CHAMBRES
SYNDICALES DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE
Extraits
du procès-verbal du 4 avril 1871
Dans
sa séance du syndicat général, l’Union nationale a voté les
résolutions suivantes :
1°
Le syndicat général de l’Union nationale, Considérant qu’un
conflit sanglant est engagé entre Français sous les yeux de
l’étranger ;
Que
ce conflit est à la fois un malheur et une honte, et qu’à ce
double titre, il faut qu’il ait un terme au plus vite…
Que
le commerce et le travail dans Paris souffrent cruellement de cet
état de choses, et que c’est précisément aux intéressés les
plus directs qu’il appartient de prendre l’initiative d’un
rapprochement entre les deux forces en présence :
Le
syndicat général, représentant cinquante-six chambres syndicales
formées et nommées par l’adhésion de plus de 7 000 industriels
et commerçants, et ayant conscience de représenter dans leurs
variétés indéfinies le plus grand nombre des intérêts mis en
péril ;
Déclare
qu’il croit indispensable et urgent d’agir en vue d’une
solution pacifique, et de rechercher les bases de cette solution, en
se mettant en rapport avec l’Assemblée nationale et la Commune de
Paris ;
Affirme
que, dans ses convictions, les bases de cette solution résident dans
la consolidation de la République, en dehors de laquelle il ne
saurait y avoir qu’une succession inévitable de troubles et de
périls ;
Exprime
le voeu formel de voir se constituer et s’organiser les franchises
municipales de la ville de Paris, sur les bases les plus
démocratiques, mais distinctes des pouvoirs politiques chargés des
intérêts généraux de la France.
2°
Le syndicat général délègue à cet effet, avec pleins pouvoirs,
une commission composée de MM.
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