Bande
pelliculaire, en usage dans les appareils photographiques. Le film
sur lequel s'enregistrent les vues prises par l'appareil est formé
d'un support transparent, souple, résistant, généralement en
celluloïd, et portant une couche sensible photographique. Ce support
ayant l'inconvénient d'être inflammable et de présenter ainsi de
graves dangers, peut se remplacer par des préparations dérivées de
l'acétate de cellulose, beaucoup moins combustibles. On appelle film
: le scénario photographique lui-même. Un beau film. Tourner un
film, c'est-à-dire enregistrer une scène de cinéma. La
représentation des images sur l'écran ; l'étude des mouvements,
par le ralenti, la coloration et le relief des images, font du
cinéma, un art beaucoup plus vivant et riche de promesses que le
théâtre. L'art muet - ainsi qu'on le nomme - évolue sans arrêt et
des expériences récentes permettent d'espérer la reproduction, non
seulement de la voix - les personnages parleront - mais de tous les
bruits, qui seront entendus des spectateurs. Les bruits seront
enregistrés sur la bande pelliculaire comme sur un disque de
phonographe, et répandus dans la salle par haut-parleurs. Ainsi,
pour le plaisir des yeux, des oreilles, le film créera des
chefsd'œuvre inouïs. Mais qui peut dire tout ce que nous réserve
l'application rationnelle du cinéma à l'éducation de tous :
enfants dans les écoles ou foules dans les salles de spectacles? Il
y a beaucoup de réalisations dans ce sens déjà, mais les Etats
sont toujours chiches de crédits pour l'enseignement. Seule une
société qui aura tué la guerre et l'autorité sera assez riche
pour mener cette œuvre jusqu'à ses ultimes limites.
-A. LAPEYRE
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