lundi 15 avril 2019

« L'anneau d'or » cahier de spiritualité conjugal et familial




« Cette attitude semble tellement inscrite dans la masse de l'humanité que l'on finit par avoir l'impression que Dieu est quelque peu irréel et que la vraie réalité ce sont les intérêts et les problèmes quotidiens de nos existences matérielles. »

péchés de l'intelligence

« Il y a plus d'intelligence, au véritable sens du mot, chez une pauvre femme sans grande culture, qui au fond d'une église de camapagne récite son chapelet et prie pour les siens, que chez les sophistes de ce monde qui nient Dieu, fussent-ils par ailleurs brillants. »

« L'athéisme n'est pas une position qui comporterait je ne sais quelle demie-vérité, l'athéisme est la négation même du réel. »

« Nous devons respecter la personne des athées, mais l'athéisme en tant que tel n'est pas une valeur et ne mérite aucun respect. »

l'intensité de l'existence divine

« On ne peut voir Dieu sans mourir ». Cette expression mystérieuse signifie que pour ceux qui l'ont approché, Dieu apparaît comme ayant une telle intensité d'existence qu'elle est presque « insupportable ».

« Aussi un humanisme authentique et intégral ne saurait-il être qu'un humanisme qui fait sa place à Dieu. Nous contestons absolument, et c'est ce dont les chrétiens d'aujourd'hui devraient davantage témoigner, qu'un humanisme athée puisse être un humanisme authentique. »

« Et ceci parce qu'il y a entre Dieu et nous un lien d'une intimité dont rien ne saurait donner une idée. Cette intinmité commence avec notre existence même : je n'existe que dans la mesure où Dieu me donne à moi-même. Ce que j'ai, je le reçois. A chaque instant, je me tiens de lui dans la totalité de ce que je suis. Nous n'existons que parce que Dieu veut nous donner cette existence, nous n'existons que parce que nous sommes aimés. Il n'y a jamais de solitude pour nous : exister, c'est être deux, Dieu et moi ; je n'existe jamais en dehors de lui, je n'existe que dans cette relation mystérieuse par laquelle il m'aime. »

« Il est clair que si tant d'hommes rejettent Dieu, c'est parce qu'ils refusent de reconnaître cette radicale dépendance. Et c'est pourtant la plus merveilleuse des révélations, car elle signifie que nous sommes appelés à entrer dans un monde qui est le monde de l'amour. Reconnaitre notre dépendance par rapport à Dieu n'est pas nous aliéner nous-même, comme on le dit, c'est accepter seulement d'entrer dans le mystère de la vie de pauvreté. Cette pauvreté consiste, au delà des pauvretés qui peuvent être celles de l'argent, de l'affectivité, de la carrière, en une indigence plus radicale : nous n'avons rien qui soit à nous, car tout nous est donné. La foi en Dieu détruit jusqu'à la racine l'instinct de propriété comme possession volontaire de soi et de ce que l'on a. Cette pauvreté existe, peuit-on dire, mystérieusement en Dieu même – puisque l'abîme de la réalité, le mystère de la trnité bienheureuse, nous révèle qu'en lui chacune des personne n'existe que dans le don qu'elle fait aux autres. En Dieu lui-même, il faut reconnaître une sorte de dépossession, qui est un triomphe de l'amour. »

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