L’opinion
d’une certaine partie de la population, manifestée par plusieurs
journaux, nous attribue une situation sur laquelle il est de notre
devoir de nous expliquer, ne serait-ce que pour donner une dernière
garantie de notre bonne foi. Ainsi que nous l’avons déjà déclaré,
notre mandat politique expirait le jour où, tenant loyalement notre
parole, nous remettions entièrement et sans restriction entre les
mains des membres de la Commune des pouvoirs que nous n’avions
exercés, pour notre compte, qu’à titre pour ainsi dire
administratif.
N’ayant
pas cru devoir nous ériger en gouvernement lorsque nous supportions
seuls la lourde charge de tout créer, après le chaos dans lequel la
fuite à Versailles laissait Paris, il n’est pas à supposer que
nous prétendions maintenant réclamer une part de pouvoir à la
Commune que nous avons contribué à établir.
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