La
France, dans son numéro du 3 avril, émet les réflexions
suivantes sur la situation de Paris :
Il
faut reconnaître, cependant, que les attentats contre les personnes
se chiffrent par zéro. On ne cite aucune violence contre les
individus. Il y a des arrestations, mais elles ne sont, généralement,
que momentanées. Quand aux prétendues condamnations à mort
prononcées par le Comité contre des journalistes ou autres, nous ne
serions pas étonnés d’apprendre qu’elles n’ont existé, en
réalité, que dans l’imagination de ceux qui les ont fuies. La
Commune franchira-t-elle quelquefois la ligne modérée qu’elle a
observée jusqu’à présent ? Nous l’ignorons ; mais nous croyons
fermement encore à l’adoucissement de nos moeurs privées et
publiques.
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