"Quand on nous demande où nous prenons le droit d'étendre à l'est l'espace germanique , nous répondons que la conscience , pour une nation, de ce qu'elle représente entraine pour elle l'existence de ce droit? C'est la réussite qui justifie tout. La réponse a une telle question ne peut être que de l'ordre empirique.
Il est inconcevable qu'un peuple supérieur subsiste avec peine sur un sol trop étroit pendant que des masses amorphes, qui n'apportent rien à la civilisation, occupent sur des étendues infinies un sol qui est l'un des plus riches de la terre. Nous disputons péniblement quelques mètres à la mer, nous nous torturons à cultiver des marécages - et en Ukraine une terre inépuisablement féconde nous attend, avec une épaisseur de dix mètres d'humus par endroits."
"Comment le Fuhrer peut-il anéantir une ville comme St Pétersbourg? Il est certain que j'appartiens par nature à une tout autre espèce. J'aimerais ne voir souffrir personne, ne faire de mal à quiconque. Mais quand je discerne que l'espèce est en danger, c'est chez moi la raison la plus froide qui se substitue au sentiment. Je deviens uniquement sensible aux sacrifices que l'avenir exigera, en contre-partie des sacrifices qu'on hésité à consentir aujourd'hui."
"Nous, en revanche, ce qui nous plairait, ce serait de frotter un nègre jusqu'à ce qu'il devienne blanc- comme si quelqu'un qui n'éprouve pas le besoin de se laver lui-même pouvait avoir le désir de se faire savonner par un autre!"
"2° Une question de principe se pose également. En essayant de voir les choses à longue échéance, est-il concevable qu'on puisse fonder quoi que ce soit de durable sur le mensonge? Quand je pense à l'avenir de notre peuple, je dois regarder plus loin que les commodités devaient durer trois cents ans, cinq cents ans, ou davantage. Je suis convaincu que tout pacte avec l'église ne présente qu'un intérêt provisoire, car tôt ou tard le développement de l'esprit scientifique fera apparaitre le caractère nuisible d'un tel compromis. L'état aurait ainsi établi son existence sur une base qui un jour s'effondrera.
L'homme cultivé conserve le sens des mystères de la nature et s'incline devant l'inconnaissable. L'homme inculte, en revanche, court le danger de passer à l'athéisme ( qui constitue une régression à l'état d'animalité) au moment où il s'apercevra que l'état, par opportunisme, se sert de conceptions fausses en matière de religion alors que dans les autres domaines il fonde tout sur la science pure."
"L'humanité moyenne a les mêmes besoins, mais ne peut les satisfaire que par des voies élémentaires. Cela est particulièrement vrai pour la femme, de même pour le paysan qui assiste impuissant à la destruction de sa récolte. L'être simpliste a soif de croyance, et il s'y cramponne obscurément de toutes ses forces."
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