Epreuve de l'anarchisme :
« Ces points d'interrogation méritent d'être
considérés par l'ensemble du mouvement ouvrier. Mais en particulier
les ouvriers écoeurés du reniement social-démocrate allant vers
l'union sacré au profit du capitalisme ; les prolétaires
découragés par le reniement communiste se transformant en
nationalisme de l'état-patron russe ; bref tous les
révolutionnaires hérétiques et mécontents des partis dits
révolutionnaires ont un intérêt spécial à se pencher sur
l'expérience anachiste en Espagne ».
« On n'a pas su utiliser la valeur de la C.N.T. On n'a
pas su faire avancer la: révolution avec toutes ses conséquences.
On a eu peur des flottes étrangères, en alléguant que les unités
de l'escadre anglaise auraient bombardé le port de Bar- celone.
S'est-il jamais fait une révolutlon sans affronter d'innombrables
difficultés ? S'est-il jamais fait dans le monde une révolution de
type avancé en évitant l'in- tervention étrangère ? ... Quand une
organisation a passé toute sa vie en propageant la révolution.,
elle a le devoir de le faire précisément quand il se présente une
conjoncture pour cela. Et en juillet, il y eut une occasion pour
cela. La C.N.T. devait s'accrocher en haut de la direction du pays,
en donnant un solennel coup de pied à tout ce qui était archaïque,
vétuste ; de cette façon, nous aur ions gagné la guerre et fait la
révolution. Mais on agit d'ùne façon opposée. On collabora: avec
la bourgeoisie dam les- instit-utions étatiques au moment même où
l'Etat se crevassait aux quatre coins. On renforça Companys et sa
suite. On insuffla un ballon d'oxygène à une bourgeoisie anémiée
et apeurée. l! (Brochure clandestine des « Amigos de Durruti :-:
Vers une nouvelle revolution ».
La
Politique des ignorants :
« Mais en isolant les mots d'ordre pratique que
les dirigeants font avaliser par les travailleurs , en les arrachant
de leur cadre de mots, que trouve-t-on en définitive ? Ders
appels à la guerre, des mesures pré-fascistes, une déification du
progrès technique, aucune proposition humaine, socialiste,
libertaire, rien qui réponde aux aspirations et aux croyances des
opprimés ».
« L'unité ouvrière est partiellement brisée et
seule une puissance idéologie socialiste pourrait la renforcer. Sans
cela il est à craindre que de sérieuses satisfactions immédiates
viennent concurrencer l'action révolutionnaire chez les ouvriers et
employés privilégiés ».
« Pour nous le révolutionnaire xocialiste n'est
pas surtout un ingénieur, c'est pour commencer un des tructeur, un
romantique dans ce sens qu'il veut plus de justice et d'égalité, et
un aventurier parce qu'il accepte les risques de l'aventure
révolutionnaire ».
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