mercredi 16 mai 2018

Daniel Poncet Deuxième gauche réformisme et lutte de classe Partie 2



En avril sort le premier numéro de Prolétariat : revue théorique et politique du marxisme, du léninisme et de la pensée-maotsétoung. Cette revue est éditée par le PCMLF-HR.
L’HR n°179 du jeudi 8 mars 1973, publie : « Comment organiser les C.U.P. ? (Comités d’unité prolétarienne et populaire
1ère contribution) » –page 2-
Dans cet article daté du 3 mars 1973 il y est indiqué que « Les CUP ne sont pas « antisyndicalistes ». Ils doivent soutenir activement toute lutte syndicale conséquente, ils doivent aussi impulser la formation de comités de grève les plus larges possible. Mais c’est essentiellement à la politisation des masses qu’ils doivent tendre leurs efforts. Les sections syndicales engagent les travailleurs à des luttes revendicatives, en ne soulignant que leurs aspects économistes ou sociaux. Les CUP doivent de leur côté mettre en valeur ce qui relie ces luttes revendicatives à la lutte politique concrète contre le patronat, contre la bourgeoisie, contre le gouvernement, contre l’Etat. ».

« Prolétariat et HR contre Libération (1973-1976)
Le quotidien Libération lancé le 18 avril 1973 a connu une évolution assez emblématique.
Le livre de Pierre Rimbert : « Libération de Sartre à Rothschild » publié en 2005 aux Éditions Raisons d’Agir, donne des éléments sur cette évolution (lire le chapitre « De mao à Mitterrand » -pages 13 à 38-). En 1974, Sartre malade abandonne la direction du journal à Serge July qui veut faire de Libération « un journal d’opinion, dont les opinions sont celles de la nouvelle gauche » comme le rappelle Pierre Rimbert page 33.
Comme la CFDT, Libération a été un élément important de la deuxième gauche et a suivi le même cheminement. Ce quotidien a bénéficié d’un capital de sympathie de la gauche non-communiste, de toute une frange de l’extrême-gauche anarchisante ou trotskisante, du PSU, du mouvement écolo, alternatif, antinucléaire, droits pour les homosexuels, marginalisme, régionaliste, drogues douces, lutte contre les QHS, féminisme... Pierre Rimbert donne d’autres éléments dans le sous-chapitre « les professionnels du recentrage » pages 32 à 38, il indique :
« L’affaire Soljenitsyne suscite dans les colonnes un anticommunisme d’autant plus forcené qu’il n’est plus contrebalancé par le ‘‘cadre idéologique’’ d’inspiration maoïste. Le quotidien accompagne la remise en cause intellectuelle du marxisme et devient, selon Jean-Claude Guillebaud, ‘‘le premier forum français de la dissidence
soviétique ou est-allemande » -pages 33-34-
En 1977 le journal Libération apparaît déjà de plus en plus comme un journal soutenant la social-démocratie. Ses positions lors de l’enlèvement de Hans Martins Scheyer –patrons des patrons en Allemagne (RFA) et son exécution par la « Bande à
Baader » - Fraction armée rouge (en allemand : Rote Armee Fraktion ; également connue sous le sigle RAF), vont faire apparaître une crise avec une partie de ses lecteurs et montrer une évolution politique réformiste qui s’était souvent habillée de radicalisme. Libération s’est construit en fait sur une supercherie intellectuelle largement influencée par certains courants de la deuxième gauche.
Dans les années 80, il devient un journal mitterrandiste et soutient totalement l’économie capitaliste.
Pierre Rimbert dans le sous-chapitre « Le syndicalisme chrétien », aborde le sujet de la présence dans Libération « des militants de la CFDT, du Parti socialiste de sensibilités rocardienne, souvent passés par le Parti Socialiste Unifié (PSU) » -page 74-.
De problèmes économiques en licenciements, en passant par des crises internes, Libération finira dans les bras des groupes financiers.
Il soutiendra évidemment le oui à Maastricht en 1995, le oui au TCE en 2005 ou les différentes interventions guerrières de l’impérialisme US ou français. L’évolution du journal Libération est bien celle du ralliement complet de la deuxième gauche au capitalisme sous tous ses aspects. Il est intéressant de noter que Libération comme la CFDT avec leurs chefs respectifs ont utilisé le gauchisme et s’en sont débarrassé quand leurs objectifs sont devenus divergents. Maire et July ont « sonné la fin de la récréation ».
Depuis la création du journal Libération en avril 73, l’HR n’engage aucune polémique avec lui. Il faut attendre le 21 février 1974 pour lire dans l’HR n°218 page 8, un article intitulé : « Jusqu’où ira ‘‘Libération’’ ? ». Cet article montre déjà que sur le sujet de l’URSS et de la Chine, Philippe Gavi de Libération pratique l’amalgame en mettant à profit l’affaire Soljenitsyne.
La sortie du film anti-chinois de Jean Yanne (financé par Dassault) « Les chinois à Paris » est l’occasion d’un déchaînement anti-communiste. En réaction le PCMLF organise une riposte contre ce film.
Une nouvelle fois Libération du 28 février se lâche, cette fois c’est sous la plume d’un certain Paul le Silentiaire. L’HR n°220 –7 mars 1974- publie une réponse sur : « Libération » et le film antichinois –page 5-
L’HR n°228 –jeudi 2 mai 1974- publie en page 7 un « Communiqué de l’Humanité Rouge ‘‘Libération’’ et la censure ».
D’autres articles de l’HR paraîtront sur le sujet de Libération :
HR n°229 –jeudi 9 mai 1974- : « ‘‘Libération’’ et les élections » -page 2-
HR n°230 –jeudi 16 mai 1974- : « Lettre ouverte à Libération » -pages 8-9-10-
HR n°258 –jeudi 17 avril 1975- : « Lettre ouverte d’un ex-diffuseur de ‘‘Libération’’ » -page 4-
HR n°366 –mardi 11 novembre 1975- « Enquêtes, reportage, documents…
La nouvelle extrême-gauche (5) Le courant spontanéiste et ‘‘Libération’’ » -page 4-
HR n°513 –samedi 19 dimanche 20 juin 1976- « Libération » ou « aliénation » -page 5-
HR n°517 –vendredi 25 juin 1976- « A propos de la Chine : Une lettre censurée par ‘‘Libération’’» page 8
HR n°527 –vendredi 17 septembre 1976- « Libération et sa fameuse ‘‘objectivité’’ » -page 7-
HR n°535 –mercredi 29 septembre 1976- « Lettre ouverte à ‘‘Libération’’ » Signé collectivement par des lectrices
et des lecteurs de libé –page 3-
La revue Prolétariat publie dans son n°6 du 3e trimestre 1974 un long article d’André Colère : « Libération une ‘‘certaine objectivité’’ au service de qui ? » -pages 23 à 33.
André Colère aborde de nombreux points, dont voici la liste :
« Au-dessus des partis et des classes » ?
« Libération » et le mythe de la « gauche »
« Libération » et Mitterrand
Le socialisme selon « Libération »
« Libération » : une idéologie réactionnaire
« En guise de conclusion »
Libération a constamment occulté ou déformé les analyses et les actions des révolutionnaires ML. Les thèses de la deuxième gauche ont été la colonne vertébrale de ce journal, qui porte également (comme le Nouvel Observateur) une grande responsabilité dans l’affaiblissement des forces d’opposition au système dominant et le ralliement à la gauche.
Comme l’écrit très justement « Prolétariat n°6 » en page 25 « Il s’agit là de la vieille mystification selon laquelle on aurait une ‘‘droite’’ représentant le capitalisme et une ‘‘gauche’’ opposée au capitalisme. » Libération à été un soutien au mythe de l’opposition droite/gauche, sous ses versions :
classiques : PS, P « C »F ;
pseudo-radicales : PSU, AMR ;
extrême-gauche « révolutionnaire » groupes trotskistes ;
alternatives : écolos, régionalisme, mouvementisme, communautés ;
syndicales : directions CGT, CFDT

Année 1974
Listes d’articles de l’HR (voir annexe n°9)
HR (PCMLF) et les Assises du socialisme (1974)
HR n°244 –jeudi 10 octobre 1974- publie une analyse des relations et des manoeuvres du PS au sein de la CFDT : Les assises du socialisme : Tractations dans ‘‘la gauche socialiste’’ –page 14-. Cet article montre que le PCMLF n’est pas impliqué dans la bataille au sein de la CFDT, alors que dans le même temps le PCRml organise une structure d’opposition syndicale révolutionnaire et s’implique dans la bataille contre « les assises du socialisme » (voir chapitre 6). Cependant l’article d’HR 244 précise le but des assises et son rôle dans la construction d’un nouveau et grand parti socialiste :
« Mitterrand qui a reçu mission de faire du Parti socialiste le premier parti de France, s’attèle à la tâche. Pour cela, les notables vont aux usines ! L’implantation du PS –ou plutôt du nouveau grand Parti socialiste qui sortira des assises- parmi les masses travailleuses est un objectif clairement défini dans le document qui sera présenté aux assises. ‘‘La gauche (socialiste) a besoin d’organisations de masse’’ dit le document. Et de ce fait, le PS a multiplié les liens avec certains dirigeants CFDT. A l’origine la CFDT devait être partie prenante des assises du socialisme. A notre avis, le contenu très autogestionnaire du document des assises (signé en commun par le PS, le PSU et la ‘‘troisième composante’’ dont fait partie la plupart des dirigeants CFDT) est destinée à rallier à la ‘‘nouvelle gauche socialiste’’ les travailleurs et les syndicalistes qui rejettent (confusément) le système révisionniste.
Mais de ce côté-ci, les choses ne vont pas aussi vite que le souhaitent Mitterrand et son futur second, Rocard. Des résistances se manifestent comme le montrent d’une part la mise au point des dirigeants CFDT qui ont déclaré que le syndicat ne participera pas en tant que tel aux assises, et d’autre part l’échec de Rocard-Chapuis au dernier conseil national du PSU. ».

1974 : en mars le PCRml est créé.
Le n°5 de la revue (trimestrielle) théorique des communistes (marxistes-léninistes) : « Octobre - les cahiers du marxisme-léninisme » est consacré à la publication des « Documents du Congrès Constitutif » en mars 1974 du PCRml.
Dans les pages 82-83, des analyses et des présentations des différents syndicats sont faites. Voici ce qui est dit de la CFDT en page 83 :
« La CFDT : Les chefs réformistes dans la C.F.D.T. veulent faire de leur syndicat une organisation véhiculant la politique du Parti « Socialiste » et du Parti Socialiste Unifié, principalement en tentant de redonner vie à la vieille théorie utopique de l’autogestion. Pour les dirigeants réformistes, la CFDT doit être une autre voie pour amener la classe ouvrière à appuyer « l’union de la gauche ».
La CFDT par son allure de « gauche », par ses phrases révolutionnaires, connaît un certain renforcement. Cela a été accentué par le fait que la CFDT a su se saisir de certaines aspirations justes des masses. La CFDT se présente comme un syndicat hétérogène où se côtoient d’une part les aspects humanistes, chrétiens et anti-communistes de son passé, le réformisme et d’autre part les aspirations à la révolution d’une partie des travailleurs qu’elle organise. Face à la lutte des classes, la CFDT se trouve prise dans ses contradictions. Désirant se donner un visage de « gauche », les dirigeants réformistes dans la CFDT essaient de s’approprier les justes luttes des travailleurs ; en même temps, ils cherchent à renforcer leurs positions chez les ingénieurs techniciens et cadres, par l’abandon du mot d’ordre d’augmentation uniforme des salaires au 36e Congrès par exemple. Ils font preuve d’une grande démagogie, mais restent fondamentalement des réformistes et font tout pour maintenir les luttes dans le cadre du réformisme.
Le syndicat CFDT est animé de profondes contradictions entre réformisme et syndicalisme révolutionnaire. Dans les luttes qu’elle mène, la classe ouvrière doit écraser des syndicats tels que : F.O. : syndicat jaune crée par la CIA, FO est un syndicat de la bourgeoisie française chargé de diffuser ses propositions, de défendre sa politique.
C.F.T.C. : syndicat jaune de vieille tradition cléricale et anti-communiste.
C.F.T. : certains patrons, surtout dans les bagnes capitalistes de l’automobile, ont mis en place ou essaient de mettre en place ces syndicats fascistes, organisations d’hommes de main qui extorquent les adhésions sous la contrainte. La classe ouvrière s’y opposera. » La CGT est présentée, ainsi (extraits) : « La C.G.T. : Les révisionnistes se servent de la CGT pour diffuser et appliquer la ligne du P « C »F par l’intermédiaire de l’influence qu’elle exerce sur la grande masse des ouvriers qu’elle organise. Le but de la direction révisionniste de la CGT est principalement de canaliser les luttes de la classe ouvrière vers la réalisation du « programme commun ». »
Ce n°5 d’Octobre définit en pages 83-84- l’axe du PCRml vis-à-vis du syndicalisme : « Le travail des communistes dans les syndicats :
« Les syndicats sont la forme première et massive d’organisation du prolétariat pour mener le combat contre l’exploitation capitaliste. La contradiction croissante entre les aspirations révolutionnaires des travailleurs et les propositions réformistes et révisionnistes s’y manifeste avec acuité. La tâche du Parti est d’aiguiser cette contradiction, de faire triompher dans les syndicats la voie révolutionnaire, de guider les travailleurs pour arracher la direction de leur syndicat des mains des révisionnistes et des réformistes.
C’est pourquoi les communistes doivent militer dans les syndicats CGT et CFDT, en créer là où il n’y en a pas et y prendre les responsabilités que leur confient les travailleurs. Dans les syndicats, ils dénoncent les orientations réformistes des directions confédérales, soutiennent et organisent la lutte revendicative des travailleurs, les aident à élaborer leurs véritables revendications et à définir une tactique de lutte appropriée pour faire céder le patron.
Dans le travail, les communistes révèlent constamment aux travailleurs le lien qui existe entre la trahison des luttes par les confédérations et la perspective politique de passage pacifique qu’elles soutiennent. Les communistes s’appuient sur les aspirations révolutionnaires des travailleurs pour développer une véritable opposition syndicale révolutionnaire face aux voies réformistes et révisionnistes impulsées par les directions confédérales dans les syndicats. Cette opposition syndicale révolutionnaire n’est ni un nouveau syndicat, ni une fraction, mais un courant pour l’unification syndicale sur des bases de lutte de classes.
La situation objective est extrêmement favorable au développement du Parti dans la classe ouvrière.
Réciproquement, en convaincant de la nécessité de la révolution prolétarienne, en introduisant la conscience révolutionnaire chez des milliers d’ouvriers, syndicalistes révolutionnaires, etc… qui aspirent au socialisme, à la Révolution, le Parti remplira les conditions pour que la masse des ouvriers qui se démarque du révisionnisme et du réformisme, ne reste pas prisonnière de l’anarcho-syndicalisme, mais avance sur la voie de la révolution. »
Du n°98 10 janvier 1974- au n°109 28 mars 1974- Front Rouge (journal de combat marxiste-léniniste) relate les diverses luttes et les attaques des réformistes contre les opposants dans la CFDT.
A partir du n°110 du 11 avril 1974, Front Rouge devient organe central du Parti Communiste Révolutionnaire (m.l.).
--Les présidentielles de 1974 :
La mort de Pompidou le 2 avril, ouvre une période pour des élections présidentielles prévues le 5 et le 19 mai. Les forces politiques et syndicales vont se déterminer en fonction de leurs analyses et tactiques respectives.
CFDT, CGT, PS, PSU, P « C »F, trotskistes, PSU : pour Mitterrand.
La CFDT soutient… Mitterrand après avoir soutenu Poher en 1969 contre Pompidou.
Le soutien de Maire à Mitterrand est un axe de contestation et une ligne de combat à l’intérieur de la CFDT.
La CGT, évidemment soutient Mitterrand, comme c’est le cas du P « C »F et du PS.
Les trotskistes, mêmes s’ils critiquent certains aspects du passé de Mitterrand, en bons opportunistes se rangent au deuxième tour derrière lui, au nom du « moins pire » et du mythe de l’opposition droite/gauche.
Le PSU après la tentative avortée de la candidature de Charles Piaget (leader de la CFDT chez Lip) soutient Mitterrand le candidat unique de la gauche.

FR : de la campagne pour André Roustan à l’abstention
FR s’engage dans une démarche pour soutenir une candidature du PCRml (André Roustan ancien des brigades internationales, ancien FTP, déporté à Buchenwald, exclu du P « C »F en 53 …). André Roustan a été délégué à Puyricard au congrès de fondation du PCMLF fin 67. Il participe en mars 1974 au congrès constitutif du PCRml. où il est élu président du Parti et y prononcera le discours de clôture (voir Front rouge n°110 « Qui est André Roustan ? » -page 5-
FR n°111 publie en page 3 une « Déclaration du comité central du PCRml sur les élections présidentielles ». Dans cette déclaration il appelle
« à dénoncer cette farce électorale, à refuser de choisir entre les multiples candidats de la bourgeoisie. » (…) « Vous ne voterez pas pour le candidat unique de la gauche. » car « Le programme de la ‘‘gauche’’, malgré le vernis démagogique qui le recouvre n’est qu’un programme bourgeois, une solution de rechange pour l’impérialisme français pour tromper les travailleurs. (…) Travailleurs syndiqués à la CFDT, exigez des comptes de votre direction confédérale qui engage votre syndicat derrière Mitterrand et tente de faire profiter ce candidat de tout le potentiel de luttes dures que vous avez menées comme à Lip, à Saviem et Moulinex…
Travailleurs syndiqués à la CGT, ou adhérents de base du P « C »F exigez des comptes de vos dirigeants qui depuis des dizaines d’années vous promettent une amélioration de votre sort, tout en repoussant sans cesse l’objectif de la Révolution Socialiste. (…) Vous ne voterez pas pour les candidats trotskistes, derrière leurs phrases pseudo-révolutionnaires ils ne cachent pas que leur objectif est de faire voter Mitterrand au 2ème tour et de ramener dans le giron de la ‘‘gauche’’ ceux d’entre vous qui rejettent le ‘‘programme commun’’. ».
La déclaration du PCRml se termine par :
« Avec le PCR (m-l) dénoncez le cirque électoral, engagez-vous dans la voie révolutionnaire tracée par notre camarade André Roustan.
Notre Parti vous appelle à vous détourner de cette farce électorale et à refuser de choisir entre tous les candidats de la bourgeoisie qu’elle les soutienne ouvertement ou non. Notre Parti vous appelle à soutenir la campagne d’André Roustan ouvrier communiste, engagé depuis 40 ans dans la lutte révolutionnaire aux côtés de notre peuple, ancien des brigades internationales, ancien FTP, déporté à Buchenwald, exclu du P « C »F en 53 pour sa fidélité au marxisme-léninisme, président du PCR m-l.
André Roustan dans sa campagne dénoncera le cirque électoral, les candidatures bourgeoises, il dénoncera la voie électorale et il montrera que la seule voie pour la classe ouvrière c’est la Révolution Prolétarienne par la violence révolutionnaire. » (Le comité central du PCRml).

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