vendredi 10 août 2018

Journal de la Commune


CHAMBRES SYNDICALES DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE
Extraits du procès-verbal du 4 avril 1871

Dans sa séance du syndicat général, l’Union nationale a voté les résolutions suivantes :
1° Le syndicat général de l’Union nationale, Considérant qu’un conflit sanglant est engagé entre Français sous les yeux de l’étranger ;
Que ce conflit est à la fois un malheur et une honte, et qu’à ce double titre, il faut qu’il ait un terme au plus vite…
Que le commerce et le travail dans Paris souffrent cruellement de cet état de choses, et que c’est précisément aux intéressés les plus directs qu’il appartient de prendre l’initiative d’un rapprochement entre les deux forces en présence :
Le syndicat général, représentant cinquante-six chambres syndicales formées et nommées par l’adhésion de plus de 7 000 industriels et commerçants, et ayant conscience de représenter dans leurs variétés indéfinies le plus grand nombre des intérêts mis en péril ;
Déclare qu’il croit indispensable et urgent d’agir en vue d’une solution pacifique, et de rechercher les bases de cette solution, en se mettant en rapport avec l’Assemblée nationale et la Commune de Paris ;
Affirme que, dans ses convictions, les bases de cette solution résident dans la consolidation de la République, en dehors de laquelle il ne saurait y avoir qu’une succession inévitable de troubles et de périls ;
Exprime le voeu formel de voir se constituer et s’organiser les franchises municipales de la ville de Paris, sur les bases les plus démocratiques, mais distinctes des pouvoirs politiques chargés des intérêts généraux de la France.
2° Le syndicat général délègue à cet effet, avec pleins pouvoirs, une commission composée de MM.

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