Ce
mot, qui ne date que de 1846, signifie : la science des usages et des
traditions populaires. L'étude du folklore s'appelle le folklorisme.
S'il est vrai que le caractère d'une nation, d'une contrée, d'une
région ne se manifeste que par les mœurs populaires, le folklore
offre un intérêt primordial, tant au point de vue historique qu'au
point de vue social. En recherchant les traditions, les usages, les
chants, les poèmes, les jeux des générations écoulées, on arrive
à reconstituer la vie des hommes du passé, ce qui est d'une grande
importance, car c'est de la connaissance du passé que l'on peut
espérer commettre moins d'erreurs dans l'élaboration de l'avenir.
Si le mot folklore est relativement jeune, la science en ellemême
est plus ancienne, et déjà vers la fin du XVIIème siècle, Percy
et W. Scott, en Angleterre, se livraient à l'étude scientifique du
folklore, ainsi que Herder et les frères Grimm en Allemagne. En
France, le folklorisme ne date que du XIXème siècle. Il faut citer,
parmi les folkloristes distingués : Flauriel, Marmier, Sébillot, ce
dernier auteur du Folklore de France. Nous possédons aujourd'hui en
France une quantité de recueils folkloristes et plus
particulièrement des chants et des poèmes populaires du passé d'un
intérêt incontestable et d'une facture significative
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