Le mot composé libre-pensée,
employé constamment, est assez récent : il ne se trouve pas dans Littré, qui
contient trois grandes colonnes sur le mot libre. Cependant il y eut toujours
des libres-penseurs, selon le sens qu'on attribue généralement à ce mot, mais
on leur donnait des noms divers. On les appelait incrédules, incroyants,
infidèles, païens, athées, même quand ils croyaient en un Dieu créateur. Au
XVIIIème siècle, les libres-penseurs étaient dénommés philosophes, déistes,
théistes, voltairiens, esprits forts, sceptiques. Le distingué historien
anglais contemporain, John M. Robertson, dit que le mot libre-penseur est une
traduction de l'anglais freethinker, qui avait été appliqué, vers 1667, à
quelques membres de la Royal Society (académie des sciences de Londres). Mais
le terme n'était pas employé dans le sens actuel du mot, car il existe une
brochure publiée vers 1692, où il est question d'une secte nommée : Fraternité
des libres-penseurs. C'était probablement un groupe de croyants non orthodoxes.
La première fois qu'on trouve le mot dans l'acception d'incrédule, c'est dans
une lettre de l'écrivain Molyneux au philosophe Locke, en 1695. L’auteur,
parlant de Toland, dont un ouvrage sceptique avait été brûlé à Dublin par le
bourreau, appelle cet auteur un candide libre-penseur. C'est en 1713 que le
déiste Collins donna pour la première fois le mot libre comme synonyme de
déiste dans son Discours sur la libre-pensée, à propos de la naissance et des
progrès d'une secte nommée Libres-Penseurs. Une revue hebdomadaire non
sceptique fut fondée en 1718, sous le nom de The Freethinker (Le
libre-penseur), mais ce n'était qu'une publication d'avant-garde politique.
Swift, le célèbre pasteur, auteur des Voyages de Gulliver, avait publié en 1714
ses Libres Pensées sur l'Etat actuel des affaires. Ce n'était pas un ouvrage
antireligieux. Peu à peu la question religieuse devint le sujet des
discussions, la libre-pensée fut une sorte de réaction contre certaines phrases
des doctrines traditionnelles en religion, et bientôt ce fut un synonyme du mot
déiste, à la façon de Voltaire. Un grand nombre de penseurs anglais repoussant
les superstitions chrétiennes, comme Thomas Paine, auteur de l'Age de raison,
mordante satire de la Bible, étaient des déistes convaincus. Ils croyaient en
un Dieu créateur, mais cet esprit n'intervenait pas dans les affaires du monde.
Paine avait conservé les idées de son jeune âge sans approfondir celles de
création, de gouvernement du monde. Ses ennemis eurent tôt fait de l'appeler
athée, ce qu'il n'était pas. Encore à présent, en Amérique, on parle sans cesse
de Paine, l'un des fondateurs de la Constitution des Etats-Unis, et la majorité
des citoyens ont une sorte de sainte horreur du célèbre publiciste, ancien
membre de la Convention Nationale à Paris, parce qu'on l'accuse encore
d'athéisme. Roosevelt l'a appelé un sale petit athée, trois expressions
absolument fausses. Paine n'était pas petit, il était extrêmement soigneux de
sa personne, et il n'était pas athée. C'était un libre-penseur resté déiste. En
Angleterre, bien que le mot libre-penseur fût né dans ce pays, on appelait les
non-croyants des athées, des païens, des infidèles, mot d'insulte qui est resté
en usage jusqu'à ces dernières années. A présent, outre Freethinker, titre d'un
journal qui ne cache pas ses idées matérialistes et athées, les libres-penseurs
revendiquent surtout le titre de rationalistes, de sécularistes (c'est donc de
ceux qui s'occupent du présent et ne pensent pas au ciel). Le célèbre
physiologiste Huxley, propagateur ardent du transformisme, ne voulant pas être
appelé athée, inventa le nom d'agnostic, du grec a-gnosco (je ne sais pas).
Mais cette espèce de pyrrhonisme n'est pas éloignée de l'athéisme, car les
athées n’affirment pas qu'il n'y a pas de Dieu, mais seulement qu'ils ne
comprennent pas ce qu'est un Dieu, être ou esprit que nul n'a jamais pu définir
clairement. Herbert Spencer, philosophe, dont les œuvres très célèbres en
Russie, sont plus connues en Angleterre par leurs titres que par leur contenu,
admet une philosophie de l'inconnaissable, qui n’est qu'une sorte d'athéisme ou
d'agnosticisme, sauf l’affirmation d'inconnaissable, terme peu philosophique,
puisque nul ne peut savoir ce que l'avenir réserve à la science. L'inconnu
d'aujourd'hui sera peut-être admis demain par tous les savants. En Russie,
jusqu'à la révolution, on les appelait aussi boussourmans (corruption de
Musulmans), voltairiens, puis ce furent des nihilistes, comme le Bazarov de
Tourgueniev, mais le nom de libre-penseur ne leur était pas donné. Encore à
présent, le mot libre-penseur (svobodno mouislitel), n'est guère employé que
par les littérateurs ; le peuple se sert plutôt du terme bezbojniki (les sans
Dieu) pour appeler les libres-penseurs qui sont protégés par le gouvernement
bolcheviste. Il paraît à Moscou un très beau journal caricaturiste, nommé Le
Bezbojnik ou Stanka. Un autre journal hebdomadaire du même genre est l'organe
de l'Union des athées, à l'établi, et est très répandu. Une revue mensuelle,
L'anirelighios (l'Antireligieux) contient des articles très sérieux sur la
philosophie, sur les sciences, sur les sectes si nombreuses dans le pays et
dont quelques-unes sont franchement révolutionnaires, tandis que d'autres sont
dégoutantes, comme les klilisti et les eunuchs. En Ukraine, depuis la
révolution, la libre-pensée a fait de grands progrès. Les libres-penseurs y
sont appelés Bezverniki (les sans religion), c'est le titre d'une magnifique
revue illustrée, publiée à Kharkov. Tant que la Croatie fut soumise à la
Hongrie, l'Eglise catholique était toute puissante ; mes étudiants à l'Académie
de Susvak (prononcez Sonchack) étaient obligés d'aller à la messe, quoique la
plupart me déclarassent qu'ils ne croyaient à rien. Même les professeurs
croates étaient tenus d'assister aux cérémonies, ce dont ils se plaignaient car
la plupart étaient libres-penseurs. Depuis que le pays fait partie de la
Yougoslavie, royaume des Serbes, Croates et Slovènes, la politique absorbe tous
les esprits et la libre-pensée est un peu mise de côté. Cependant une belle
revue était publiée à Zagreb (capitale de la Croatie) sous le titre de Slobodna
Missao (Libre-Pensée). Je ne sais si cette publication paraît encore. En
Bohême, où le mouvement est très puissant, on appelait Hussites ceux qui
rejetaient les dogmes catholiques. Un Congrès international de la Libre-Pensée
a siégé à Prague et chaque année on célèbre, au pied de la statue de Hus, la
commémoration de ce martyr. Le principal journal libre-penseur tchèque
s'appelle Volna Myslenka (Libre-Pensée). Le président de la république Mazarik
est libre-penseur. On publie aussi de très nombreux volumes libres-penseurs et
des journaux comme Volna Skola (Ecole libre) Havlitchek, nom d'un des plus
actifs journalistes libres-penseurs anciens. Les Allemands de Bohème très actifs
aussi, publient un hebdomadaire Freie Gedanke (Libre-Pensée). Ils font de la
propagande dans tous les districts allemands, malheureusement ils ont une
tendance nettement marxiste. L'Allemagne est actuellement le pays où il y a le
plus de libres-penseurs organisés, probablement plus d'un million. On y publie
de nombreux journaux libres-penseurs, et des ouvrages qui sont souvent
confisqués comme par exemple L'Eglise en caricature, dont, après un long
procès, la justice vient enfin d'autoriser la vente. Des Congrès qui comptent
plusieurs centaines de membres ont siégé dans certaines villes. Cependant
anciennement les vrais libres-penseurs étaient rares. Les Allemands trop
longtemps occupés de querelles entre les protestants et les catholiques
romains, avaient peur du nom de libre-pensée, même lorsque Frédéric II se
montra incroyant au christianisme. Au XVIIIème siècle les plus avancés étaient
dénommés par le peuple Gottlos, sans Dieu, mais les athées étaient presque
introuvables. Peu à peu on a appelé philosophes, Kantiens, Hégéliens,
Schopenhaueriens, ceux qui se fondaient sur les principes de ces écrivains qui,
eux, niaient les dogmes chrétiens, sans s'appeler libres-penseurs. A présent
cela a bien changé. On se nomme sans crainte Freidenker ou même astheist. Un
ancien moine Hans Ammon se proclame athée dans son journal Licht bringer (Le
porteur de lumière). Avant la guerre, il y avait à Nuremberg un Atheist,
journal plutôt anti[1]belliciste
qui fut supprimé pendant les hostilités. Un autre nom appliqué à la libre[1]pensée
est Geistesfreiheit, Il y a encore une société dénommée Freie-Religiöse
Gesellschaft (libre société religieuse). Cette organisation a des pasteurs qui
donnent des leçons de morale aux écoliers dont les parents ont déclaré qu'ils
sortaient de l'Eglise. Pour donner ces leçons dans plusieurs Etats, il faut une
autorisation du gouvernement. Le titre donné aux libres-penseurs qui sont
sortis des églises est confessionslos (sans confession), mais ce sont des
libres-penseurs, même s'ils ne font partie d'aucune organisation de
libre-pensée. On les compte par centaines de mille. Donc Confessionslos est une
définition de la libre-pensée en Allemagne. En Autriche, depuis la république,
la libre-pensée ; les athées, les Confessionslos ont fait de grands progrès.
L'Association de propagande libérale de Montevideo a publié plus d'une centaine
de brochures, entre autres ma plaquette espagnole : Mythe ou réalité, Jésus
est-il un personnage historique » (épuisée en français) et mes Curiosités du
Culte des Saints (inédites en français). Ce sont des œuvrettes nettement
libres-penseuses. En Argentine et dans d'autres républiques de l'Amérique du
Sud, les libre-penseurs sont des libéraux. Comme avant toutes choses il faut
s'entendre sur les mots qu'on emploie, il est nécessaire de commencer par citer
les définitions qu'on a données ou qu'on donne encore de la Libre-Pensée. La
libre-pensée est selon moi, la doctrine anarchiste appliquée aux croyances
religieuses. Comme les libertaires n'admettent aucune autorité, ils ne
sauraient admettre de dogme qui les oblige à croire quoi que ce soit. Ils
n'admettent aucune affirmation a priori, ils ne peuvent croire que ce que la
science expérimentale a démontré et encore ils pensent que ce qui passe pour
vrai à présent, peut très bien être renversé par les progrès de la science,
comme nous l'avons vu dernièrement à propos de l'unité de la matière donc, pour
moi, la libre-pensée est la libre étude des sciences au moyen de la raison ;
ainsi libre-pensée c'est le rationalisme appliqué aux superstitions
religieuses. Le professeur Gabriel Séailles a donné, au Congrès de Genève en
1902, la définition suivante : « La libre-pensée peut se définir : le droit au
libre examen. Elle exige que toute affirmation soit un appel de l'esprit à
l'esprit, qu'elle se présente avec ses preuves, qu'elle se propose à la
discussion, qu'aucun homme par suite ne prétende imposer sa vérité aux autres
hommes au nom d'une autorité extérieure et supérieure à la raison. Est donc
libre-penseur quiconque, quelles que puissent être, d'ailleurs, ses théories et
ses croyances, ne fait appel pour les établir qu'à sa propre intelligence et
les soumet au contrôle de l'intelligence des autres. La Libre-Pensée n'exclut
ni l'hypothèse, ni l'erreur ; elle est même par excellence la liberté de
l'erreur ; car refuser à l'homme le droit de se tromper, c'est se croire
naïvement en possession de la vérité absolue, se déclarer infaillible, se
conférer à soi-même sa petite papauté. La Libre-Pensée est une méthode, elle
n'est pas une doctrine, car elle ne se donnerait pour une doctrine qu'en se
niant au moment même où elle s'affirme. Séailles dit encore : « Libre-Pensée
signifie libre examen, libre usage de la raison à ses risques et périls... La
pratique des méthodes de la science nous interdit de faire repérer le connu sur
l'inconnu. Nous ne pouvons plus prendre pour mobile de nos actes l'attente de
sanctions futures. Nous refusons de rêver la justice dans une cité céleste, en
nous résignant au mal ici-bas ; nous entendons la réaliser dans les rapports
réels des hommes et nous ne comptons que sur notre effort pour y réussir ». Séailles,
bien que non-anarchiste, montre que la Libre-pensée devrait être l'application
de la morale anarchiste. En novembre 1902, au Congrès où l'on fonda à Paris, l'Association
nationale des Libres-Penseurs de France, on nota la déclaration suivante : ...
L'Association a pour but de protéger la liberté de penser contre toutes les
religions et tous les dogmatismes quels qu'ils soient, et d'assurer la
recherche libre de la vérité par les méthodes de la raison. Au même Congrès,
Ferdinand Buisson, président de l'Association, a dit : « Un libre-penseur ne
veut sous aucun prétexte se laisser imposer ni Dieu, ni Maître, il ne veut rien
croire a priori ». Voici une autre définition, celle-ci par Jules Carrara,
poète suisse, professeur à l'Ecole Normale de Lausanne et qui a perdu sa chaire
à cause de ses idées libres-penseuses. « La Libre-Pensée, c'est avant tout, ce
devrait être exclusivement, une méthode scientifique, un moyen de connaître, un
moyen d'arriver à la Vérité, donc au Progrès, et par conséquent au Bonheur ».
Vérité, Progrès, Bonheur, voilà les trois étapes que doit franchir l'humanité
et que doit franchir d'abord chacun de ceux qui la composent. (Mais qu'est-ce que
la Vérité? ajouterai-je? La Vérité absolue n'existe pas. Vérité pour l'un,
fausseté pour l'autre, etc.). Carrara dit encore (dans Découvrir la Vérité),
nous avons notre raison ... si ce moyen n'est pas infaillible, il est encore le
meilleur de tous ; et le seul indispensable. A moins d'être complètement privé
de raison, c'est-à est plus ou moins, doué de raison, capable de raisonner,
raisonnable. La raison est de toutes nos facultés, la seule dont on peut dire
qu'elle est par essence, commune à tous les hommes, indispensable à tous... La
raison est la faculté maîtresse et modératrice des autres, le balancier que nul
ne rejette sans perdre l'équilibre. Ayons donc confiance en notre raison et
soyons rationalistes. Le rationalisme est la seule méthode scientifique la
seule philosophie, la seule mentalité favorable à la découverte de la vérité.
Un libre-penseur est un homme qui prend sa raison pour guide et pour juge, pour
qui sa raison est comme un crible qui retient les vérités et laisse passer les
erreurs, qui soumet au contrôle de sa raison toutes les apparences, toutes
prépositions, tous les postulats, toutes les affirmations, toutes les
prétentions, et qui n'en conserve que ce que sa raison lui a confirmé être
vrai. Le rationalisme, ce n'est pas autre chose que la Libre exercice de cette
faculté qui nous permet de comparer, de juger, de penser, de connaître, de
savoir. Le rationalisme s'oppose à la révélation, il oppose la science à la
croyance et la raison à la Foi La Libre-Pensée... empêche la stagnation, l'encroûtement,
la coagulation, la paralysie des intelligences. Depuis une année, le journal La
Libre-Pensée Internationale, de Lausanne, est rempli de discussions sur le sens
et la portée du mot Libre-Pensée. Un membre de la Fédération romande, de
libre-pensée, M. le professeur de chimie Pelet veut absolument que la
Libre-Pensée soit une religion. Quoiqu'il ait été pendant bien des années
membre actif de nos groupements, il prétend que la génération actuelle sent le
besoin d'une religion, même sans dogme. Il a écrit un volume à ce sujet et il a
jeté la zizanie parmi les libres-penseurs de la Suisse romande. Il n'a guère
été approuvé que par des pasteurs libéraux, cependant il continue. Le principal
sujet discuté au Congrès des libres-penseurs de la Suisse romande, à Neuchâtel,
au mois de mai 1928 a été celui-ci : la libre pensée est-elle en train de
devenir religieuse? La résolution suivante a été votée à l'unanimité moins
trois voix : « Le congrès de la Fédération romande de la Libre-Pensée, réuni le
dimanche 26 mai 1928, à la Maison du Peuple, à Neuchâtel, après avoir discuté
sur la question « Libre Pensée et Religion », formule les déclarations et
résolutions suivantes : 1. La Religion a été, dès son origine à nos jours, une
attitude essentiellement mystique basée sur la croyance au surnaturel. 2. A la
lumière de l'histoire, elle s'est révélée surtout comme un instrument de domination
spirituelle et par là de soumission envers les puissances temporelles. 3. La
Libre-Pensée est la force de libération qui s'est opposée à la puissance de
domination de la Religion. Elle se place sur le terrain naturel et dès lors
elle ne peut approuver l'attitude mystique. Elle est irréligieuse. 4.
Cependant, la Libre-Pensée n'entend en aucune circonstance empêcher les
individus d'adopter et de pratiquer les croyances qui leur plaisent. Mais elle
se dresse contre les collectivités religieuses toutes les fois que celles-ci
veulent employer leur force numérique, économique et traditionnelle pour
défendre et perpétuer leur domination. Elle vise au contraire à la réalisation
d'une Société où ni le fait de croire, ni le fait de ne pas croire, ne soient
pour personne une cause de dommage ou de privilège. 5. La Libre-Pensée est
idéaliste. Elle ne nie pas que la Religion puisse l'être à sa manière. Mais
elle sait que cette tendance n'est pas caractéristique de la foi religieuse,
puisque le fondement essentiel de la Religion est un absolu mystique. Il n'est
donc pas nettement exact de dire que la Religion, ce soit l'idéal que l'homme
se propose. D'ailleurs, la Libre-Pensée ne proclame aucun absolu. Son idéal
n'est pas la vérité « absolue », ni la justice « absolue », ni la liberté «
absolue ». Elle écarte ces notions métaphysiques qui se sont avérées comme trop
commodes pour justifier précisément la renonciation à la poursuite d'un idéal natteingible.
La Libre-Pensée, restant au contraire dans le domaine de l'action et des
possibilités, veut d'avance anéantir tout prétexte à une telle renonciation, en
proclamant pour maximes : Toujours plus de vérité, Toujours plus de justice,
Toujours plus de liberté, pour réaliser toujours plus d'entente et d'amour
entre les hommes. 6. Si la Libre-Pensée, en tant que doctrine, est
irréligieuse, en tant qu'organisation, elle ne ferme cependant pas ses portes
aux hommes de bonne volonté, quand même ceux-ci persisteraient à appeler
religion l'idéal de la Libre-pensée ».
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