Comme toutes les idoles, elles sont sur des pieds d'estale. Seule l'extrême droite, dans une lutte sans relâche , attaque celles de la gauche révolutionnaire. Elle tente de les salir ou de leur faire perdre leurs statures d'idoles. Mais elle peuvent dire ce qu'elles veulent, ce n'est pas la vérité qui intéressent, mais ce que l'histoire, ou les histoires colportent à travers les années.
Les conservateurs sont eux aussi dans ce schéma. Pierre Rigoulot est de ceux là. Et puis ce besoin de faire passer les héros populaires en des héros par hasard.
Citation du Che:
« Mourir, oui, mais criblé de Balles,
transpercé d’une baïonnette, sinon, merci bien. Noyé ? non
merci... Une mémoire qui dure plus encore que mon nom. Pour cela
combattre, mourir en combattant… »
"Sans doute ne tue-t-il pas pour rien.
Il tue pour chasser l’ancien monde et en reconstruire un autre,
tout nouveau. Quand il se dit « assoiffé de sang », il ne l’est
pas comme un fauve. Il l’est comme un révolutionnaire qui veut
qu’un sang impur abreuve ses sillons. Il est tellement persuadé
que c’est la bonne voie qui est suivie, que la violence s’impose
logiquement. Tuer, tuer et encore tuer quiconque s’oppose au projet
révolutionnaire, c’est là une activité ordinaire. Marx ne
s’est-il pas réjoui des guerres qui faisaient avancer l’Histoire
? Lénine et Staline n’ont-ils pas construit de cette façon cette
magnifique réussite qu’est l’URSS ? Guevara veut un monde et un
homme nouveaux. Et pour cela, il veut détruire l’ancien, à partir
duquel on reconstruira."
"Sa foi était si totale qu’il ne
pouvait éprouver le moindre remords à pratiquer les meurtres «
qu’il fallait ». Ce n’est pas Barbe-Bleue, Guevara. C’est
Savonarole à la rigueur, voire, au risque de choquer, Ben Laden.
Un homme fanatiquement attaché à une cause qu’il « sait » juste
et vraie, et prêt à donner l’exemple pour mieux entraîner les
foules dans sa direction. Aussi ne délègue-t-il pas, quand il
s’agit de tuer. Pas par inimitié particulière contre ses ennemis.
Pas par sadisme non plus. Ce n’est pas un petit boucher comme on
l’a dit. C’est un homme de devoir. Guevara tue par devoir."
"Che le sympathique, Che l’humain, Che
le romantique est en fait un dangereux manichéen doté d’un fusil.
Il n’y a plus que des amis et des ennemis dans le monde, et dans la
Sierra Maestra en particulier. "
"Le 2 décembre 1956, il débarque donc
à Cuba du Granma, un bateau acheté au Mexique par le groupe
d’exilés cubains que dirige Fidel Castro. S’y étaient entassés
82 hommes. Vingt d’entre eux parviendront à échapper à l’accueil
musclé que leur font les soldats de Batista. La légende court
qu’ils étaient douze. Quand on aime les symboles un peu lourds et
qu’on a quelque reste d’éducation chrétienne, on dit douze.
Comme les apôtres. Carlos Franqui, aujourd’hui en exil à
Porto-Rico, l’avait assuré avec la bénédiction gouvernementale.
Aujourd’hui, il a d’autres souvenirs."
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