Langue
propre à une nation. Langage particulier à une région plus ou
moins étendue. La diversité des idiomes est un des faits qui est le
plus à déplorer pour la classe ouvrière. Alors que les classes
aisées peuvent donner à leurs enfants l'enseignement de plusieurs
langues étrangères, dans la classe ouvrière on n'a même pas
toujours les moyens d'apprendre correctement son idiome national. Il
s'ensuit que si les capitalistes peuvent correspondre entre eux par
le monde entier, il est très difficile à des travailleurs de pays
différents de se comprendre. Aussi quelques savants linguistes épris
d'internationalisme, ont imaginé divers idiomes auxiliaires :
volapük, esperanto, ido, etc. (voir ces mots) qui, appris en très
peu de temps, pourraient permettre aux ouvriers du monde entier de se
comprendre. Le volapük n'est plus maintenant. On ne peut que
regretter que, pour des raisons personnelles, les propagateurs de
l'esperanto et de l'ido ne soient pas arrivés à s'entendre pour
doter la classe ouvrière d'un idiome international unique qui
faciliterait énormément la besogne révolutionnaire mondiale.
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