samedi 20 octobre 2018

Extraits d'articles de L'injure sociale N°4 et N°5


L'injure sociale n°4 et N°5


« Que le Capital n'ait pu évacuer l' humain de son procès, et que ce soit le monde des choses qui, ainsi produit, tende à dominer totalitairement toutes les sphères de la vie, voilà ce qui constitue probablement la contradiction centrale de la domination du Capital. C'est cette contradiction qui est vécue quotidiennement par chacun de nous, qui EST notre existence même. »

« Et ceci que vous pourfendez,gauchistes, pacifistes et autres contre-révolutionnaires- parce que les "terroristes" n'ont pas su attendre les masses et que les masses ont seules le droit d'être violentes,elles et pas les individus, et que les "terroristes" c'est pas le prolétariat etc- et bien ce sur quoi vous crachez,cette subjectivité en révolte de quelques individus (en fait bien plus nombreux que seize photos sur une affiche de recherche ... ) est ce qui les rend des nôtres! »

« Arrière les requins de gauche,pas de fausses larmes pour la mort des "désespérés"; vous leur collez le désespoir ou la "mort dans l'âme" .•• (July crêve salope! •• ) alors que ce n'était pas du tout ça,mais le contraire: une décision fermée d'en finir avec cette société avec des armes.Ils n'ont pas remis au grand soir ce qu'ils pouvaient faire l’après midi! »

« Et face à leur entreprise, à leur vie tout simplement,seraient revenus en force le fascisme,le néo-fascisme,le nazisme et j'en passe!Trouvez plus drôle!Ce que vous caricaturez ainsi parce que ça vous arrange au fond de lutter pour la démocratie,la votre et celle des bourgeois, eh bien c'est la démocratie elle-même,arrivée à son point de raffinement et de non-retour: c'est son évolution naturelle,ayant intégré autant que possible ses classes ouvrières,elle ne peut plus supporter les non-intégrables,les non-assimilables,ses dissidents violents,alors elle les détruit physiquement en faisant fi de sa sacrosainte morale humaniste et agit comme un État se doit d'agir: en gangster,et elle abat dans ses prisons après avoir aboli la peine de mort! »

« La terreur de l’État n'est que l'horreur de l'intolérable! Pas de faux-débat sur le terrorisme! Il naît de la vie foulée aux pieds et pas des lacunes de la démocratie! Dans ce cas là,nous sommes tous des terroristes! »

« Les corps des terroristes étaient encore chauds que les médias achevèrent déjà leur union sacrée.· Les terroristes morts, le moment de l'unité était passé, et chacun fît mine de s'interroger. Poser les questions et y répondre. Parler et faire parler. Nous faire parler à notre place" ON " "LE PEUPLE"" NOUS " "l'0PINI0N " que d’infamies cachent ces mots. Le rôle des médias après la mort des terroristes fut d’interpréter les événements, de les hacher, de renouer le dialogue perdu, de voiler l'essentiel: il ne peut plus s'établir de communication entre le nouveau monde (s'il naît) et le vieux monde et ils retournèrent à leur place dans le jeu politique. Certains" LIBERATION par exemple, parce qu' ils sentent l'haleine de la révolte d'un peu plus près (l'OCCUPATION), pris en flagrant délit, se voit maintenant obligé de remplir le rôle du Père. Le ton paternaliste cache chez eux la panique qu'ils ressentent après leur compromission."

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