutionnaires des travailleurs et les propositions
réformistes et révisionnistes s’y manifeste avec acuité. La
tâche du Parti est d’aiguiser cette contradiction, de faire
triompher dans les syndicats la voie révolutionnaire, de guider les
travailleurs pour arracher la direction de leur syndicat des mains
des révisionnistes et des réformistes.
C’est
pourquoi les communistes doivent militer dans les syndicats CGT et
CFDT, en créer là où il n’y en a pas et y prendre les
responsabilités que leur confient les travailleurs. Dans les
syndicats, ils dénoncent les orientations réformistes des
directions confédérales, soutiennent et organisent la lutte
revendicative des travailleurs, les aident à élaborer leurs
véritables revendications et à définir une tactique de lutte
appropriée pour faire céder le patron.
Dans
le travail, les communistes révèlent constamment aux travailleurs
le lien qui existe entre la trahison des luttes par les
confédérations et la perspective politique de passage
pacifique qu’elles soutiennent. Les communistes s’appuient sur
les aspirations révolutionnaires des travailleurs pour développer
une véritable opposition syndicale révolutionnaire face aux
voies réformistes et révisionnistes impulsées par les directions
confédérales dans les syndicats. Cette opposition syndicale
révolutionnaire n’est ni un nouveau syndicat, ni une fraction,
mais un courant pour l’unification syndicale sur des bases de lutte
de classes.
La
situation objective est extrêmement favorable au développement du
Parti dans la classe ouvrière.
Réciproquement,
en convaincant de la nécessité de la révolution prolétarienne, en
introduisant la conscience révolutionnaire chez des milliers
d’ouvriers, syndicalistes révolutionnaires, etc… qui aspirent au
socialisme, à la Révolution, le Parti remplira les
conditions pour que la masse des ouvriers qui se démarque du
révisionnisme et du réformisme, ne reste pas prisonnière de
l’anarcho-syndicalisme, mais avance sur la voie de la
révolution. »
Du
n°98 –10
janvier 1974- au n°109 –28
mars 1974- Front
Rouge (journal
de combat marxiste-léniniste) relate les diverses
luttes et les attaques des réformistes contre les opposants dans la
CFDT.
A
partir du n°110 du 11 avril 1974, Front Rouge devient organe
central du Parti Communiste Révolutionnaire (m.l.).
--Les
présidentielles de 1974 :
La
mort de Pompidou le 2 avril, ouvre une période pour des élections
présidentielles prévues le 5 et le 19 mai. Les forces politiques et
syndicales vont se déterminer en fonction de leurs analyses et
tactiques respectives.
CFDT,
CGT, PS, PSU, P « C »F, trotskistes, PSU : pour Mitterrand.
La
CFDT soutient… Mitterrand après avoir soutenu Poher en 1969 contre
Pompidou.
Le
soutien de Maire à Mitterrand est un axe de contestation et une
ligne de combat à l’intérieur de la CFDT.
La
CGT, évidemment soutient Mitterrand, comme c’est le cas du P « C
»F et du PS.
Les
trotskistes, mêmes s’ils critiquent certains aspects du passé de
Mitterrand, en bons opportunistes se rangent au deuxième tour
derrière lui, au nom du « moins pire » et du mythe de l’opposition
droite/gauche.
Le
PSU après la tentative avortée de la candidature de Charles Piaget
(leader de la CFDT chez Lip) soutient Mitterrand le candidat unique
de la gauche.
FR
: de la campagne
pour André Roustan à l’abstention
FR
s’engage dans une démarche pour soutenir une candidature du PCRml
(André Roustan ancien des brigades internationales, ancien FTP,
déporté à Buchenwald, exclu du P « C »F en 53 …). André
Roustan a été délégué à Puyricard au congrès de fondation du
PCMLF fin 67. Il participe en mars 1974 au congrès constitutif du
PCRml. où il est élu président du Parti et y prononcera le
discours de clôture (voir Front rouge n°110 « Qui est André
Roustan ? » -page 5-
FR
n°111 publie en page 3 une « Déclaration du comité central du
PCRml sur les élections présidentielles ». Dans cette
déclaration il appelle
«
à dénoncer cette farce électorale, à refuser de choisir entre
les multiples candidats de la bourgeoisie. » (…) « Vous ne
voterez pas pour le candidat unique de la gauche. » car « Le
programme de la ‘‘gauche’’, malgré le vernis démagogique
qui le recouvre n’est qu’un programme bourgeois, une solution de
rechange pour l’impérialisme français pour tromper les
travailleurs. (…) Travailleurs syndiqués à la CFDT, exigez
des comptes de votre direction confédérale qui engage votre
syndicat derrière Mitterrand et tente de faire profiter ce candidat
de tout le potentiel de luttes dures que vous avez menées comme à
Lip, à Saviem et Moulinex…
Travailleurs
syndiqués à la CGT, ou adhérents de base du P « C »F exigez des
comptes de vos dirigeants qui depuis des dizaines d’années
vous promettent une amélioration de votre sort, tout en repoussant
sans cesse l’objectif de la Révolution Socialiste. (…)
Vous ne voterez pas pour les candidats trotskistes, derrière
leurs phrases pseudo-révolutionnaires ils ne cachent pas que leur
objectif est de faire voter Mitterrand au 2ème tour et de ramener
dans le giron de la ‘‘gauche’’ ceux d’entre vous qui
rejettent le ‘‘programme commun’’. ».
La
déclaration du PCRml se termine par :
«
Avec le PCR (m-l) dénoncez le cirque électoral, engagez-vous
dans la voie révolutionnaire tracée par notre camarade André
Roustan.
Notre
Parti vous appelle à vous détourner de cette farce électorale et à
refuser de choisir entre tous les candidats de la bourgeoisie
qu’elle les soutienne ouvertement ou non. Notre Parti vous appelle
à soutenir la campagne d’André Roustan ouvrier communiste, engagé
depuis 40 ans dans la lutte révolutionnaire aux côtés de
notre peuple, ancien des brigades internationales, ancien FTP,
déporté à Buchenwald, exclu du P « C »F en 53 pour sa fidélité
au marxisme-léninisme, président du PCR m-l.
André
Roustan dans sa campagne dénoncera le cirque électoral, les
candidatures bourgeoises, il dénoncera la voie électorale et
il montrera que la seule voie pour la classe ouvrière c’est la
Révolution Prolétarienne par la violence révolutionnaire. »
(Le comité central du PCRml).
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