samedi 14 janvier 2023

Hitstoire du socialisme et du communisme en France Par Alexandre Zevaes

 Au congrès international de Vienne le 15 juillet 1914, Jaurès déclare:

""Nous dénoncerons les dangers par l'action parlementaire et par l'agitation dans le pays. Mais quand les nuées monteront, quand les travailleurs seront menacés par l'orage, il est impossible qu'ils ne se souviennent pas qu'ils sont une force et qu'ils n'affirment pas, bien haut, leur volonté de paix. Et en fait, malgré les dissentiments théoriques, nous sommes d'accord pour dire que la cessation du travail est un moyen d'émouvoir et d'avertir tous les gouvernants. S'il est vrai que dans tous les pays à certaines heures de crise, c'est à la grève générale que les travailleurs ont recours, il est impossible qu'ils ne recourent pas à ce moyen contre la guerre".


"Sans doute la résolution du Congrès d'Amsterdam et le pacte d'unité faisaient de la lutte de classe la base fondamentale de l'organisation et de l'action du Parti. Sans doute encore, chaque fois que le réformisme était mis en cause, il était réprouvé par les décisions des congrès. Mais, dans la pratique, le réformisme prenait silencieusement sa revanche; à la Chambre, on combinait son action avec les groupes voisins; en période électorale, on pratiquait savamment l'art des désistements: la lutte de classe savait fléchir devant les négociations avantageuses."

Toujours, depuis toujours, la lutte entre les réformistes et les révolutionnaires: en 1917:

"Nous ne devons pas, y proclame Scheidemann, faire miroiter aux yeux du peuple le paradis sur la terre; nous ne devons demeurer, comme dans le passé, des théoriciens et des agitateurs; nous devons faire une politique pratique".

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