La
lettre de cachet, employée jadis au temps de la royauté absolue,
était un pli fermé d'un cachet du roi, et qui contenait
ordinairement un ordre arbitraire d'exil ou d'emprisonnement. Les
rois de France n'hésitaient pas à employer la lettre de cachet
contre tous ceux qui leur avaient déplu d'une façon ou d'une autre.
Le courtisan maladroit se voyait exiler dans ses terres. L'homme
libre se voyait enfermer à la Bastille pour le restant de ses jours,
sans qu'aucun jugement ou simulacre de jugement ne soit intervenu.
Aujourd'hui, la lettre de cachet n'existe plus. Mais les puissants,
plus hypocrites, savent bien, par des accusations mensongères et des
jugements de complaisance, se débarrasser de leurs adversaires
lorsqu'il leur en prend l'envie.
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