Du peu de révolution ou la mort de la pensée
collègues ou amis ou camarades
ceux qui pensent qui sont encore les gardes des vieilles flammes éteintes qui
se baladent de rues en rues en chantant de vieux chants révolutionnaires
poussiéreuses qui ne font que s’auto-émouvoir
ils ne frémissent plus ces gens-là
ils ne vivent plus ils se trainent de section en section font des colloques
baladent leurs pancartes
qu'est-ce que c'est d'être encore
de gauche révolutionnaire communiste socialiste qui sont encore les gens qui
gueulent qu'ils sont cela ou ceci en pleurant en versant la larme crocodile ils
s'émeuvent de peu s'indignent à tort de choses mesquines sans raison
aucune raison ils sont là les donneurs de leçons la poitrine en avant
l'oriflamme sanglant battant au vent demandant des têtes demandant la
guillotine les victimes seront les anciens qui mais pas ceux qui
devraient
On hurle on participe on complote
on alimente les mensonges on gonfle les contrevérités et l'on singe
l'indignation
et les pleutres leur font la
danse du ventre et tapent des mains la mesure...
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