samedi 21 mai 2022

L écriture du desastre. Par Maurice Blanchot

 " Il y a une lecture active, productive - produisant texte et lecteur, elle nous transporte. Puis la lecture passive qui trahit le texte, en paraissant s'y soumettre, en donnant l'illusion que le texte existe objectivement, pleinement, souverainement : unitairement. Enfin, la lecture non plus passive, mais de passivité, sans plaisir, sans jouissance, échapperait et à la compréhension et au désir : c'est comme la veillée nocturne, l'insomnie « inspiratrice » où s'entendrait le « Dire » au-delà du tout est dit et où se prononcerait le témoignage du dernier témoin . "



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