Nous venions de grimper dans la voiture et déjà, on avait le vent qui nous poussait vers cette merveilleuse journée. On n'avait pas hésité lorsqu'on nous avait posé la question pour savoir si nous étions intéressés par une journée de formation. Nous allions mentir à nos conjoints respectifs mais enfin, cette journée le méritait bien. C'était dans cet état d'esprit que j'étais. Je ne savais pas quel était le sien mais pourquoi aurait-il été autre? Chaque jour que nous passions ensemble au boulot ressemblait à une journée de couple. Nous prîmes la route pour la ville. Nous avions 1h30 de route.
« J'espère que nous allons bien nous marrer, dis je pour ouvrir une conversation.
-Oui, c'est sûr. Ce serait dommage de ne pas s'amuser.
-Tu sais que j'ai failli refuser pour des raisons familiales mais quand j'ai su que c'était avec toi que je partais, je n'ai rien demandé.
-Ah bon?
-Je ne voulais pas manquer ça pour rien au monde. »
Il y eut un petit silence mais il n'était pas désagréable. Il était même apaisant comme un gant d'eau froide sur un front brûlant. La route était dégagée. J'avais l'intention de le lui dire lorsque nous serions à un peu plus de la moitié afin de ne pas avoir à craindre un demi-tour.
« Julie...Il faut que je te parle mais je ne veux pas que tu m'interrompes...Voilà...Je t'aime depuis le premier jour où je t'ai vu...Même si tu étais forte, tu m'as toujours plus...Mais tu as 26 ans, moi, j'en ai 45...Tu es avec quelqu'un et moi, je suis marié avec un enfant...Alors, rien n'est possible entre nous...Mais je voulais te le dire...une fois...une seule car je ne voulais pas que tu ne le saches pas...Je ne sais pas pourquoi mais il fallait que tu le saches...Voilà...Je te l'ai dit...On peut passer à autre chose... »
Elle mit son clignotant et au risque de se faire emboutir par l'arrière, elle se gara du mieux qu'elle put sur une petite bordure. Elle se tourna vers moi. Elle avait les yeux furieux.
« Alors, voilà, tu déposes ça au milieu et on fait quoi maintenant? Pourquoi ça ne pouvait pas rester quelque chose que l'on sentait mais qu'on ne se disait pas...Voilà, ça existait et c'était tout...Non, il a fallu que tu me le dises...Qu'est ce que tu crois? Tout le monde le sait que l'on est amoureux l'un de l'autre...Tu crois que l'on est discret?...L'autre jour, nous étions chauds comme de la braise...On aurait pu faire fondre n'importe quoi tellement nos regards étaient brûlants...Tout le monde a pu le voir...Je ne voulais pas l'entendre....Je ne voulais pas l'entendre...
-Mais pourquoi? Nous le savons, nous nous le sommes dit et les choses ne bougent pas....
-Elles ne bougeaient pas parce qu'elles étaient tues maintenant qu'elles sont devant nous, il va falloir envisager quelque chose...
-Quoi?
-Je ne sais pas...je voulais que rien ne bouge...Je faisais attention de ne rien bousculer...Notre relation chaste était un édifice fragile...Tu viens de le mettre par terre...
-Ne pourrions-nous pas trouver la force de reprendre une vie comme avant?...On va juste devoir être un peu plus prudent...
-Mais c'est impossible!...Je suis au maximum...Moi aussi je t'aime...Il va falloir que je te regarde parce que je t'aime, tout en sachant que c'est réciproque, mais il va falloir qu'il ne se passe rien.
-Que fait-on alors?
-Pour l'instant, on reprend la route sinon on va être en retard. »
Elle remet son clignotant, regarde son rétroviseur et elle s'élance dans la file de voitures discontinue. Elle regardait droit devant elle. Elle était belle.
« Tu es belle Julie. »
Elle remit son clignotant et se gara vraiment moins prudemment que la première fois.
« Bon, maintenant, tu arrêtes!...Je ne veux plus t'entendre...Merci. »
Elle allait redémarrer lorsqu'elle se retourna vers moi et m'embrassa à pleine bouche. Elle repartit.
« Voilà ce que nous allons faire...Cette journée est un trou dans l'espace temps et nous allons y plonger avec délice...Depuis le temps qu'on attend...Puis, ce soir, lorsque nous reprendrons la route, il ne se sera rien passé...Nous reprendrons le cours de nos vies avec ceux qui la partagent avec nous...Cela ne se reproduira jamais...Si une autre journée de formation en commun avait lieu, nous refuserions...C'est bien compris?
-J'ai compris... »
De temps à autre, nous nous caressions les mains. C'était le bonheur. J'étais heureux. Nous étions dans une terrible merde mais aujourd'hui, nous allions être vraiment heureux. Lorsque nous fûmes garés un peu à l'écart des bâtiments, nous nous regardâmes pendant un long moment.
« Écoute Julie, je suis désolé de t'avoir dit ça comme ça mais il fallait que je te le dise.
-Tu as bien fait, Jérôme...Je t'aime depuis le premier jour où tu es entré dans la boite...Jamais je ne t'ai quitté du regard... »
Elle se pencha vers moi. Si je n'étais pas un homme équilibré, j'aurais sûrement éjaculé. Nos bouches s'unirent et nos langues jouèrent ensemble dans un énorme baiser baveux. Si ça s'était arrêté là, j'aurais dit merci. Je venais de vivre un moment que je fantasmais depuis 6 ans. Nous descendîmes de la voiture et nous dirigeâmes vers les bâtiments. Les autres stagiaires étaient déjà entrés. Nous nous excusâmes du retard. La matinée passa rapidement. Nous devions aller manger. On avait vu une sandwicherie car il n'était pas question que nous passions notre temps à manger. Après avoir acheté nos sandwiches, nous allâmes louer une chambre à Étape Hôtel. Nous avalâmes nos casse-croûtes le plus vite possible. Soudain, le temps s'arrêta. Nous nous regardions car nous savions que nous allions passer de l'autre côté de l'acceptable. Elle commença à se dévêtir. Je la suivis de près. Lorsque nous fûmes nus, je pus la contempler. Elle était exactement comme je me l'étais imaginé: des petits seins avec des mamelons ronds larges, des tétons tendus vers mes mains, un ventre rond d'adolescente pas encore formée, des hanches larges et généreuses; un pubis largement fourni comme je les aime, et une paire de fesses merveilleuses, pleines avec une raie extrêmement bien dessinée. Elles m'attiraient irrémédiablement. J'avais envie de me mettre à genoux derrière elle et lui lécher la raie sur toute sa longueur. C'est ce que je fis. Je mis mes mains sur ses hanches et je plongeais la truffe la première entre ses fesses. L'odeur y était envoûtante. Je léchais, je mordais. Je me penchais un peu plus et avec la langue, j'atteignais son petit minou. Je buvais le jus qui commençait à couler. J'insinuais ma langue entre les lèvres pour aller jouer avec le clito. Mon sexe ne cessait de se dresser. Il me faisait mal. J'éjaculais une première fois. Aussitôt, je recommençais à bander dur. Je sentais que je n'allais pas arrêter. Elle jouit une première fois. J'étais heureux, très heureux. Elle se retourna vers moi et je continuais à puiser dans ses sécrétions. J'adorais. Je me redressais et elle avala mon sexe. Je poussais un immense soupir de soulagement. Elle semblait ne jamais s'arrêter et je ne voulais pas qu'elle s'arrête. Je lui pris la tête et la relevais. Je la couchais sur le lit et j'avais presque envie de pleurer quand je la vis ainsi offerte. Elle aussi elle avait les yeux embués. Je m'installais entre ses jambes et je la pénétrais d'un coup. Et j'entrais, j'entrais, je ne devais jamais avoir de fin. Lorsque je fus au fond, je jetais ma tête en arrière. Après un long moment de va et vient langoureux, je sortais d'elle et j'éjaculais sur son ventre. Il y eut même un long jet qui alla jusqu'entre ses seins. Quelle jouissance! Je m'allongeais à côté d'elle après l'avoir épongée. Je me mis sur le côté et je continuais à fouiller son sexe. Elle n'arrêtait pas de mouiller. Une fontaine sans fin. De temps en temps, je portais mes doigts à mes lèvres et je buvais cette semence tant attendue.
« Ça y est, nous l'avons fait...dit elle en se penchant sur moi. »
Elle attrapa mon sexe qui se mit immédiatement à gonfler. Elle le prit dans sa bouche. Je fermais les yeux. J'éjaculais presque aussitôt. Elle me regarda et avala. Lorsque je l'embrassais, elle avait le goût de ma semence. C'était enivrant.
« Ça y est nous l'avons fait...lui dis je. »
Nous nous endormîmes serrés l'un contre l'autre. Il allait falloir justifier l'absence de cet après midi mais était cet important après ce que nous avions fait? Lorsque nous nous réveillâmes, nous avons refait l'amour encore. Nos corps étaient en manque à peine séparés. J'avais mal au sexe mais qu'importe, il fallait que mes sens se souviennent de cette journée. Nous prîmes la route du retour. Nous n'avons presque pas parlé. Je la regardais à peine. Nous savions que nous nous aimions plus que tout. Nous allions reprendre le cours de notre vie. Nous n'oublierons pas cette journée. J'appris, quelques années plus tard, qu'elle s'était mariée avec son ami. Moi, je suis à la retraite avec ma femme. Nous nous aimons comme jamais. Personne n'a rien perdu dans cette affaire mais rien gagné non plus.
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