Action
d'insinuer, d'introduire doucement et adroitement quelque chose.
L'insinuation de la sonde dans une plaie. Manière subtile de faire
accepter ses pensées, ses désirs. Chose que l'on fait entendre sans
l'exprimer formellement : les insinuations agissent sur les faibles.
- Adresse dans le style, dans le langage, par laquelle on insinue
quelque chose. Acte de pénétrer en quelque sorte dans le sein, dans
l’âme d'une personne. - Dans l'art oratoire : forme douce, habile
et pénétrante, discours qui, par une sorte de dissimulation et de
détour, se glisse adroitement dans les esprits, et dont l'orateur
fait usage surtout en abordant un sujet qui doit éveiller la
susceptibilité et la répugnance de l'auditoire. Au lieu de marcher
droit à son but, l'orateur cherche à l'atteindre par des moyens
indirects : il détourne d'abord l'attention sur des objets et des
idées en possession de la faveur de ceux qui l'écoutent ; puis,
détruisant les préventions par des rapports habilement ménagés,
par des transitions et des nuances heureuses, il ramène les esprits
mieux disposés, et les force à considérer, à accueillir même ce
qui semblait devoir les révolter. - Histoire ecclésiastique.
Nomination d'un clerc dans le personnel d'une paroisse. - Droit
canon. Sorte de déclaration de noms et surnoms, que les gradués
étaient tenus de faire chaque année, à leurs collecteurs, sous
peine de perdre leur droit pour l'année courante. - Se disait pour
l'enregistrement des actes, qui leur donnait un caractère
d'authenticité. L'insinuation d'un acte de donation, d'un testament.
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