« Nous
traversons le présent les yeux bandés »
« Dès
que l'on prend une chose à la lettre, la foi pousse cette chose à
l'absurde. Le véritable défenseur d'une politique ne prend jamais
au sérieux les « sophismes » de cette politique, mais
seulement les « objectifs pratiques » qui se dissimulent
derrière ces sophismes. Car les clichés politiques et les sophismes
ne sont pas fait pour qu'on y croie, ils servent plutôt d'excuse
tacitement convenu ; les naïfs qui les prenaient au sérieux y
découvriront tôt ou tard des contradictions, commencent à se
révolter et finiront ignominieusement dans la peau d'hérétiques ou
de renégats. »
« Et,
comme Martin est le chevalier aveugle de la Nécessité, il convertit
ses aventures en innocence du jeu, « sans même s'en douter »,
il continue d'y mettre toute son âme ardente. »
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