Sans vos remarques
désobligeantes, non seulement, je serais encore en vie, mais
vous-mêmes, vous auriez encore dans le fond des yeux cette étincelle
de vie qui fait que nous aurions envie de nous parler.
Sans vos regards haineux,
non seulement, je serais encore en vie, mais vous-même, vous
n'auriez pas au fond des yeux, ce gris qui fait que plus jamais nous
n'avez de sourire dans la vue. Vous n'avez plus jamais cette larme
d'émotion lorsque vous découvrez la pureté. Votre regard ne
cherche qu'à trouver ce que l'autre individu qui est en face de vous
a de plus mauvais.
Sans vos certitudes
rigides, non seulement, j'aurais droit d'exposer mes idées mais en
plus je n'aurais pas à craindre des opinions définitifs car vous
n'êtes que les locataires des idées que vous proférez. Vous n'avez
aucune capacité à inventer des évolutions.
Sans vos chuchotements
sournois, non seulement, nous pourrions nous regarder sans feindre un
sentiment mais en plus, nous allégerions cette atmosphère pesante
qui cerne vos esprits.
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