L'injure
sociale n°4 et N°5
« Que
le Capital n'ait pu évacuer l' humain de son procès, et que
ce soit le monde des choses qui, ainsi produit, tende à dominer
totalitairement toutes les sphères de la vie, voilà ce qui
constitue probablement la contradiction centrale de la domination du
Capital. C'est cette contradiction qui est vécue quotidiennement par
chacun de nous, qui EST notre existence même. »
« Et
ceci que vous pourfendez,gauchistes, pacifistes et autres
contre-révolutionnaires- parce que les "terroristes"
n'ont pas su attendre les masses et que les masses ont seules le
droit d'être violentes,elles et pas les individus, et que les
"terroristes" c'est pas le prolétariat etc- et bien ce sur
quoi vous crachez,cette subjectivité en révolte de quelques
individus (en fait bien plus nombreux que seize photos sur une
affiche de recherche ... ) est ce qui les rend des nôtres! »
« Arrière
les requins de gauche,pas de fausses larmes pour la mort des
"désespérés"; vous leur collez le désespoir ou la "mort
dans l'âme" .•• (July crêve salope! •• ) alors que ce
n'était pas du tout ça,mais le contraire: une décision fermée
d'en finir avec cette société avec des armes.Ils n'ont pas remis au
grand soir ce qu'ils pouvaient faire l’après midi! »
« Et
face à leur entreprise, à leur vie tout simplement,seraient revenus
en force le fascisme,le néo-fascisme,le nazisme et j'en
passe!Trouvez plus drôle!Ce que vous caricaturez ainsi parce que ça
vous arrange au fond de lutter pour la démocratie,la votre et celle
des bourgeois, eh bien c'est la démocratie elle-même,arrivée à
son point de raffinement et de non-retour: c'est son évolution
naturelle,ayant intégré autant que possible ses classes
ouvrières,elle ne peut plus supporter les non-intégrables,les
non-assimilables,ses dissidents violents,alors elle les détruit
physiquement en faisant fi de sa sacrosainte morale humaniste et agit
comme un État se doit d'agir: en gangster,et elle abat dans ses
prisons après avoir aboli la peine de mort! »
« La
terreur de l’État n'est que l'horreur de l'intolérable! Pas de
faux-débat sur le terrorisme! Il naît de la vie foulée aux pieds
et pas des lacunes de la démocratie! Dans ce cas là,nous sommes
tous des terroristes! »
« Les
corps des terroristes étaient encore chauds que les médias
achevèrent déjà leur union sacrée.· Les terroristes morts, le
moment de l'unité était passé, et chacun fît mine de
s'interroger. Poser les questions et y répondre. Parler et faire
parler. Nous faire parler à notre place" ON " "LE
PEUPLE"" NOUS " "l'0PINI0N " que d’infamies
cachent ces mots. Le rôle des médias après la mort des terroristes
fut d’interpréter les événements, de les hacher, de renouer le
dialogue perdu, de voiler l'essentiel: il ne peut plus s'établir de
communication entre le nouveau monde (s'il naît) et le vieux monde
et ils retournèrent à leur place dans le jeu politique. Certains"
LIBERATION par exemple, parce qu' ils sentent l'haleine de la
révolte d'un peu plus près (l'OCCUPATION), pris en flagrant délit,
se voit maintenant obligé de remplir le rôle du Père. Le ton
paternaliste cache chez eux la panique qu'ils ressentent après leur
compromission."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire