un dieu méconnu
« Ce sont ensuite
les athéismes militants, les athéismes idéologiques, qui se
rattachent à Marx, Freud, à Nietzsche, pour parler des grands
initiateurs. Courants idéologiques dont je vous ai dit qu'il faut
les affronter sans complexe. Ils sont fondés sur une radicale
méconnaissance de la vérité. »
« La première
raison d'une crise du sens de Dieu et de l'adoration, dans le
christianisme contemporain, c'est al'accent mis trop exclusivement
sur la rencontre avec le prochain, sur la relation de l'autre, et
parallèlement la dépréciation de la rencontre avec Dieu, de la
dimension de la prière et de l'adoration. »
A l'exemple du Christ :
On en vient à nous
présenter un Christ qui serait simplement une sorte de bon exemple
de l'amour du prochain, un Christ qui ne serait plus qu'un professeur
de je ne sais quelle morale humaniste ! »
La crise du sacerdose :
« Vous avez besoin
des prêtres. Vous sentez bien à quel point un monde sans prêtres
serait un monde vidé de substance essentielle, et c'est pourquoi il
vous faut rendre confiance aux prêtres, quand à la nécessité de
leur vocation...Car le prêtre est un élément constitutif d'une
humanité complète et intégrale. »
Vie religieuse et vie
collective :
« Mais cela ne
signifie aucunement que la vie religieuse, sous ses différentes
formes d'ailleurs, ne doive pas être présente au sein même de la
société. »
« Le crusifix sur
le mur de la chambre, la prière récitée en commun, tout ce qui
manifeste que Dieu n'est pas simplement une réalité de la vie
individuelle, mais une réalité de la famille comme telle, doit
absolument être maintenu dans un foyer chrétien. »
La dimension cosmique de
notre christianisme :
« A une époque où
les hommes découvrent les dimensions du cosmos, où les jeunes sont
remplis d'admiration, et ils ont raison de l'être, devant les
extraordinaires prouesses de la science conteporaine, il est
essentiel que notre christianisme ait une dimension cosmique, c'est à
dire que nous comprenions qu'il est une interprétation totale du
réel...Notre christianisme est et doit être cette interprétation
totale des choses, que la science est impuissante à donner, et que
très souvent les savants eux-mêmes attendent que nous leur
apportions...Car il vient un moment où leurs spéculations
s(arrêtent, où ils ont besoin de savoir quel est le dernier sens de
ce monde dont ils ne peuvent dégager finalement, eux, que les lois
et le fonctionnement. »
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