Maladie qui
affecte dans une localité, dans un pays un grand nombre d'individus
à la fois. Le choléra, la peste sont des épidémies redoutables :
le typhus, la fièvre jaune, bien que moins cruelles, sont également
dangereuses. L'épidémie dépend de causes accidentelles, dans les
pays occidentaux où le progrès a réalisé certaines mesures
d'hygiène sociale. C'est ainsi que la peste et le choléra qui
existent à l'état endémique dans les contrées de l'Asie ont
presque totalement disparu de l'Europe. Hélas! La vie moderne est
une source d'autres misères, et aux maladies épidémiques du passé
ont succédé d'autres fléaux. La tuberculose, l'alcoolisme, sont
des épidémies qui ravagent les populations et chaque année un long
cortège de miséreux s'ajoute aux millions de victimes qui payèrent
hier leur tribut à la bourgeoisie. Et puis il y a la guerre qui
affecte également des millions de parias et d'exploités ; et la
tuerie ne s'effectue pas seulement sur les champs de bataille ; la
population civile souffre également du carnage social. La « grippe
espagnole » née de la guerre de 1914 causa de terribles ravages et
le nombre de ses victimes, fut incalculable. Contre l'épidémie, qui
est un mal social, il est possible de lutter. La science médicale ne
peut rien par elle-même. Guérir n'est pas suffisant. Il faut
prévenir, et bien des maux disparaîtraient de la surface du globe
si, au lieu de se déchirer, les humains cherchaient, dans un désir
de paix, à rendre habitable, la vieille boule ronde.
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