n. m. Celui qui s'occupe de
construction mécanique, qui dirige une machine ou la conduit. Dans la
construction mécanique moderne, le mécanicien est dédoublé à l'infini. C'est
ainsi que l'on doit distinguer entre un ajusteur, un tourneur, un traceur, un
monteur, un modeleur. L'emploi de chacun est différent, mais ils travaillent
tous dans la mécanique. Cependant, dans la pratique, n'est qualifié de
mécanicien que l'ouvrier dont les connaissances s'étendent à l'assemblage des
pièces usinées, à leurs relations, à leur fonctionnement, à la mise en état de
marche de la machine construite ; en un mot seul est mécanicien celui qui
connaît la mécanique dans son application générale. L'ouvrière qui, dans la
confection de l'habillement, de la chaussure, coud à la machine est, aussi,
appelée mécanicienne. Par définition, le mécanicien est le complément de la
machine, ce qui lui manque, c'est-à-dire : sa vue et son cerveau. La puissante
locomotive qui remorque à vive allure des tonnes de marchandises ou des centaines
de voyageurs, est appelée machine. L'homme, qui voit et pense pour elle est
appelé mécanicien. Dans la voie où la vie moderne s'est engagée, l'habile
mécanicien jouera un rôle de premier ordre . ‒
RIPOLL
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