Autrefois,
on donnait ce nom à celui qui recevait les rentes moyennant une
petite remise. Aujourd'hui, ce terme s'adresse à l'individu, homme
ou femme, qui cherche à gagner, à soutirer, à dérober de l'argent
en employant de petits moyens sordides. II ne faut pas confondre le
grippe-sou et l'avare. L'avare a un amour immodéré de l'argent et,
lorsqu'il en a en sa possession, il ne le laisse pas échapper, mais
il n'usera pas forcément de moyens condamnables pour s'en procurer.
Au grippe-sou, tous les moyens sont bons. Le mendiant qui use de
subterfuges, de tromperies, de ruses, pour apitoyer le passant et lui
soutirer quelques pièces de monnaie, est un grippe-sou.
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