Substance comestible, non
toxique, favorable à l'accroissement et à l'entretien des organismes vivants et
génératrice des phénomènes énergétiques et vitaux dont ils sont le siège.
Conséquemment, toute matière
impropre à satisfaire à ces obligations doit, pour chaque espèce déterminée,
être exclue de son alimentation propre.
Malgré l'extrême complexité
du régime alimentaire de l'homme et l'incomparable variété des substances
comestibles qui constituent sa nourriture habituelle, solide et liquide, leurs
principes de constitution se résument en sept types fondamentaux : les
albuminoïdes, les graisses, les hydrates de carbone, les sels minéraux, les
vitamines, l'eau, l'oxygène de l'air.
La ration alimentaire
quotidienne idéale de l'homme doit donc former l'harmonieuse synthèse de tous
ces éléments. Mais dans quelle proportion ? Et quelle devra en être la somme
totale ? Le problème se révèle immédiatement d'importance.
La cellule constitutive de
l'agglomérat humain est essentiellement albumineuse. Sa constitution préalable,
son usure, justifient donc l'apport de matériaux azotés.
Pour si indiscutable que
soit cet apport, l'importance en fut pendant longtemps exagérée. La diététique
officielle et classique l'avait fixée à un taux que rien ne justifiait. C'est
ainsi que Germain Sée, qui se ravisa par la suite, estimait de 130 à 160
grammes la ration journalière de protéiques nécessaire à un adulte de poids
moyen. D'autres physiologistes, parmi lesquels Voit et Pettenkoffer,
réduisirent leurs estimations à 120 grammes pour un total de calories voisin de
3.000 unités. A. Gauthier, Beaunis et Atwater établirent une ration alimentaire
type se décomposant comme suit : 111 grammes d'albumine ; 84 grammes de graisse
; 337 grammes d'hydrates de carbone.
Koffer, Ranke et Benke
obtenaient par une méthode différente : 110 grammes d'albumine ; 36 gr. de
graisses ; 345 grammes d'hydrocarbonés, dégageant une somme totale de 2.532
calories.
Mais les méthodes employées
par ces savants auteurs étaient entachées d'empirisme. C'est alors que les
procédés d'investigations scientifiques furent substitués aux calculs fantaisistes.
Armand Gautier, imité par d'autres physiologistes, revenant sur leurs
évaluations premières, abaissèrent de quelques centaines d'unités le taux des
calories primitivement établi, tout en réduisant sensiblement la portion
azotée. Fauvel, soumettant pendant cinq années consécutives un sujet à un
régime plus restreint et mieux ordonné, observa que 60 à 70 grammes, incorporés
à une ration totale représentant 2.200 calories, suffisaient à le maintenir en
bon état physiologique. Chittenden, poursuivant, en 1903 et 1904, cette
expérience de réduction quantitative de la ration alimentaire appliquée sur 26
individus de professions, de races et d'âges différents, aboutit à la remarque
que 45 à 55 grammes de substances protéiques suffisent quotidiennement aux exigences
physiques d'un homme de poids moyen. L'un de ces sujets tira même un bénéfice
physique et mental du fait que sa ration avait été abaissée pendant plus d'un
an, au total quotidien de 1.600 calories avec 36 grammes 6 d'albumine
seulement.
Lapicque ayant obtenu le
chiffre de 54 grammes d'albumine et Labbé 44 grammes, Pascault, tablant sur ses
expériences personnelles, aboutit aux chiffres de 53 grammes d'albumine
exigible pour chaque individu d'un poids ordinaire. C'est cette conclusion qui
lui fait affirmer que la question des albuminoïdes ne doit pas hanter quiconque
se préoccupe de régime. « Je serais presque tenté, ajoute-t-il, si je ne
craignais d'être accusé de cultiver le paradoxe, de dire de l'azote : on en à
toujours assez,, on en à toujours de trop. »
Cette ration de sédentarité,
réduite à une moyenne de 1.800 calories ne renfermant que 53 grammes de
composés azotés, suffit-elle à réparer les forces d'un ouvrier astreint à un
labeur pénible, épuisant ? N'y a-t-il pas lieu de l'amplifier tout en
augmentant l'importance de la fraction azotée aux fins de réparation des tissus
fort éprouvés ?
Le moteur humain, à l'instar
des moteurs mécaniques, a des exigences restreintes, comme nous. le verrons
plus loin, en matériaux de constitution. Ce qu'il lui faut pour fonctionner,
c'est du combustible de bonne qualité, c'est donc, dans les composés ternaires,
dans les hydrates de carbone particulièrement, comme de récentes expériences
l'ont confirmé, que la machine humaine trouvera les principes de l'avitaillement
qui lui conviennent le mieux. Ce sera donc aux aliments dynamogènes que le
travailleur demandera exclusivement son supplément de ration.
En 1865, deux
physiologistes, désireux de solutionner cette question, entreprirent de concert
l'ascension méthodique du Faulhorn, d'une hauteur de 3.000 mètres. L'analyse de
leur urine avant et après l'épreuve permit de constater que les déchets azotés
demeuraient invariables. Voit, renouvelant l'expérience sur le chien et le
cheval, obtint semblable résultat. Chauvet, expérimentant sur des animaux,
aboutit à la conclusion que la consommation d'albumine ne subit aucune
variation, que l'animal soit actif ou non.
D'ailleurs, les millions
d'extrême-orientaux et d'africains qui demandent à la parcimonieuse ration de
riz, d'orge ou de dattes une alimentation pauvre en éléments plastiques et qui
sont pourvus d'une vigueur indéniable attestent le mal fondé de prétentions qui
ne devraient plus subsister.
Outre qu'il est inutile de
faire appel au concours massif d'aliments à forte teneur albumineuse, il est dangereux
de leur réserver une place trop importante. Si la destruction par l'organisme
des principes ternaires, lorsqu'ils sont en excès, ne l'expose pas à de sérieux
mécomptes, l'apport excessif d'albuminoïdes, surtout lorsqu'ils sont d'origine
animale, engendre, au cours de leur désintégration, une foule de déchets
toxiques dont l'urée et l'acide urique sont parmi les plus importants. Il en
résulte une acidification des humeurs qui, à la longue, instaure ce redoutable
état diathésique : 1'arthritisme.
Une sévère sélection
alimentaire s'impose donc pour ne pas compromettre le bon équilibre
physiologique. Donner la préférence à une nourriture où les hydrocarbonés
dominent constituera donc, pour l'économie, une politique idéale de la
nutrition. Et l'homme n'aura jamais à redouter le danger d'une
sous-alimentation, sa propension à la gourmandise étant le plus sûr garant de
la suffisance.
Les graisses et les sels
minéraux occupent, comme nous l'avons susmentionné, une place importante dans
les apports indispensables. Les premières symbolisent le type de l'aliment
thermogène par excellence. Nous les trouverons en quantité plus que suffisante
dans notre ration, d'autant plus que l'adjonction habituelle des corps gras
consacrée par les mœurs culinaires, souvent en surcharge, nous garantit de tout
danger de pénurie. Il n'y a donc lieu de s'en préoccuper que pour en
restreindre l'abus.
L'importance jouée par les
sels minéraux mérite d'être signalée. L'alimentation moderne leur marchande
trop une place qu'ils devraient occuper sans contestation. N'est-ce pas le
phosphore qui préside à la construction des noyaux cellulaires ? Le fer ne
joue-t-il pas un rôle particulier dans l'hématose ? Et la soude ne
contribue-t-elle pas à neutraliser les effets toxiques des acides dont l'économie
est généralement surchargée ? Il est donc maladroit de les frapper d'ostracisme
et une part importante des manifestations pathologiques n'a pas d'autre
origine. Restituons-leur donc la place qu'ils devraient occuper en nous
adressant aux aliments qui en sont riches à la condition de ne pas les en
débarrasser par un mode de cuisson intempestif et routinier.
La question des vitamines
est encore une énigme. Non pas qu'on ignore leur manifestation. Les découvertes
récentes ont mis en lumière leur intervention dans les phénomènes vitaux. Mais
l'impuissance actuelle de la science à les identifier convenablement laisse
subsister le mystère qui les couvre. Il n'en résulte pas moins que leur
concours ne peut être récusé en matière biologique. Toute alimentation
dépourvue de leur présence conduit à une mort inéluctable.
Des chiens soumis au régime
de la viande cuite exclusive succombent invariablement avant un délai de deux
mois, après avoir parcouru toute une série de phases morbides. Des pigeons
alimentés de froment décortiqué connaissent les mortelles atteintes du béribéri
du pigeon. Le citoyen du céleste empire qui demande au riz poli sa substance
exclusive a tout à redouter de cet implacable béribéri. L'explorateur qui
s'alimente de conserves s'expose aux atteintes du scorbut et du botulisme. Et
la pellagre s'insinue dans le corps débilité du mangeur de polenta. Mais
ajoutez, lorsqu'il est encore temps, à la ration du chien ainsi traité, des
aliments crus ; à celle du pigeon le son exclu du blé dont il était nourri ;
additionnez la pâtée de riz du fils de Soleil de quelques pincées de paddi,
cette pellicule argentée qui enveloppe la graminée dont il s'est alimenté ;
adjoignez aux conserves dévitalisées du coureur d'aventures quelques gouttes de
citron ou quelques bouquets de cresson ; et agrémentez le menu du compatriote
de Garibaldi de mets variés et vitalisés ; et vous verrez renaître à la vie ces
moribonds dans un laps de temps plus ou moins long.
C'est que les aliments
naturels contiennent en totalité ou en partie ces éléments mystérieux que la
science n'a pu encore isoler et dont la carence absolue conduit infailliblement
à ces curieuses et dangereuses avitaminoses, aux conséquences mortelles. Pour
éviter ces graves conséquences il est donc essentiel de respecter leur
intégrité en ne soumettant à la cuisson que ce qu'il est impossible de
consommer cru et de ne pas débarrasser de leurs parties corticales ou
sous-corticales les variétés alimentaires ou se trouvent justement inclus ces
précieux éléments.
C'est en vertu de ce
principe de conservation que le pain complet, pourvu des éléments péricarpiens,
riches en vitamines, dont s'alimentaient nos pères, devrait être substitué à
l'absurde pain blanc actuel. Et qu'il faudra composer des menus où figureront
abondamment salades variées et fruits à l'état cru.
L'eau se trouve en abondance
dans la plupart des comestibles. La teneur hydrique de certains atteint parfois
le taux élevé de 95 %. Nous trouverons donc la plus grande partie du précieux
liquide dans la ration quotidienne. En cas d'insuffisance justifiée par un
travail musculaire intense (période de grande chaleur, etc.), nous ferons appel
à son concours sous sa forme la plus simple qui est l'eau pure et nous
dédaignerons les breuvages qui s'adornent du titre pompeux et mensonger «
d'hygiéniques » et qui ne possèdent de cette qualité que le nom .
C'est grâce à l'eau que la
circulation organique s'effectue, apportant aux cellules affamées les munitions
nécessaires, véhiculant vers les émonctoires les déchets provenant d'usures
constantes. Et bien des phénomènes d'osmose ne s'effectuent que par son
intervention.
Nous clorons cette énumération
alimentaire avec l'oxygène de l'air. Son importance est telle que l'homme qui
en serait privé quelques minutes seulement ne pourrait échapper au sort fatal.
Ce précieux comburant
pénètre dans l'organisme par les poumons et les pores de la peau qui sont, à ce
titre, d'importants organes respiratoires. C'est lui qui, par sa combinaison
avec le carbone, résultant de l'élaboration des autres aliments, libère
l'énergie incluse thermo-dynamique qui assure son régulier fonctionnement. Il
concourt également au mécanisme de la voirie organique en brûlant maints
déchets toxiques qui perdent ainsi leur dangereuse causticité. Il convient donc
de favoriser largement son intervention (à laquelle s' oppose malheureusement
une pratique d'hygiène déplorable) en assurant une aération diurne et surtout
nocturne des appartements (fenêtre largement ouverte pendant la nuit). Une vie
physique active (culture physique, sport, etc.), s'impose également, favorisant
une suroxygénation du sang qui répondra à ces desiderata. Cette intensive
.oxygénation aux effets bactéricides trop connus interviendra de la plus
heureuse façon.
Se superposant à toutes ces
considérations, il en est une qu'il est. impossible de passer sous silence.
Nous l'esquisserons brièvement.
Il ne suffît pas qu'une
substance donnée possède toutes les qualités susénumérées pour justifier son
introduction dans la diététique humaine. Il est indispensable qu'elle ne
s'accompagne pas d'éléments perturbateurs et désagrégateurs.
Il n'est rien qui ressemble
mieux à un champignon comestible qu'un de ses congénères vénéneux. Le caractère
du deuxième, c'est qu'il contient, outre les éléments nutritifs du premier, un
principe dangereux, souvent mortel.
Il est d'autres aliments aux
apparences inoffensives recrutant tout au partie des qualités nutritives
exigées et qui recèlent d'insidieux poisons dont les effets, pour lents qu'ils
soient, n'en sont pas moins redoutables.
La viande est de ceux-là.
Imparfaite déjà, parce qu'elle ne contient que quelques traces d'hydrates de
carbone, cependant si nécessaires à l'effort musculaire, elle comprend, en
outre, un surcroît d'albuminoïdes qui suffirait déjà à la déconsidérer. Son
incompatibilité vient surtout de ce qu'elle est farcie de purines, ptomaïnes,
leucomaïnes, poisons aux effets lents et néfastes pour l'homme, frugivore de
nature, et dont les défenses organiques ne sont pas adaptées, comme c'est le
cas des carnivores, à leur neutralisation. Les putréfactions intestinales
qu'elle suscite au cours de la digestion, favorisant une formidable pullulation
microbienne, s'additionnant aux autres méfaits dont elle est déjà chargée.
L'imputation qui lui est faite, justifiée par les faits, d'engendrer ou de
favoriser la naissance ou le développement des maladies telles que le cancer,
l'appendicite, etc., suffit à imposer son exclusion d'un régime rationnel (voir
végétalisme, végétarisme).
Voici, d'après le docteur
Callière, par ordre de décroissance, l'importance toxique de certains aliments
: thymus, foie, pancréas, cerveau, muscles, œufs, lait, légumes, salades. Les
céréales, ces anti-putrides par excellence lorsqu'elles sont soigneusement
mastiquées, sont incroyablement riches en hydrocarbonés, sels minéraux et
vitamines ; les fruits peu acides, ces désintoxiquants parfaits dont la valeur
alimentaire est aussi remarquable, peuvent figurer avantageusement au bas de
cette échelle.
Soumis à l'expérience de la
bombe calorimétrique, l'alcool dégage, en brûlant, un nombre respectable dé
calories. C'est ce qui lui a permis de prendre figure d'usurpateur. Si, ingéré,
il brûle dans l'organisme (sort que, dans le même cas, subit d'ailleurs
l'éther, ainsi que le souligne le professeur Legris), c'est parce que sa
présence dangereuse oblige celui-là à des mesures de voieries au premier plan
desquelles figure sa destruction par la combustion. L'abaissement de
température qu'il détermine chez des cobayes soumis au traitement du dangereux
liquide, et les infériorisations et les insuccès des athlètes abreuvés de
boissons fermentées infirment hautement la considération que des personnages
abusés ou intéressés lui avaient concédée. Ni aliment, ni excitant, ses
propriétés stupéfiantes et toxiques l'écartent systématiquement de l'activité
alimentaire de l'homme (voir alcoolisme).
Nous abordons ici la gamme
des excitants dont les rapports avec l'aliment véritable sont plus apparents
que réels.
Si, par son corps gras de
composition, le chocolat constitue exception, il ne mérite pas moins un
ostracisme sévère, en raison de la présence en son sein d'un alcaloïde
dangereux de l'ordre des purines; la théobromine, dont l'action excitatrice
s'accompagne inévitablement d'influences funestes. A défaut d'une exclusion
totale, une tolérance vigilante devra en limiter la consommation.
Le café et le thé
s'apparentent, grâce à leur caféïne et à leur théïne, au chocolat. C'est assez
dire qu'ils ne méritent pas meilleur accueil. Excitants de la cellule nerveuse,
aussi néfastes qu'éphémères, ils l'épuisent par leurs interventions répétées.
L'interdit qui les frappe est largement justifié et leur emploi ne devra être
qu'exceptionnellement toléré.
Ce sévère élagage, ces
coupes sombres atteignant mets et breuvages à la réputation parfois surfaite de
« délicatesse incomparable » qui les ont fait situer au sommet de la hiérarchie
gastronomique, ne peuvent manquer de susciter des émotions, de soulever même
les contestations d'innombrables personnes qui placent au premier plan de leurs
préoccupations les satisfactions du palais et ferment, consciemment ou non, les
yeux sur leurs conséquences. Les plaisirs sensuels étant les seuls dignes de
leur considération, tant pis si leur abus conduit aux catastrophes!... Cette
conception de la vie par trop dépourvue de véritable philosophie conduit à
l'aberration pure.
Il est manifestement faux,
d'ailleurs, qu'une orientation unilatérale de la diététique procure, en les
totalisant, toutes les satisfactions du goût. Une enquête consciencieuse
exécutée auprès des groupements humains qui peuplent l'immense réseau des
longitudes et des latitudes et qui se délectent de menus dont la composition
souvent agréable, mais parfois repoussante pour le civilisé, infirme hautement
ce concept enfantin. Quiconque est astreint dès sa prime enfance à une
discipline alimentaire restrictive des variétés de constitution
physico-chimique malsaine et qu'apprécient les prétendus gourmets aberrés,
n'est pas pour cela exclu des plaisirs gustatifs. La finesse du goût atteint
d'ailleurs chez lui une acuité qui lui permet d'apprécier bien des délicatesses
inconnues du blasé, chez qui l'atrophie gustative est si souvent le résultat
d'une alimentation corrosive exagérée.
Mais si, à la rigueur,
l'alimentation simple et rationnelle s'accompagnait d'une réduction des
agréments charnels, qu'y pourrions-nous ? Les lois qui régissent le métabolisme
sont inflexibles et intransgressibles. Toute rébellion se traduit par des
sanctions pathogéniques commandées par les fameuses lois de compensations.
« L'homme creuse sa tombe
avec ses dents ». Ces paroles sentencieuses formulées il y a dix-neuf siècles,
par le sage Sénèque, n'ont pas démérité. En un temps où triomphent des appétits
de grossier matérialisme et où l'humanité s'achemine vers les pires déchéances
physiques par sa routine meurtrière et ses passions incontrôlées, la sentence
lapidaire nous rappelle vers quel lointain passé remontent les errements en la
matière et qu'il est grand temps de réformer nos méthodes.
C'est à ceux qui se targuent
de philosophie désintéressée de tout tenter pour l'arrêter sur la pente fatale
et de lui montrer que les plaisirs de la table sont légitimes lorsqu'ils ne
concourent pas à son avilissement physique et intellectuel ; et que, se
superposant à eux, il y a des joies d'ordre supérieur susceptibles de l'élever
et de le conduire au vrai bonheur.
J. MÉLINE.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire