CITOYENS,
Appelés
par le Comité central au poste grand et périlleux de commander
provisoirement la garde nationale républicaine, nous jurons de
remplir énergiquement cette mission, afin d’assurer le
rétablissement de l’entente sociale entre tous les citoyens.
Nous
voulons l’ordre… mais non celui que patronnent les régimes
déchus, en assassinant les fonctionnaires paisibles et en autorisant
tous les abus.
Ceux
qui provoquent à l’émeute n’hésitent pas, pour arriver à leur
but de restaurations monarchiques, à se servir de moyens infâmes ;
ils n’hésitent pas à affamer la garde nationale en séquestrant
la Banque et la Manutention.
Le
temps n’est plus au parlementarisme ; il faut agir, et punir
sévèrement les ennemis de la République.
Tout
ce qui n’est pas avec nous est contre nous. Paris veut être libre.
La contre-révolution ne l’effraye pas ; mais la grande cité ne
permet pas qu’on trouble impunément l’ordre public !
Vive
la République !
Les
généraux commandants,
BRUNEL,
E. DUVAL, E. EUDES.
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