BFM TV a dépêché "ses journalistes"
Dans son discours, quand elle dit, ses actions ont forcé les forces européennes à déclarer la guerre; ce n'est rien de moins que ce que disait Hitler: il n'a pas déclaré la guerre, ce sont la France et l'Angleterre qui l'ont fait lors de l'invasion de la Pologne.
Elle a ensuite rendu hommage aux résistants. Et lorsque le journaliste a voulu rappelé quels ont été les fondateurs du Front National, leur positionnement avec les Allemands, le journaliste présentateur l'a coupé. Quelques minutes plus tard, retour sur le plateau, aucun retour sur les fondateurs.
Nous profitons de l'occasion pour vous en faire une liste:
Léon Gaultier, ancien SS, fondateur de la milice française. N'oublions pas que cette même milice a attaqué et détruit la résistance sur le Plateau des Glières, dernier haut lieu de la Résistance française.
Roland Gaucher ancien milicien co-fondateur du FN
François Brigneau, ancien milicien, vice-président du Front national. Membre du Rassemblement national populaire de Marcel Déat, il s'oriente vers la Collaboration durant la Seconde Guerre mondiale. En juin 1944, au lendemain du débarquement allié en Normandie, il s'engage dans la Milice. Un demi-siècle plus tard, « il tire une certaine gloire » de cet engagement. Arrêté, il est emprisonné à Fresnes où il partage la cellule de Robert Brasillach.
Roger Holeindre conseiller spécial de Marine Le Pen. Roger Holeindre engagé dans l'OAS, il purgea une peine de prison. Fidèle à ses engagements, il continue parallèlement son engagement à l'extrême droite, conseillant les jeunes militants du mouvement Occident. Pour l'élection présidentielle de 1965, il fait partie du service d'ordre de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Après Mai 68, il fondera d'autres mouvements nationalistes et antigaullistes, dont les Jeunesses patriotes et sociales (JPS), et le Parti national populaire, tout en dirigeant la revue Contre-poison. Il tente sans succès d'unifier les mouvements d'extrême droite autour de son mouvement.
La liste complète serait trop longue. Rajoutons toute fois Victor Barthélémy, ancien dirigeant du Parti du Peuple Français de Doriot, stalinien rallié au nazisme, ancien membre du comité central de la LVF, ancien de Sigmaringen, ancien compagnon de Simon Sabiani (quel pedigree !), qui participe lui aussi à la création du FN, dont il restera membre jusqu'en 1978.
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