Juan
Branco : Mascolo,
la démocratie, l'ami
Citant
un texte d'Antonin Artaud :
« Ce ne sont
pas les hommes qui sont coupables de l'ignoble état des choses
actuel, disait dernièrement l'un des derniers seuls vrais a mis que
je connaisse, le très cher André Breton, mais sur les hommes les
institutions.
Et moi je dis que
les institutions ne sont pas des principes ( il n'y en a pas) ni des
êtres, mais des sortes de formes de fait, fabriquées et voulues,
non par l'homme, mais par un certain nombre de malins qui sont hommes
mais n'ont su vivre que de par la sottise, qu'ils ont inculquée au
genre humain afin de ne jamais plus, eux, vivre qu'en profitant du
genre humain.
Et qu'est ce que
c'est que ces profiteurs ? Ce sont des prêtres.
Baptisés ou non
baptisés, consacrés ou non consacrés, mais prêtres non de la
religion de dieu, du christ, d'Allah, de Brahma ou de para-Brahma
mais par-dessus la religion et son principe qui ne tient pas et dont
on se fout, prêtres d'une idée du moi de la plus sale idée du moi
qu'ait enfantée la conscience, l'être d'un suprême goujat, jubiler
en soi et pour soi, pour joie que l'on est soi dans ça : quoi
ça ? Ça, la gargamelle de bidon bidet à engloutir à pleine
gamelle jusqu'à s'en pourlécher le pied. Et jouir c'est prendre son
pied... »
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