Un
ouvrier nommé Pierre Moussu, âgé de trente-sept ans, avait exécuté
quelques réparations au mur principal de la cour d’une maison de
la rue de Vaugirard, et il s’occupait hier de badigeonner cette
portion de muraille afin qu’elle fût de même teinte que le reste.
Le
liquide dont il se servait était contenu dans un seau en zinc long
et étroit qu’il avait accroché, pour l’avoir à sa portée, à
l’un des montants en haut de l’échelle, il ne prit pas la
précaution de détacher le seau, qui tomba, l’atteignit à la tête
et le renversa.
Au
bruit de la chute, on accourut et on trouva l’ouvrier étendu à
terre sans mouvement. Après avoir inutilement tenté de lui rendre
l’usage de ses sens, on le transporta à son domicile où un
médecin, appelé immédiatement près de lui, ne put que constater
la mort, résultat d’une fracture du crâne.
Ce
malheureux avait perdu sa femme deux jours auparavant, et l’on
pense que c’est la préoccupation que lui causait ce douloureux
événement qui l’avait empêché de prendre de suffisantes
précautions.
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