GÉOMÉTRIE : On appelle
droites « pa.rallèles » des droites situées dans un même plan et qui ne peuvent
se rencontrer, à quelque distance qu'on les prolonge. De même, on nomme plans «
parallèles » deux plans également distants l'un de l'autre dans toute leur
étendue. GÉOGRAPHIE : Il a été dit déjà (voir Latitude, Longitude) que pour
indiquer la situation d'un point à la surface de la terre, on a imaginé
différents cercles sur le globe. L'un d'eux, l'équateur, fait le tour de la
terre à égale distance des deux pôles. D'autres, qui lui sont perpendiculaires,
coupent la sphère terrestre en deux parties, en passant par les pôles, ce sont
les méridiens (voir ce mot). Nous appellerons cercles parallèles tout cercle
qui sera déterminé par un plan parallèle à l'équateur et perpendiculaire à
l'axe de la terre. Com une infinité de parallèles à la terre ; par chaque point
du globe, on peut mener un parallèle et un méridien déterminés. Seulement, pour
obtenir plus de précision, on a imaginé de diviser un méridien à partir de
l'équateur et de part et d'autre de celui-ci en 90 parties égales ou degrés,
numérotés 0 à l'équateur et 90 aux pôles. Si, par chacun des points de
division, nous faisons passer un cercle perpendiculaire à la ligne des pôles,
ce cercle déterminera un parallèle affecté du même numéro que le point de
division correspondant du méridien. Comme l'intervalle entre deux parallèles
ainsi établis serait trop large pour fixer avec précision la position d'un
point, on a à nouveau divisé ces intervalles en minutes et ces minutes en
secondes. Les principaux parallèles sont les cercles polaires arctique et
antarctique situés tous deux à 33° 27' des pôles ; les deux tropiques, celui du
Cancer au nord de l'Equateur et celui du Capricorne au sud ; tous deux sont
distants de 23° 27 de l'Equateur. Ces importants parallèles renferment et
limitent les zones de température de la Terre. La zone torride est comprise
entre les deux tropiques ; la zone tempérée nord entre le tropique du Cancer et
le cercle polaire boréal, la zone tempérée Sud entre le tropique du Capricorne
et le cercle polaire austral, enfin les zones glaciales sont situées entre les
cercles polaires et les pôles. COSMOGRAPHIE : De même, pour obtenir la position
précise d'un astre sur la voûte céleste, on a imaginé, en astronomie, des
méridiens et des parallèles. Ces coordonnées célestes, qui portent le nom «
d'ascension droite » et de « déclinaison », sont, comme les coordonnées terrestres,
rapportées à la ligne des pôles et à l'équateur. Nous appellerons « déclinaison
» d'un astre quelconque, l'angle que fait le rayon visuel de l'observateur de
l'étoile avec le plan de l'équateur. Et nous nommerons « ascension droite »
l'angle que fait sur l'équateur le plan contenant l'étoile avec un point fixe,
situé également sur l'équateur (point gamma). Ainsi donc, on a tracé idéalement
sur la sphère céleste des cercles de latitude parallèles à l'équateur et des
cercles de longitude passant par les pôles. Comme sur terre, les latitudes sont
comptées à partir de l'équateur et nous obtenons alors la « déclinaison » d'un
astre. Ainsi que, sur terre, nous avons, pour déterminer la longitude d'un
point, choisi un méridien initial considéré comme méridien origine, il a fallu
choisir sur la voûte céleste un point unique bien déterminé pour tracer le
méridien d'origine. La trajectoire apparente du soleil se confond dans l'espace
avec la trace du plan suivant lequel la terre tourne autour de l'astre du jour.
Comme par suite de l'inclinaison de notre globe, l'équateur céleste et le nôtre
ne coïncident pas avec le plan de l'orbite, le soleil semble donc, dans sa
marche annuelle, se déplacer selon un cercle orienté obliquement par rapport à
la rotation quotidienne du ciel qui s'effectue parallèlement à l'équateur. Aux
équinoxes seulement, le soleil est juste à l'intersection des deux plans qui se
coupent dans l'espace (point vernal). Par le point d'intersection où le soleil
se trouve à l'équinoxe du printemps (point gamma, passe le méridien initial à
partir duquel, dans le sens du mouvement diurne, sont comptés les autres
méridiens en se servant non plus de degrés de longitude, mais d'heures
d'ascension droite. L'écart entre le méridien se mesure en astronomie, non pas
par degrés, mais par le temps qui le sépare et qu'on détermine à l'aide d'une
horloge sidérale réglée de telle façon que les aiguilles effectuent le tour
complet du cadran exactement dans le temps que la terre effectue une rotation
complète. Ces heures sidérales ont chacune une valeur angulaire de 15 degrés,
chaque minute vaut 15 minutes d'arc, et chaque seconde 15 secondes d'arc. La
position apparente d'une étoile est déterminée en ascension droite (longitude)
par l'écart du temps qui la sépare du méridien initial et sa déclinaison ou
latitude par sa distance angulaire au nord ou au sud de l'équateur. Ces mesures
se prennent à l'aide de la lunette méridienne, lunette invariablement orientée
suivant le plan vertical du méridien et ne pouvant pointer qu'en hauteur. On y
enregistre les passages successifs des astres (détermination de l'ascension droite)
; des cercles gradués dont elle est munie, indiquent d'une façon précise
l'inclinaison du pointage (déclinaison). Ajoutons, pour être complet, que ces
coordonnées célestes ne sont pas invariables, le mouvement de rotation de la
terre ne conserve pas une direction immuable dans l'espace. LITTÉRATURE :
Parallèle, tout écrit ou discours mettant en évidence les dissemblances ou
ressemblances existant entre deux personnes, deux êtres ou deux choses
s'appelle aussi parallèle. –
"Tout abandon de principes aboutit forcément à une défaite" Elisée Reclus "Le dialogue, c'est la Mort" L'injure sociale
dimanche 13 août 2023
PARALLÈLE adj. et subst. m. ou f. (du préf. para, à côté, et d'allélos, l'un l'autre) encyclopedie anarchiste de Sébastien Faure
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