Pourtant...Pourtant...
Nous
savons que ces instants ennivrés
Ne
sont que des liesses éphémères,
Et
malfaisantes...
Ils
égarent les minutes présentes
Tout
en contaminant par avance
Les
jours suivants...
Nous
humons,
Par
anticipation,
Les
regards en cachemire feutré,
Les
sourdines voluptueuses
De
ces secrets malsains.
Nous
dessinons,
Dans
la tourmente azuréenne,
Des
angoisses présentes
Et
des esquives en cascade.
Pourtant...Pourtant...
Les
corps se serrent,
Les
mains se tordent,
Les
bouches s'unissent,
Des
sucs s'échangent...
Et
la Nuit qui devient la complice
De
la complainte convulsive..
M.A.
M.A.
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